Trucs vegan #1 : les voyages

Evidemment, si vous allez en Californie avec vos potes vegan crudivores, pas besoin de déployer des trésors d’imagination pour vous sustenter pendant les vacances : vous passerez votre temps dans des bars à jus d’herbe d’orge et dans des resto bio servant du kale à gogo et vous aurez plutôt intérêt à ne pas venir me narguer en rentrant parce que je serai très très jalouse, sachez-le.

Mais imaginons plutôt que ce post s’adresse à un(e) commentateur/trice lambda, qui m’écrirait quelque chose comme « Coucou, je pars en road trip avec des amis qui adorent la viande et je viens de devenir végétalien(ne). J’ai peur de galérer bien comme il faut et d’avoir dépensé un SMIC dans ce billet d’avion pour finalement passer des vacances toutes pourries. Des conseils ? »

Car oui, dans la vraie vie, ça se passe plutôt différemment que le cas de figure « Amis tous vegan et vacances à San Francisco ». Si on prend l’exemple personnel de mes dernières vacances : Cher&Tendre qui s’extasie d’avance sur la poutine qu’il va manger au Canada, pendant que moi je bave sur le meilleur restaurant vegan de Chicago. Notre pote, au milieu, qui est bien en mal de trancher, mais qui aime plutôt mieux la viande que le jus de betterave, soyons honnêtes (il a quand même bu du jus de betterave pour bien s’assurer de ses préférences, je vous rassure). Au final : Cher&Tendre n’a pas mangé de poutine et on n’a pas mis les pieds au Chicago Diner. Mais on a des passé des vacances de folie.

Alors mon premier truc pour des vacances sereines et joyeuses en compagnie des gens que vous aimez et dont le principal (que dis-je, l’unique !) défaut est de ne pas être vegan assoiffé de verdure, c’est de revoir ses ambitions à la baisse. Franchement, une fois qu’on a arrêté de se leurrer et de croire que nos amis vont faire le tour des restos végés pendant leurs vacances, ça va beaucoup mieux, on passe devant lesdits resto sans une once de regret (un peu comme on passerait devant une rivière de diamants, en se disant à peine que c’est MORT, tellement c’est une évidence).

Dans la même lignée, mon deuxième truc pour des vacances vegan sans frustration, c’est de revoir encore ses ambitions à la baisse. Au fin fond de l’Amérique profonde (ou de la campagne française ou africaine, pour ce que j’en sais), il n’y a pas forcément de resto végé-friendly, ou bio ni même de resto digne de ce nom, et qui préparerait ses aliments sur place. Parfois, la seule chose qu’on pourra manger sur la carte soit riquiqui, soit pleine de bacon, ce sera un bol de laitue iceberg avec des frites et un café pour se réchauffer. Là encore, une fois qu’on a digéré le fait qu’on ne pouvait pas manger sain et bon à tous les coups et que, parfois, il s’agissait principalement de se nourrir, ça va beaucoup mieux. Get over it, tu te rattraperas ce soir.

Une fois ces deux trucs bien assimilés, on peut passer au coeur du sujet, parce qu’il ne s’agit pas non plus de se nourrir de pain blanc pendant 3 semaines, ça gâche un peu le plaisir des vacances, on est d’accord. Le coeur du sujet : il faut s’organiser.

Quand on lit les blogs de ces australiennes bronzées toute l’année, végétaliennes professionnelles de yoga et de cuisine saine, ça a l’air assez facile en théorie : dans l’avion tu bois plein plein d’eau et tu apportes ton repas. D’ailleurs tu apportes presque tous tes repas, sous forme de noix à grignoter et autres fruits secs ou encore de spiruline et de chlorelle. Une fois sur place, tu repères le juice bar et le magasin bio, tu t’y précipites, tu passes par le studio de yoga que tu avais repéré à l’avance, tu fais 2-3 headstands pour faire circuler tout ça et tu rentres te cuisiner un plat méga sain (au hasard : une salade de quinoa avec du kale) qui va te caler jusqu’au lendemain matin. Tu te couches à 21h, après une bonne grosse tisane de folie et le lendemain, tu es au taquet pour commencer tes vacances, dès 6h45 le dimanche.

En bonus, le mode d'emploi pour faire ledit headstand sur le blog d'où vient la photo : http://www.lululemon.com/community/blog/five-steps-to-headstand/
En bonus, le mode d’emploi pour faire ledit headstand sur le blog d’où vient la photo 

Hihihihi.

Breaking news : tu peux me faire gober 7 comprimés de chlorelle, j’ai TOUJOURS FAIM ensuite (et si je maîtrise passablement le shoulderstand et suis en voie nette d’amélioration pour le handstand, c’est pas encore gagné de faire tenir tout mon poids sur ma tête). Et ne parlons même pas de se nourrir de noix.

Reprenons.

Etape 1 : le voyage

Une fois que j’ai terminé la pauvre bouteille d’eau que j’ai payée 4€ au Starbucks de l’aéroport, soit environ 35 minutes après le décollage, je commence à mourir de soif. Je n’ose jamais demander à l’hôtesse de me remplir ladite bouteille et je passe mon voyage à hésiter vingt minutes avant de sonner pour avoir un verre d’eau. Quand j’arrive après 10 heures de vol, je suis déshydratée, comme tout le monde. Eh ben je bois plein d’eau en arrivant, voilà tout. Par contre : plein d’eau en arrivant, pour de vrai, hein. Et pas de café ni d’alcool dans l’avion, BIEN SUR.

Par contre, je me suis organisée et même si j’ai galéré jusqu’à 2 heures du mat’ la veille : j’ai mon panier repas hyper sain. Comme le quinoa n’est pas mon truc préféré dans la vie, j’ai fait une salade d’orge avec tout ce qu’il restait dans mon frigo, soit des olives, des tomates séchées, du concombre… Vous voyez l’idée. Double bénéfice : je n’ai rien jeté avant de partir. J’ai aussi une tablette de chocolat noir, un avocat et des fruits secs pour le dessert (et évidemment ma réserve de chlorelle ou spiruline, les algues, c’est la vie). Et comme j’ai aussi commandé un plateau repas végétalien (c’est meilleur et on est servi d’abord, je me demande pourquoi je n’ai pas fait ça avant même d’être vegan), j’ai finalement plein de manger et je partage avec Cher&Tendre dont le plateau tarde à arriver. Et le manger qui reste : dans le sac. Sinon, il y a forcément un moment où tu regretteras d’avoir jeté ce petit gâteau vegan, crois-moi.

Etape 2 : l’arrivée

Rappel de la théorie australienne : repérer le magasin bio et le juice bar, aller faire des courses, une séance de yoga, préparer le dîner.

La mise en pratique peut être plus ou moins compliquée et conforme à la théorie selon les configurations.

Option 1 : on arrive dans une maison de location / de campagne (bref un truc où il n’y a pas à manger), tout le monde se lance dans une mission courses, tout va bien. Là, il suffira d’appliquer les Trucs vegan #Numéro Inconnu, à savoir : Comment faire des courses vegan au supermarché du coin (c’est à dire pas Biocoop) (à venir, donc) (parce qu’évidemment, aucun de vos amis ne fait ses courses exclusivement en magasin bio et que ça va faire exploser le budget vacances, ces conneries).

Option 2 : on pose les valises à l’hôtel, chez un pote (bref un endroit où l’idée est plutôt de manger dehors), chez cousine Audrey, plus personne n’a envie de bouger, et hahahahaha, tu viens de proposer à ton mec d’aller FAIRE DES COURSES dès le premier jour de vacances. Le temps que tu finisses de faire du yoga à l’arrache sur la terrasse, tu te rends compte que le plan de la soirée, c’est plutôt bière / burger / match de basket.

C’est là qu’arrive le troisième truc (et il n’est pas beaucoup plus compliqué que les deux premiers) : le repérage d’endroits végé-friendly. Happy Cow est ton ami. L’application coûte moins de 3€ et elle sauve tes vacances puisqu’elle géolocalise les restaurants, bars et magasins qui rendent les vaches heureuses, partout où tu te trouves. Globalement, s’il n’y avait qu’un conseil dans cette liste de conseils relativement inutiles pour certains, ce serait celui-là : faire tourner l’application tout le temps, partout.

Dans l’application, on peut trier entre les endroits 100 % vegan (on a déjà vu que, dans la plupart des cas, ces endroits ne font pas rêver l’entourage et sont hors de portée), les endroits 100% végétariens (ça se négocie un peu plus, l’idée de ne pas renoncer au fromage en fait fléchir plus d’un) ou simplement omnivores mais avec options végéta*iennes. On peut aussi trier selon le type de cuisine, si quelqu’un s’est mis dans l’idée de manger japonais et rien d’autre.

Donc en gros, dès que j’arrive à un endroit, je cherche le wifi, j’allume l’appli, et je fais une capture d’écran de tous les endroits potables du coin. Comme ça, 2h plus tard, quand les gens commencent à demander « On mange où ? » : j’ai la liste. Je peux aussi choisir d’avoir un gros de coup de coeur pour un resto en particulier et de harceler tout le monde pour y aller. Mais c’est plus sympa de proposer plusieurs endroits et on rique moins la contre-proposition délicate quand on a laissé un choix un peu varié aux autres. L’application peut aussi permettre de vérifier si le resto proposé par quelqu’un d’autre est végé-friendly ou pas (le mieux en voyage étant de confisquer les guides Lonely Planet et Routard de tout le monde, comme ça personne ne peut proposer de resto qui ne figurerait pas sur Happy Cow, évidemment).

Etape 3 : En ville

Bon maintenant on s’apprête à sortir visiter un peu tout ça. MINUTE. Repérage des 3-4 quartiers probables où on finira, Happy Cow, je fais mes captures d’écran, c’est bon on peut y aller.

Par exemple : à Memphis
Par exemple : à Memphis

Là j’ai quand même un quatrième truc, qui marche plutôt bien pour moi : depuis que je suis vegan, j’ai appris à manger en décalé. Si tout le monde a super envie d’aller manger au restaurant dont la spécialité est la viande de boeuf argentine à 13h mais qu’il s’avère qu’on passe devant un fast-food vegan à 12h… je ne vous fais pas un dessin ? Petite pause pour tout le monde, le temps que la vegan de service mange son veggie burger avec force cris de ravissements. Ensuite au resto, la laitue iceberg passe beaucoup mieux (et complète même plutôt bien le burger d’avant). Idem si j’ai perdu la négo de la soirée et qu’on va dîner dans un resto pas du tout végé-friendly et qu’il fait super froid : un petit bouillon de légumes avant de sortir, pourquoi pas un avocat… Globalement, grignoter avant d’aller au resto, ça ne paraît plus si bête après 2-3 restos où on a mangé du pain en buvant du café.  L’idée c’ est de ne jamais rater une occasion de manger un truc sain et/ou bon quand on passe devant, en se disant qu’il ne faut pas manger entre les repas : le repas n’est pas garanti, le truc devant lequel vous êtes, là maintenant tout de suite, SI (sauf si on n’a pas faim, hein).

Jus vert déniché à l'aéroport de la Nouvelle Orléans.
Jus vert déniché à l’aéroport de la Nouvelle Orléans.

Etape 4 : Le ravitaillement

Bon dans tout ça, il y a quand même un moment où, si le voyage dure un peu longtemps, ça devient légèrement périlleux de manger correctement sans jamais mettre les pieds dans des restos vegan ni des supermarchés. Surtout si on quitte la ville / se lance dans un road-trip / fait une journée sur une plage déserte (auquel cas tout le monde, vegan ou non, a besoin d’avoir fait des provisons). Cinquième truc : il va falloir aller faire les courses à un moment. Tant qu’à prendre un exemple bien galère, prenons le road-trip (Chicago-Nouvelle Orléans, avril 2013, au hasard). Avant de quitter Chicago et de se lancer dans un voyage en voiture de 4-5 jours sans frigo, avec nuits dans des motels, passage obligé au Wholefoods (tous les pays ne disposent pas de temples de la nourriture bio, bonne, saine, chic, vegan, bobo, tout ça en même temps mais si vous êtes en Angleterre ou aux US : allez-y). Sinon un autre magasin fait l’affaire, hein. 

Objectif : remplir un panier de trucs nourrissants pour les jours à venir, à n’utiliser qu’en cas de galère de resto végé-friendly pour faire durer le stock, et pas trop trop périssables quand même.

Dans le panier : soupe déshydratée (ça on peut d’ailleurs en apporter de chez soi, moi j’avais de la  Sol Semilla trop bonne) pour quand il y a des bouilloires à l’hôtel, thé vert (idem), purée d’amandes complètes, petits pains (pas trop parce que ça rassit et qu’on n’a pas forcément de grille pain sous la main), houmous (idem, sans frigo, à manger vite), 4 avocats à divers degrés de maturité, un paquet de baby carrots, un paquet de bouquets de chou fleur, des barres de céréales, des bananes (plein, ça peut faire office de petit déj plutôt régulièrement), des pommes, des chips de kale (va pour des chips de légumes si on n’est pas à Wholefoods, mais bon) et deux salades composées vegan (à manger dans les 2 jours).

Exemple pratique : le diner sur le bord de l’autoroute qui propose des milk shakes au bacon et où tous les « accompagnements » de la carte contiennent soit du beurre, soit du bacon, soit du fromage. Hop là, un café et je sors ma première salade (j’aurais aussi pu prendre des frites mais ça faisait 4 jours qu’on était aux Etats-Unis et j’étais déjà en overdose). L’idée, c’est juste de bien vérifier à chaque fois qu’il n’y a rien à la carte et de demander poliment si on peut manger sa propre nourriture si ce n’est pas le cas. Et pourquoi pas de commander une boisson ou un petit truc pour le principe (une salade verte, une salade de fruits…).

Le reste du voyage est censé être une alternance paisible (grâce aux trucs n° 1 et n° 2) de resto plus ou moins végé-friendly (ça va de la salade sans rien au plat vegan de folie en passant par les falafels et la pizza aux légumes) , de repas en décalé dans des endroits vegan bien placés sur le chemin ou de grignotage de carottes-houmous-avocat quand il n’y a vraiment rien d’autre à se mettre sous la dent.

Un sixième truc, pour la route : ne pas sous-estimer les endroits qui ne paient pas de mine, comme ce fast-food mexicain tout moche (photo 1) ou ce bar-restaurant de l’hôtel dans lequel vous n’aviez pas du tout DU TOUT l’espoir de manger la meilleure salade vegan du séjour (photo 2).

Repas mexicain MOCHE mais BON.
Repas mexicain MOCHE mais BON.
Salade de folie dans laquelle le fromage a été remplacé par une double ration de noix caramélisées.
Salade de folie dans laquelle le fromage a été remplacé par une double ration de noix caramélisées.

C’étaient les Trucs vegan, en direct de Smoothland.

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16 thoughts on “Trucs vegan #1 : les voyages

  1. Ahah, j’ai beaucoup aimé ton article ! Je suis moyennement concernée vu que je ne pars en voyage qu’avec mon Cher&Tendre qui supporte presque tout et que ses parents se mettent en quatre quand je viens les voir. Mais quand-même à garder sous le coude au cas-où !
    bisous

    • Hihi !
      Merci, c’est gentil ! 🙂
      Il est sympa ton Cher&Tendre (le mien aussi, hein, mais il n’est pas passionné par les resto vegan, juste) 😉
      Bisous !

  2. Je me demandais justement si dans les aéroports français on pouvait emmener à manger dans l’avion (avec toutes les restrictions vigipirates je suis perdue). J’ai souvent lu sur les blogs vegan US que les gens emmènent des crackers, fruits, avocat et autres joyeusetés.

    • Oui on peut ! Il y a simplement les restrictions en termes de liquide, donc mieux vaut ne pas apporter de soupe. 🙂
      Au contraire, le Canada et les US sont plus chiants : on n’a pas le droit d’importer de la bouffe (surtout le Canada, en fait). Du coup tu peux prendre ce que tu veux pour l’avion, mais quand tu descends, si tu as encore tes provisions, tu as le stress des innombrables contrôles de sécurité où on te fait déclarer sur l’honneur que tu ne transportes aucun produit animal (check) mais pas non plus de fruits, légumes, noix… Moi j’ai menti, donc. ^^
      Mais tout ce qui est biscuits and co, pas de souci en tous cas !

  3. ESuper article ma poule! Et bravo de t’être adaptéee ainsi. Finalement être vegan doit aussi aider à devenir plus flexible et apprendre à « faire avec »!

    • Merci ! 🙂
      Oui c’est sûr qu’avant, je m’extasiais moins devant un plat de guacamole. 😉

  4. Je crois que cet article m’aurait beaucoup aidé à préparer mon voyage en Guadeloupe, fin mars. Bon, au final je m’en suis sortie (surtout en appliquant le précepte : revoir ses ambitions à la baisse), et j’ai eu de très chouettes surprises (la reine des accras de morue, réputée dans toute la Guadeloupe, qui m’apporte désolée une salade mémorable avec plein de bananes plantains dedans en me disant que si je l’avais avertie avant elle m’aurait fait aussi des accras de légumes…on y allés les 3 jours suivants du coup!). Bon, une mauvaise surprise aussi, un resto vivement conseillé par le Routard, quasi vide, qui m’avait dit ne pas avoir assez de salade et de riz pour faire une assiette végétarienne…. Euh… Bon, le point positif c’est que mon copain a été furieux et n’a du coup pas voulu rester. Mais cela m’aurait évité de manger mon doy pack froid de céréales dans l’avion à l’aller alors que je l’avais prévu pour le repas du soir, parce qu’ils n’étaient pas au courant de mon choix de menu végétarien (au retour si, bizarrement…) et que le mini-pain du plateau repas n’allait pas me suffire. Et cela m’aurait peut-être amenée à réfléchir un peu plus à ce que j’allais manger, et évité de trimballer du riz, des lentilles et de la farine de pois chiches pendant tout le voyage, prises dans le placard juste avant le départ sur un coup de tête, alors que je me suis nourrie quasi-exclusivement de crudités (forcément, avec des températures entre 27° et 30°C, pas trop envie de se servir de la gazinière de la maison de location). Bon, après, il y a des pays plus ou moins compatibles aussi. Je rêve de Mongolie, mais je sens que je vais devoir sacrément me préparer culinairement parlant avant! Et je rêve d’emmener mon copain en Chine, tout pareil (aucun problème pour Shanghai et Pékin, sans doute un peu plus dans les zones reculées pittoresques).
    En tout cas, je sens que je vais être au top pour préparer mon prochain voyage (Canada), du coup! Et je retiens l’idée des noix caramélisées dans la salade, ça avait l’air méga-miam!

    • Oui après au fin fond de la campagne d’un pays non occidental, le niveau de difficulté s’élève… Là pour le coup, je partirais avec beaucoup plus de nourriture concentrée, comme des barres de céréales et de fruits vegan, des poudres protéinées, pas mal de noix et de fruits secs… Après pour ce qui est du riz blanc, pas de souci, mais comme dans ces pays on est censé éviter les crudités et qu’on a du mal à expliquer ce qu’on veut en mandarin… 😉
      Moi je pars au Mexique en novembre, mais je pense que ce ne sera pas si dur que ça : guacamoooooole ! 😉
      Tu vas où au Canada ? Il y a pas mal de restos crudivores là bas (dont le mythique Crudessence à Montréal), j’en ai fait un (sur un marché type Camden où chacun allait s’acheter ce qu’il voulait, en fait) très bon !

  5. Oui je crois que c’est ça l’idée fondamentale de base à adopter en voyage pour moi : si tu emportes quelque chose, il faut que ce soit quelque chose qui ne nécessite aucune préparation (soupe déshydratée super idée aussi, merci!), parce qu’on n’a pas pas beaucoup de temps à passer en cuisine en général…
    J’arrive à Montréal et je repars de Toronto 3 semaines plus tard, et entre les deux, c’est le grand néant pour l’instant…ça va faire 2 mois qu’on a nos billets d’avion, et c’est tout pour le moment, pas l’embryon d’un B&B réservé ou d’un itinéraire tracé (ah si, on veut à tout prix aller à Tadoussac voir les baleines, paye ton originalité!). J’ai honte!
    J’étais allée sur le site de Crudessence quand tu en avais parlé sur un ancien poste, ça avait l’air hyper tentant.
    (J-2 au fait pour le projet diabolique…Bon courage!!!)

  6. OMG alors là, mille fois merci. L’article qui sauve les vacances quoi. Je vais de ce pas télécharger Happy Cow. 😀

    • Hihi oui, c’est super Happy Cow ! Depuis cet article, il y a aussi son équivalent français, ou presque, qui existe : ça s’appelle Vegan-Mafia, c’est une carte interactive sur Internet où tu trouves tous les restos vegan friendly répertoriés par les gens. 🙂

  7. Est ce que tu as lu le livre vegan à gogo ( aux editions l’age d’homme)? C’est exactement un guide de survie pour veganes en voyage :-))

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