Rianounette

Amis qui avez lu Belle du seigneur, vous savez par quoi je passe. 
Autant vous dire que je suis en proie aux affres de l’indécision quant à la note que je vais lui attribuer sur Sens Critique (oui, je suis adepte de Sens Critique depuis quelques semaines, forcément, quand on aime lister et classer, et de surcroît, lire, jouer et regarder des films, on aime Sens Critique qui combine un peu tout ça, sans te donner l’impression d’être un no-life autiste, puisque tu partages tes notes et critiques avec tes amis, tu vois).
Belle du seigneur, donc. C&T refuse de me croire quand je lui dis que vraiment, j’aime bien. J’aime beaucoup même. C’est juste que, vous comprenez, c’est vraiment très long. Et que je ne suis pas très patiente. Donc, si en y consacrant entre 30 minutes et 1h par jour (ce qui n’est pas mal quand on travaille 50h par semaine, fait 3 à 5h de sport, a besoin de 10h de sommeil par nuit, essaie de voir 2-3 films pour le Best Movies Project [il y a peu de place pour la glandouille et l’inactivité dans mon quotidien, je crois que ça me fait un peu peur, en fait], le tout en préparant des petits plats [tiens d’ailleurs, j’ai fait mes premiers cannelés maison ce weekend] et en conservant une vie sociale même si euh, c’est pas toujours évident à caser là) ah j’ai perdu le fil. Ah oui, si en y consacrant 30 minutes-1h par jour on n’a toujours pas fini le bouquin au bout de 4-5 semaines, je m’impatiente un peu (d’autant que tu ne prends ledit bouquin avec toi que quand tu es absolument sûre que tu vas pouvoir lire aujourd’hui, car rappelons-là, il pèse 4 kilos, ce qui n’est pas à négliger quand on sait que je trimballe déjà mon attirail de sport en quasi-permanence).
Enfin, avant de lui attribuer une note, encore faut-il que je le termine. Car je n’ai même pas atteint la page 600, ce qui m’en laisse un peu plus de 200 à terminer (et que comme certains chapitres ne sont ponctués qu’à la virgule – c’est à dire que le chapitre de 10 pages est une longue phrase sans queue ni tête, il faut deviner où commence et où termine la phrase – il y a des passages où forcément, on avance un peu moins vite, comme hier par exemple, alors que quand même, je suis allée jusqu’à Bondy en RER). 
Pour couronner le tout, j’ai la pression de la pénalité Bibliothèque de Paris : si je n’ai pas terminé Belle du seigneur d’ici la fin de la semaine, chaque jour va me coûter quelques centimes d’euros, et ce, jusqu’au beau jour où tu te dis que tu aurais pu l’acheter, en fait (et que tu aurais bien entendu pris une Édition Folio, bien plus jolie et légère et que tu peux relire quand tu veux).
Disons les choses comme elles sont, j’en ai un peu ma claque. Mais je pense que j’aurais adoré et mis 10/10 si l’œuvre avait été réduite d’un bon tiers. Comme dit Kiki le Hareng Saur (qui a courageusement abandonné à la moitié de l’ouvrage, il me semble) : « Y a un moment où t’as envie de dire, c’est bon, j’ai compris ». Mais comme parfois je suis un peu une rageuse acharnée, j’ai peur de ne pas réussir à lâcher le morceau et de tout simplement haïr Cohen, Ariane, Solal et toute la clique sous peu. 
Et sinon, j’ai demandé A la recherche du temps perdu, pour Noël. Et je l’ai eu.
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