C’est la rentrée

Ces quinze derniers jours ont été riches en émotions, apprentissages (surtout le vocabulaire espagnol gastronomique de base), moments uniques et magiques, heures interminables dans l’avion (je vous épargne mes plaintes sur l’avion, Clem de Plus Que Parfaite a parfaitement résumé les désagréments de ce moyen de transport). Déjà, j’ai survécu dans un pays en état d’urgence. Cela a confirmé ce dont je me doutais, à savoir que, bien évidemment, le site du ministère des affaires étrangères est tout à fait alarmiste. L’Equateur, c’est génial, les gens sont adorables et mis à part un petit cambriolage (effrayant tout de même), ce voyage s’est déroulé très paisiblement. Finalement, le moment le plus pénible était le retour en France, quand on s’est fait engueuler par l’hôtesse d’Ibéria parce que notre vol Madrid-Paris était annulé étant donné que les français étaient toujours en grève (je ne fais que citer). Puis qu’on a attendu quatre heures à l’aéroport de Madrid. Pour constater, en arrivant à Orly à 22h15 que nos bagages étaient toujours à Madrid.

J’aime plutôt bien les retours de vacances. Dans la tourmente du quotidien, j’ai tendance à oublier à quel point ma vie est confortable. Par exemple, mettre des vêtements frais et propres, qui sortent tout juste de l’armoire, chaque matin, ça semble naturel. Rien de tel qu’extraire des vêtements froissés et moites d’humidité du fin fond d’un sac de randonnée 15 jours par an pour me rappeler qu’avoir une armoire, c’est quand même cool. Non seulement j’ai une armoire, mais en plus, elle ne contient pas que des pantalons en toile et des t-shirts en coton : en rentrant de vacances, je re-découvre avec bonheur que je peux porter des jupes, des robes, des chaussures à talons, et que je ne suis pas obligée de remettre la même chose trois jours de suite, même si ça pue, parce que je n’ai rien d’autre.

Deuxième source de contentement : finis les sachets de thé « Manzanilla » et « Verveine-Citron », ma collection de thés Mariage Frères et Dammann Frères est bien sagement alignée sur l’étagère.

Mes collègues se sont bien tenus en mon absence, et j’ai retrouvé mes Sojasun dans le frigo du bureau (celui ou celle qui ne comprend pas de quoi je parle a manqué mon dernier post).

Mes blogs préférés regorgent d’articles à mourir de rire, de quoi m’occuper pendant les longues veillées dues au décalage horaire (non j’déconne, il m’a suffi de reprendre le travail et la gym suédoise pour m’endormir sans aucune difficulté le soir, peu importe qu’il soit sept heures de moins en Equateur). Maïa Mazaurette a été particulièrement prolixe malgré sa déprime post-danois et m’a bien fait marrer, notamment avec : Ce que pensent vraiment les femmes dans l’obscurité de leur coeur de princesse.

Pour ma part, j’ai un peu de mal à me remettre au blog. C’est assez étrange en fait. Je suis capable de vous abreuver de posts sur mes Sojasun et mes collants lorsque ma vie se résume à boulot-gym suédoise dodo et maintenant que j’ai plein de choses à raconter (comment on s’est fait braquer par des adolescents armés de couteaux dans notre bungalow sur la plage, comment je suis arrivée plus haut que le Mont Blanc, comment j’ai galopé sur une jument au milieu du parc national du Cotopaxi, comment j’ai passé trois jours dans la forêt amazonienne à traquer les tarentules…) ben… je sèche. 

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