Dix jours dans la jungle des colopathies : bilan

Voilà dix jours que je jongle tant bien que mal avec les interdits alimentaires dont je vous ai fait part ici
C’est avec le plus grand bonheur que je vous annonce que je ne suis pas morte de faim, et que même, parfois, j’ai bien mangé (surtout samedi, au mariage, quand je n’ai respecté aucun des interdits en question).
Mon menu de base, c’est tout de même les pommes de terre vapeur + haricots verts (toujours vapeur, une fois qu’on a sorti le cuit-vapeur, autant le rentabiliser) avec au choix : escalope de poulet vapeur / jambon de poulet / jambon de dinde / jambon blanc. Le tout suivi de la traditionnelle compote maison mitonnée par C&T (euh d’ailleurs, C&T, y en a plus, là…) et d’un Sojasun (tant qu’à faire, je teste tous les goûts, mon budget « sorties resto » s’est transformé en budget « Sojasun », surtout que C&T les mange par deux – il fallait que je le dénonce).
Ah oui, parce que le budget, parlons-en ! En virée au Biocoop du coin de ma rue (magasin que M.A. a tout simplement trouvé effarant, quelque chose à propos des prix et de l’odeur, je crois…), j’ai déniché le rayon « sans gluten », eh bien croyez-moi, ils se font du fric sur le dos des pauvres malades. J’avais faim, j’avais envie de manger un vrai truc (les galettes de maïs sans gluten, c’est sympa cinq minutes, ça fait un peu popcorn, mais ça manque de consistance, à la longue).
J’ai donc investi dans les madeleines sans gluten. A moins que vraiment, vous ayez une folle envie de madeleines et une interdiction formelle de gluten, je vous les déconseille (par contre, j ‘ai vu qu’il y avait plein de recettes sur Internet pour les faire soi-même). D’abord, ça coûte 4.50€ les 6 madeleines, nan, mais rendez-vous compte ! Cinq euros le paquet de madeleine, quoi. Et puis on parle de madeleines sans farine et sans lait, là, hein. Pas de bonne madeleine qui fond dans la bouche (mon Dieu, qu’est-ce que j’ai FAIM). 
Un peu dépitée du « tout prêt sans gluten », j’ai acheté mes légumes, ma farine de riz et céréales sans gluten (encore un prix scandaleux, mais passons) et j’ai essayé d’improviser des repas maison. 
Première tentative : les aubergines au micro-ondes. Merci à Grosse, pour le lien, c’était vachement bon. Même dans l’absolu d’ailleurs (hors régime alimentaire draconien, je veux dire). En temps normal, j’achète toujours des aubergines, parce que c’est joli, sain, de saison, pas cher, mais je ne sais jamais trop bien quoi en faire, surtout de rapide, alors je finis par les jeter au bout d’une semaine. Maintenant que j’ai testé cette recette, c’est toute une gamme de possible alimentaire qui s’est ouverte à moi – pas moins que ça.
Du coup le lendemain, j’ai remis ça en remplaçant l’aubergine par de la courgette et le chèvre par de la feta : toujours aussi bon. 
Je peux également me gaver de polenta avec du fromage de chèvre, ce que j’ai fait hier soir, et j’ai fait mon premier gâteau maison ! Je vous donne la recette, mais c’est seulement si pour un jour, vous découvrez que vous n’avez droit ni aux yaourts, ni à la farine, parce que sinon, un bon gâteau au yaourt, il n’y a que ça de vrai. D’ailleurs, c’est bien la première fois que je fais un gâteau et qu’il en reste encore 2 jours plus tard (il n’a pas emporté l’adhésion de C&T, donc).
1 sojasun nature (hmmm)
3 pots de farine sans gluten (céréales, riz, je ne sais quoi)
1/2 sachet de levure (j’avoue ne pas avoir vérifié s’il y avait du gluten dans la levure, pas envie d’acheter de la levure à 4€)
1/2 pot d’huile de tournesol
3 oeufs
1/2 pot de sucre
1 pot de sirop d’agave
quelques gouttes d’arôme de vanille
Pfuit, j’ai touillé, et hop, 40 minutes à 180°C, un beau gâteau, un peu sec, mais pas trop mal quand même…
Bilan : je n’ai perdu qu’un seul petit kilo (et encore). Qui a dit « aller simple pour le jean taille rikiki ??? ». Tant qu’il y a du Sojasun…
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2 thoughts on “Dix jours dans la jungle des colopathies : bilan

  1. Il m'a fallu connaître (voir côtoyer à outrance en fait) une colopathe pour découvrir les joies de 1) les magasins bio et 2) les Sojasun.
    J'en tire trois conclusions : 1) l'odeur (toujours elle), 2) il faut vraiment de tout pour faire un monde et 3) tes articles sont vraiment engagés parce que franchement, le Sojasun : euh vraiment ??

    M.A qui est désormais prête à faire la danse du feu en cas de diagnostic d'intolérance au gluten (autrement dit qui refusera corps et âme de troquer ses petits-suisses contre un infâme Sojasun, aussi fraise-menthe soit il…)

  2. C'est parce que tu n'as pas encore goûté le Sojasun Framboise-Passion (et je ne te parle même pas d'Abricot-Goyave !)

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