Cosmétiques et choix existentiels

Lecteur (-trice), tu le sais, je suis une monomaniaque en puissance (un petit aide-mémoire si tu ne le sais pas).
Notamment, j’aime beaucoup collectionner. Qui dit collection, dit cohérence. Or, la Beauty Pétasse, on l’a déjà dit, ressent le besoin irrépressible de tester tout ce qui lui tombe sous la main.
La voici donc avec, dans ses placards, en vrac, une huile démaquillante maison (dont je te parlerai bientôt, pas de panique) qui se bat avec une huile démaquillante Edenens, un gel douche de parapharmacie (La Roche Posay, si tu veux tout savoir) en lutte avec un gel douche So’Bio Etic (dont je parlerai aussi bientôt, que d’articles en perspective), des hydrolats pour se lotionner le visage, soumis à la rude concurrence des lotions ÜNT, une crème Kenzoki et un nettoyant Philosophy, du Cicapeel et du Cicalfate…
Mon rêve inavoué (et vain) est de trouver une seule marque pour laquelle j’aurais un coup de cœur global, et qui contiendrait le démaquillant, le nettoyant, la lotion, le sérum, la crème (etc) parfaits, adaptés à ma peau et à mes envies (j’ai le secret espoir qu’Esthederm puisse être cette marque, puisque toute la blogo la trouve si fabuleuse).
A défaut de réaliser ce rêve, j’aimerais maintenir une certaine cohérence, et éviter de faire s’entrechoquer des produits bio et naturels avec des cosmétiques asiatiques et des produits de parapharmacie.
Mais voilà, entre tous ces produits, mon cœur balance. Force est de constater que je préfère mon huile Edenens à mon huile démaquillante maison (je dévoile le résultat de mon article suivant, est-ce bien malin ?), que je préfère également mes lotions ÜNT à mes hydrolats (même si j’aime beaucoup ces derniers), et que dès que ma peau fait la tête, je rachète un tube de crème Hydrabio de Bioderma. Quand je reçois des nouveautés relatives à la gamme So’Bio Etic, je me dis que quand même, s’occuper de sa peau avec des produits naturels, biologiques, équitables et peu chers, c’est le must. Mais voilà que la semaine suivante, je reçois un énorme colis de Hong Kong avec des masques rigolos et diablement efficaces, qui ne sont ni bio, ni écolos – étant donné qu’ils ont traversé le monde entier pour venir dans ma salle de bain et sont emballés dans 3 kilos de carton et de papier bulle – (et je ne te parle même pas des revues de Sasha qui te donnent envie de te damner pour une lotion), ou encore que je lis, sur le blog de Sapphire pour ne citer qu’elle, une revue dithyrambique sur la gamme Esthederm, justement pour lutter contre les boutons et les cicatrices.
Conclusions (oui il y en a plusieurs) :
1- Pendant quelques temps, tu risques de voir fleurir des comparatifs hétéroclites du type « Le fond de teint Couvrance d’Avène versus la BB Cream au Jasmin de BRTC » ou encore « L’Hydrolat de Géranium sauvage (rha mais non, il n’est pas sauvage, il est Bourbon, c’est honteux de la part d’une réunionnaise, de confondre  de cette manière) versus Cleargen d’ÜNT ».
2- Peut-être qu’à l’issue de tous ces tests, mon cœur balancera définitivement du côté parapharmaceutique, asiatique, biologique ou Estherdermien de la force. Ou peut-être pas.
3- Finalement, choisir des vernis, c’est bien moins compliqué et engageant : on peut mettre du transparent un jour, du rouge-rose le lendemain, du bleu le jour d’après, et changer de marque aussi souvent que de lubie.
Vernis framboise
ModelsOwn - Raspberry Crush (impossible de savoir s'il est rouge ou rose, ça dépend des éclairages. Mais il est trop beau - tout le monde me l'a dit - et tient très bien).


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