Tricot vegan # Maxi Snood et Maxi Bonnet Express

Je n’ai pas beaucoup tricoté cette année : je me suis consacrée à 100% à l’enseignement du yoga et ses à-côtés, tels que la préparation des cours, la communication et présence sur les réseaux sociaux, les formations diverses,  les livres de yoga à lire, et tout l’administratif qu’on oublie un peu… et j’ai forcément délaissé mes hobbies, mon tricot, mon blog…

Après bientôt un an de ce métier à temps plein, je m’octroie maintenant le temps de souffler un peu plus quotidien, le droit de ne pas travailler sans arrêt, l’autorisation de passer 1h à me faire plaisir en tricotant ou en buvant un thé sans rien faire (même si « ‘ne rien faire » n’est pas mon point fort, mais c’est une autre histoire).

Au mois de juillet, j’ai donc décidé de lever le pied et de m’accorder un peu de ce fameux « temps pour soi ». En pleine canicule, j’ai repris mes aiguilles et me suis mise à la recherche de nouveaux projets, après avoir terminé mon troisième (et probablement dernier) pull Benoît, pour ma copine Karine.

Je dois l’avouer : j’ai terminé ce pull dans la souffrance. J’avais peu de temps, et un pull, c’est long. Qui plus est, il est tricoté essentiellement au point mousse, et le point mousse sur tout un pull, c’est un peu lassant à la longue. Dernier point de lassitude : les coutures interminables pour moi. Mon prochain pull sera sans coutures !

Mes envies tricot du moment ? Des projets courts, avec des petits challenges.

J’ai donc choisi un snood avec un très gros fil, et des torsades. J’ai trouvé un patron gratuit hyper joli et bien expliqué, chez Third Piece. Je n’avais jamais fait de vraies torsades, dont le niveau de difficulté est souvent classé « intermédiaire » ou « avancé », niveau que je n’estimais pas avoir. Puisque j’adore les torsades et autres motifs en relief, je me rabattais donc sur des modèles avec des motifs ressemblant à des torsades, sans pour autant utiliser la technique de la torsade. Si vous voulez mon avis après coup, faire de vraies torsades est plus simple qu’essayer de les reproduire avec un motif complexe sur 12 rangs.

L’éternelle question du « Fil à tricoter vegan » s’est alors posée : quel fil taille 12 en matière non animale utiliser pour ce snood ?

J’ai commencé à fantasmer sur la belle laine de Laure, chez WoolKiss, dont je sais qu’elle fait très attention à la provenance de ses laines et cherche au maximum à utiliser du fil éthique, mais la voix du veganisme l’a finalement emporté et j’ai continué ma quête de fil vegan écologique, doux, pas trop lourd (pour rappel, j’avais tricoté un snood 100% coton il y a deux ans, avec un résultat désastreux, lourd, rigide et pas si chaud que ça).

Honnêtement : j’ai encore échoué dans cette recherche et ai opté pour l’alternative la plus proche de ce que je recherchais.

Le fil Barisienne 12 de Bergère de France (Made in France), se tricote, ainsi que son nom l’indique, en taille 12. Je l’ai trouvé par hasard dans une petite boutique vers Chemin Vert alors que je sortais de chez ma coiffeuse préférée. Il a le mérite de répondre à un grand nombre de mes critères (il est vegan, doux, souple, léger, tient chaud et n’est pas fabriqué en Chine) mais il est malheureusement en acrylique (c’est à dire en matière synthétique). Je l’ai choisi en coloris Quartz, une espèce de vieux rose assez clair, même si j’ai regretté ensuite de ne pas avoir pris un gris sombre pour l’hiver (et les potentielles tâches de rouge à lèvres dessus). J’ai eu besoin de 4 pelotes de 150 grammes pour le snood, j’ai suivi à la lettre le patron (on ne rigole pas avec les torsades, surtout les premières !) et j’adore le résultat. Ca m’a pris quelques heures (je n’ai pas compté, mais disons 2 à 3 soirées « série »), et passées les 2/3 premières torsades, les instructions sont assez simples pour continuer de tête, en discutant, regardant un film, sans avoir à relire le patron.

Ce n’est pas forcément un tricot très transportable, vu que c’est assez imposant (il lui faut son tote bag à lui tout seul), mais plutôt un tricot-canapé, donc !

Je vais le refaire en suivant les mêmes instructions, mais avec un fil et des aiguilles taille 8, pour obtenir quelque chose de plus petit, l’enfant-tempête ayant réclamé son snood de l’hiver (pour la version enfant, j’ai un reste de Phildar non vegan, donc je ne ferai probablement pas de retour ici, RDV sur Instagram pour un aperçu des projets que je ne relaie pas ici !).

Avec le reste de fil (j’avais acheté 6 pelotes), j’ai tricoté un bonnet, un peu grand (sachant que je visais un bonnet enfant, c’est un échec), mais rigolo et finalement super confortable (c’est l’enfant tempête qui a fait le pompon, ça lui permet de participer à mon tricot en attendant de pouvoir tricoter elle-même) (ce qu’elle attend avec impatience).

J’ai mixé deux patrons (d’abord le Bonnet Rapido tout en point mousse, puis les diminutions du Bonnet Minute) ; ce bonnet se tricote en une ou deux soirées.