Tout orange

Paraît qu’il va pleuvoir ce weekend. Il faut donc que je me dépêche de publier ces photos printanières, voire même estivales, avant de ne plus être dans l’air du temps (je ne vais pas publier des photos de manucure orange un jour pluvieux, ça va pas la tête ?)

Je ne voudrais pas que vous croyiez que, sous prétexte que je me tartine la figure de rhassoul et d’huiles essentielles, que je n’utilise que des shampoings sans sulfates ni silicones et que je mange végétalien, sans gluten et à indice glycémique bas 95% du temps, ma vie est ennuyeuse.

Eeeeh non, je sais m’amuser, faut pas croire.

Par exemple en mettant des paillettes sur mes vernis oranges.

Puis en décidant d’assortir le vernis au rouge à lèvres (la vraie raison de l’assortiment, c’est que j’ai acheté ce rouge à lèvres lors d’un moment de faiblesse en août dernier – il n’avait pas encore été mis en rayon, la Madame du Sephora me l’a sorti du tiroir en prenant un air de conspiratrice, j’ai cédé à la tentation de posséder cette chose inutile avant sa mise en vente dans le Sephora – même s’il était disponible sur internet par ailleurs, c’est pas pareil) (et comme je me suis dit que le rouge, c’était banal, j’ai pris une espèce de orange, que j’ai porté une fois puis plus jamais) (donc je me suis dit qu’il était temps de rentabiliser mon achat).

Je crois que je l’avais appliqué comme une brute l’année dernière, parce qu’il m’avait semblé très foncé et importable.

Maintenant, je l’aime.

Il est super facile à appliquer, il glisse sur les lèvres (j’ai un autre « faux Chubby Stick » – parce qu’on est dans le dupe de Chubby Stick, là, il me semble bien que le premier sorti en France était celui de Clinique, l’année dernière, et plein de marques ont ensuite décliné le concept du gros crayon entre le rouge à lèvres, le baume à lèvres et l’encre à lèvres – oui, tout ça – d’Agnès B. qui est, si je puis me permettre, tout pourri. La mine se casse, il ne glisse pas mais accroche, le rendu n’est pas naturel et la tenue toute nulle. Je ferai des photos une autre fois, tiens).

Il ne colle pas, ne file pas, ne dessèche pas. Il a une texture baume à lèvres, un rendu presque gloss mais pas trop et une tenue assez remarquable.

Il est modulable en fonction du nombre de couches (et donc une couche vite fait sur du baume à lèvres le matin, c’est très joli, aussi).

En vrai, ils n’ont pas la même couleur, mais je n’ai pas tout le temps la main devant ma bouche, de toute façon. Genre comme là (sachez que j’avais l’air particulièrement débile en prenant cette photo, d’autant que je me suis fait griller par mon collègue de bureau, je crois) (il a eu la décence de ne pas faire de remarque) (ou alors, c’est juste parce qu’il est habitué, et ça craint) :

Maintenant que j’aime mon super crayon à lèvres / rouge à lèvres / gloss (le nom de Chubby Stick est vraiment pratique, quand même) (avec pas loin d’un an de retardement, mais peu importe), il ne me manque plus qu’à faire un crash-test : mon taille-crayon à trois-francs-six-sous est-il assez large pour la bête, ou vais-je devoir investir dans le taille-crayon Urban Decay à 8€, pour la peine ?