Qu’est-ce qu’on mange ? #Semaine malade

Chose promise, chose due : le récap de ma semaine de repas sous la couette (ou plutôt dans mon canapé, je déteste dormir la journée, même malade) (mais parfois je m’endors malgré moi sur mon Kindle) et sans enfant.

Comme annoncé, la variété et la cuisine fine n’étaient pas au programme. DU TOUT. Mais bon voilà : on peut manger vegan sans faire trop d’efforts, malade et sans faire les courses (à condition de pouvoir manger la même chose plusieurs fois de suite sans se lasser, ce qui est heureusement mon cas). Illustration.

Lundi matin au réveil, après m’être fait charcuter le bras au laboratoire (mes veines qui roulent, mon boulet) je me suis fait un chocolat chaud et je suis rentrée chez moi attendre l’heure du déjeuner (et de mon RDV chez le médecin). Heure qui m’a trouvée sur le canapé, en plein épisode du Bureau des légendes et incapable de me lever. Résultat : j’ai commandé indien sur Deliveroo : dahl de lentilles et beignets de pomme de terre.

dahl lentilles

L’après-midi je suis allée chez le médecin, parce que ça faisait 3 jours que je me traînais des symptômes bizarres et pénibles. Le problème quand tu as des antécédents cancéreux et des maladies auto-immunes dans la famille, c’est que quand les symptômes sortent du cadre de la gastro / bronchite / grippe, ça panique vite. Côté patient ET côté médecin. Résultat, j’ai passé ma semaine à faire des prises de sang et scanner, et j’ai un tout petit peu stressé. Je ne fais pas durer le suspense : j’ai chopé un méchant virus qui m’a mise KO pendant 10 jours, mais rien de grave.

Le soir, j’ai mangé des restes du frigo avant que ça ne périme, parce que j’avais faim mais pas un appétit de dingue, donc ça m’était égal que ce soit délicieux ou non : salade de betteraves, salade d’endives, steak de soja aux algues et tartines de fromage vegan. C’est l’équivalent vegan et de saison de l’époque où je ne cuisinais pas et où je mangeais un steak haché de boeuf avec une salade de tomates cerises, en fait.

Mardi midi, j’ai retrouvé juste l’énergie de faire cuire un petit truc en me disant que ça me ferait la semaine, ce qui a à peu près été le cas. J’ai fait cuire de la polenta et des petits pois (surgelés), réchauffé des tomates surgelées au micro-ondes (pas l’idée du siècle), et émietté dessus du tofu fumé. Avec du cheddar vegan et de la purée d’olives vertes. Pas mal (surtout grâce au cheddar et aux olives, ne nous mentons pas).

Polenta Bowl vite fait
Polenta Bowl vite fait

Le soir, j’étais un peu fiévreuse et je n’arrive pas du tout à me souvenir de ce que j’ai pu manger, à part un velouté de topinambours qui datait de la semaine d’avant. Je sais que je n’ai pas fait de photo. Mais bon voilà.

Mercredi matin, je me suis réveillée moins cassée que les 4 jours précédents alors j’ai décidé que j’allais faire des crêpes, voulant profiter un peu de ces matins calmes en pyjama à la maison, malade ou pas malade. C’était hyper cool, d’autant que j’ai suivi la recette d’Absofruitly qui implique une préparation et un effort très minimes (parfait pour moi, déjà en temps normal, mais encore plus en temps de maladie) (et pas de temps de repos) (après 7 ans de yoga, la fille n’a toujours pas la patience d’attendre 30 minutes pour des crêpes). Elles étaient bonnes et je me suis fait un énorme petit déjeuner.

Petit déj qui fait rêver
Petit déj qui fait rêver

Résultat des courses, j’avais cramé toute mon énergie alors le midi, j’ai choisi la méthode zéro effort : j’ai remangé exactement la même chose que la veille (j’ai pas mis les tomates parce que trop berk, à la place j’ai réchauffé un palet d’épinards surgelés au micro-ondes, nettement meilleur) (si comme moi on a une passion pour les épinards, sous toutes leurs formes). L’après-midi, après une 2ème session au labo, j’ai fait des mini courses pour avoir du nouveau tofu et un peu de fruits et légumes. Résultat de ces folies, je suis rentrée complètement crevée (l’anémie, ça ne pardonne pas) et j’ai oublié toute idée de faire à manger. Cher&Tendre étant rentré tard, on a un peu galéré pour se faire livrer à manger, d’autant que l’un de mes restos préférés (Distrito Frances, un mexicain « fusion » qui fait des choses assez vegan friendly) avait cessé de livrer dans notre zone (la déception ultime) (déjà que Hank Burger nous avait fait le coup il y a 6 mois) (alors qu’on est à 15 minutes à pied, j’aimerais bien savoir comment ils délimitent leurs zones de chalandise). On a fini par se rabattre sur Sushi Shop, qui nous a vaillamment livrés à 22h30. Makis aux légumes, à l’avocat, salade d’algues et edamame : des valeurs sûres. Et puis une crêpe au sucre au dessert.

Jeudi, je commençais à fatiguer de la polenta, alors j’ai (un peu) varié mon déjeuner : porridge salé, bien sûr ! Dessus j’ai mis des épinards, des graines germées, des endives, du tofu basilic, du vegusto et de la purée d’olives. Et pas mal de smoked tabasco (on sait jamais, peut être que ça tue les microbes).

porridge salé

Le soir j’avais RDV au scanner. Alors les scanners de contrôle, je ne vous cache pas que ça ne me réjouit jamais trop. Ce truc qui scanne ton corps et décrète que oui, tu as un nodule à tel endroit : gloups (plus l’injection du produit, avec mes veines pourries, qui m’a encore rajouté quelques bleus, histoire que je ressemble vraiment à une junkie à la fin de la semaine). Bon en l’occurrence, tout allait bien, la théorie du vilain virus commençait à se confirmer. Comme Paris est (parfois) une ville merveilleuse, mon scanner se situait à 5 minutes à pied de Kapunka, restaurant qui fait (notamment) des super pad thaï, dont un végétalien (sans oeufs, sans nuoc mam) (donc oui, dans le végétarien, il y a les deux…). J’ai donc pris un pad thaï à emporter et hop à la maison (j’avais depuis belle lurette terminé Le bureau des légendes et étais en plein Outlander, Saison 1).

pad thaï

Vendredi, après le classique thé/chocolat (normalement je mange plus que ça le matin, mais bon comme je me suis réveillée un peu tard et que je n’avais pas d’effort physique à faire, ça m’a suffi) j’ai refait un porridge salé (comme je le disais au début, je me lasse assez peu des choses, je peux manger pas mal de fois le même repas – si je l’aime). Avec les mêmes ingrédients puisque je n’allais pas ouvrir un autre tofu ou un autre fromage. Il y avait bien une botte de poireaux qui me narguait dans le frigo (« Tu pourrais bien faire une petite poêlée vite fait ? ») mais aucune énergie. Donc épinards au micro-ondes et graines germées, hop la.

Le soir, on avait RDV pour dîner avec des amis, heureusement dans un resto très près de chez moi. Où j’ai mangé plein de dim sums vegan. Délice.

Samedi matin, c’était le début DU weekend sans enfant (parce que toute la semaine, même si j’étais arrêtée, j’entendais le réveil de Cher&Tendre et me rendormais rarement, donc j’étais debout vers 8h30-9h). Du coup, j’ai fait une looooongue nuit et me suis réveillée à 12h30, pour la première fois depuis… je préfère ne pas compter. Mais il n’est pas impossible que ça se compte en dizaine de mois. Du coup au réveil, c’était déjà l’heure de déjeuner. Et bon… j’ai refait un bol de polenta, avec les mêmes ingrédients que sur mon porridge de la veille (je vous ai dit que je me lassais peu et étais très flemmarde) (et fatiguée).

Le soir, je me suis risquée à sortir un peu plus loin de chez moi (15 minutes à pied) et ai retrouvé ma copine Faustine pour boire une bière (grosse folie) et manger un mezze. Le mezze proposé n’était pas vegan (on était dans un bar à bières/resto tout à fait traditionnel, pas bio ni vegan), il y avait donc de la féta mais elle se triait assez facilement. Pour le reste, c’était vegan, donc je me suis régalée avec des olives, poivrons marinés, falafels, houmous et un truc dont j’ai oublié le nom mais qui est un mélange de tomates, poivrons et amandes mixés, HYPER BON. Et des frites.

Dimanche, profitant de ma dernière grasse matinée avant… disons longtemps, je me suis levée à pas loin de midi. Et j’ai bu du thé en attendant de trouver l’énergie et la motivation de préparer à manger. Motivation qui n’est jamais venue alors je me suis contentée de manger des tartines parce que Cher&Tendre avait rapporté du pain frais. Le pot de tartare d’algues y est passé. Et puis un peu de margarine et confiture de goyavier de la Réunion aussi.

L’après-midi, j’ai préparé des crêpes pour le retour de ma progéniture, trop fière d’avoir enfin trouvé une recette. Ladite progéniture, après m’avoir dit « j’ai pas envie de te raconter mes vacances » m’a annoncé qu’elle préférait un oeuf à la coque (faites des gosses). Elle a donc mangé son oeuf à la coque pendant que je me faisais un repas « crêpes salées » (chez l’une de mes tantes de la Réunion, on mangeait des crêpes tous les dimanche soirs quand j’étais petite) (par contre le vendredi, c’était poisson) (devinez quel soir j’y allais) (en vrai j’y allais souvent le vendredi aussi, avant d’aller en boîte avec mes cousines) (ça ne me rajeunit pas, ces souvenirs). Ce repas crêpes était un peu décevant parce que je manquais de similis ou encore de petite poêlée de légumes et que j’étais bien trop fatiguée après mon expédition à la gare pour préparer autre chose. Alors j’ai juste mis ce que je trouvais dans le frigo, dans mes crêpes : un reste de vegusto, du fromage vegan à tartiner, des graines germées. C’est quand même toujours bon, les crêpes. En dessert, mon enfant a daigné manger une crêpe au sirop d’érable. Et j’en ai mangé deux (j’ai dit semaine malade, pas semaine régime).

La semaine d’après, j’ai tenté de reprendre du poil de la bête.

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3 thoughts on “Qu’est-ce qu’on mange ? #Semaine malade

  1. A te lire je serais curieuse de connaître ce que l’homme mange si tu lui piques les légumes surgelés ! (Je me demande aussi pourquoi il ne t’a pas fait à manger, mais c’est ta vie privée 🙂 )
    En bientôt 8 ans de travail je n’ai été arrêtée qu’une fois, … 2 jours lors de ma deuxième semaine de travail bravo ! J’ai de la chance d’avoir une santé de fer, et de n’être que rarement clouée au lit.
    Par contre, je suis aussi moins exigeante sur mes repas quand je les fait seule, je suis capable de mélangez des restes que je n’aurais pas proposés si je partageais le repas avec mon chéri.

    • Haha alors il ne mange pas trop de légumes surgelés, il est plutôt « traiteur », lui, en fait.
      Hmmm pourquoi il ne m’a pas fait à manger, c’est vrai ça mince ?! En fait, deux principales raisons. La première c’est qu’il a la flemme et qu’il a facilement recours à la commande internet. Au centre de Paris, il y a plein d’options, mais ça ne me convient pas toujours (trop cher, pas vegan, pas envie d’un burger mais de légumes…). En fait j’aime bien manger des trucs faits maison, même si c’est pas de la gastronomie fine (genre un bon vieux dahl) et je n’aime pas payer 10€ pour un dahl que je peux faire pour 2€ le coût de revient par personne (même pas).
      La deuxième c’est que même s’il avait surmonté cette flemme et son désintérêt pour la cuisine végane, cette semaine-là, il a bossé jusqu’à 21h tous les jours (heureusement que notre fille était en vacances du coup). 🙂 Rha oui la santé de fer, c’était pas pour moi cette année ! J’ai des hivers plus durs que d’autres, l’un des pires avait été celui où j’avais commencé mon nouveau boulot aussi : je devais prendre les transports en commun en heure de pointe pour la première fois depuis 5 ans et j’étais sous antibio (traitement anti-acné), du coup pfiou le système immunitaire ! Et puis cette année, j’ai enchaîné, aucune idée de la raison. Mais c’était bien pénible !

  2. héhé je m’étais posé la même question 🙂 j’espère que tu vas mieux aujourd’hui, je vais lire de suite ton autre article – hiver difficile aussi pour moi, j’enchaîne angine sur rhume depuis trois mois je suis épuisée – bon courage !

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