Qu’est-ce qu’on mange ? # Restos pas au top

Ma quête d’une alimentation « maison » se poursuit, et ça devient de plus en plus facile, pour ma plus grande joie (en revanche, le taux de photos moches est proportionnellement inverse à mes repas pris au restaurant).

Lundi

Déjeuner : Des muffins (je fais toujours la même recette, issue du livre Green Life de Victoria, et véganisée par mes soins, qui est à peu près – ou strictement, je ne sais plus – la même que celle-ci) et de la soupe de courgettes après le cours de yoga du midi. J’ai eu la riche idée (il faut bien se jeter quelques fleurs des fois) de mettre des câpres dans les muffins. Maintenant que la saison des courgettes touche à sa fin, je vais devoir trouver un autre légumes à râper dedans pour le côté moelleux. Je vais tester avec du potimarron, je suppose.

muffins végétaliens

Dîner : Tu sais que ta semaine va être raide quand l’enfant tempête t’a tellement épuisée le lundi que tu ne rêves que d’une chose le lundi dès 19h30 : un dîner et un verre de vin. Alors dîner rapide (semoule à la marocaine de chez Priméal, tofu brouillé express, avocat écrasé, feta vegan et épinards vapeur – le tout était prêt depuis la veille, ce n’était que du réchauffage, sauf le tofu qui m’a vraiment pris 3 minutes) arrosé de Sriracha et coriandre, ainsi que d’un verre de vin rouge.

dîner vegan rapide

Mardi

Déjeuner : Un petit échec à ma politique du 100% maison, sauf pour les vrais repas à l’extérieur entre amis. Je devais déjeuner avec des copines et n’avais donc pas apporté de lunchbox, mais comme notre déjeuner est tombé à l’eau, j’ai finalement du aller m’acheter à manger. J’en ai profité pour prendre un plateau bento à Tofuya, que j’ai cent fois plus apprécié qu’à l’époque où j’y allais, mécaniquement et faute de mieux, trois fois par semaine.

Dîner : Légumes grillés et fromage de patate. J’adore ce « fromage » et pour une raison que j’ignore, je n’en ai quasiment pas mangé l’année dernière. Je suis à peu près la recette de Pigut, ici. Plutôt que de napper des pâtes de cette « sauce fromagère », j’ai terminé la plupart des légumes du bac de mon frigo en les faisant rôtir au four : courgettes, brocolis et carottes. Parfait.

légumes rotis

Mercredi

Déjeuner : Réveillée en sursaut et très en retard, je n’ai pas eu le temps de transvaser des repas dans des boîtes. J’ai donc attrapé deux boîtes prêtes dans le frigo : de la soupe et des muffins, encore !

Dîner : Soirée à la Brasserie 2ème Art (l’un de mes endroits préférés à Paris), avec mes copines vegan. Du coup : pizza (j’ai partagé avec l’une de mes copines et ai donc pu goûter 2 pizzas différentes, toutes les deux super bonnes).

Jeudi

Déjeuner : Encore le même déjeuner après avoir donné un cours de yoga, heureusement que je ne me lasse pas de ces muffins. En revanche j’en avais un peu assez de la soupe de courgettes alors j’ai mis plein de feta vegan dedans.

Dîner : Soirée au travail ou plutôt apéro dînatoire avec tous mes collègues sur une péniche. Des olives, des tomates cerises, des chips… et puis au moment où les plateaux de fromage/charcuterie sont arrivés et que j’ai failli céder lamentablement au fromage, une collègue m’a dit « je suis devenue vegan, après notre conversation il y a quelques temps. J’ai apporté une terrine végétale si tu veux ». J’avais déjà bu 2/3 verres de vin, j’ai failli pleurer d’émotion.

Vendredi

Déjeuner : J’avais rendez-vous avec Mélanie pour préparer notre cours dans le magnifique auditorium de Radio France le dimanche, mais comme ma fille était malade, j’ai du rester chez moi. Mes amies étant fantastiques, Mélanie nous a rejointes à la maison, bravant la distance et les microbes de l’enfant-tempête. On a terminé tous les restes du frigo : de la semoule marocaine, de la feta vegan, des légumes grillés, du fromage de pommes de terre, de la soupe de courgettes et aussi des Gyozas Picard pour compléter.

table vegan
Le déjeuner bordélique sur table trop petite

Dîner : Curry de légumes et riz. Tout est parti d’une consultation du site Foodchéri, qui livre à présent des mini-plats pour les enfants. Il y avait un curry crémeux de légumes à la carte et je me suis dit « euh jamais je ne fais manger ça à ma fille, c’est même pas la peine d’essayer ». Du coup j’en ai fait un pour moi, et j’ai tenté de lui faire goûter. Elle a dit « Z’ai goûté et z’aime pas » parce qu’à la maison, on goûte avant de dire qu’on n’aime pas (comme elle était malade, rien ne lui plaisait trop, il faut dire).

curry légumes végétal

Samedi

Déjeuner : Rien qu’à y repenser, mon agacement revient (si ça ne vous intéresse pas, sachez que j’ai mangé une petite salade vietnamienne, du « poulet » à la citronnelle et des nouilles sautées, le tout très bon, et passez au dîner, parce que je vais m’épancher un peu).

resto asiatique végé

Je trouve que vivre à Paris, c’est chouette pour les super restaurants, et notamment l’offre végétarienne et végétalienne de plus en plus fournie. Mais il y a une chose que je déteste vraiment : les restos qui veulent rentabiliser chaque centimètre carré de table, refusent les réservations, laissent leurs clients poireauter dehors. Je trouve que manger au restaurant, c’est cher, et qu’on ne fait pas attendre un client 30 minutes dehors, on n’est pas en boîte de nuit (et même là…). Bref pour moi un repas au resto – et à 25€ en moyenne l’entrée/plat/boisson, c’est pas un tarif « fast food », hein – c’est une occasion « cosy », pas un plan galère et je boycotte fermement tout restaurant « hype » qui refuse les réservations et est toujours blindé.

Donc samedi, j’avais rendez-vous chez Vegebowl avec mes copines, pour l’anniversaire de l’une d’elle qui adore cet endroit. C’est plutôt « cantine » que « cosy », mais c’est sympa, très bon, pas prise de tête. Mais au moment de m’y rendre, je m’aperçois qu’ils sont fermés le midi du weekend. On décide donc, à la dernière minute, de se rabattre sur Tien Hiang, restaurant asiatique végétarien/quasi vegan à la carte relativement similaire.

Alors que je suis sur la route, j’appelle pour éviter une déconvenue et apprend que Tien Hiang ne prend pas de réservation. On m’indique assez sèchement, en réponse à ma question, qu’on ne peut pas me garantir qu’il y aura de la place dans 15 minutes, avant de concéder que là tout de suite, il y a 4/5 tables vides. J’arrive la première, il reste encore 3 ou 4 tables dans le restaurant, mais voilà : on ne donne pas de table si le reste du groupe n’est pas arrivé. J’ai donc eu le droit d’attendre 10 minutes debout au milieu du restaurant (je n’ai pas fait d’effort pour me mettre dans un petit coin sans gêner le passage, croyez-moi) que mes amies me rejoignent. Quand la 2ème personne est arrivée, le refus de nous laisser nous installer à été réitéré, parce qu’on ne pouvait pas « bloquer » une table pour 3 alors qu’on était 2… Je suis d’une nature assez bonne poire et polie mais là j’étais quand même outrée et j’ai fini par exiger une table (qu’on nous a « exceptionnellement » accordée) (la seule raison pour laquelle je ne suis pas partie, c’est qu’il était 13h, que j’étais affamée et que ma copine dont c’était l’anniversaire se réjouissait depuis plusieurs jours de manger asiatique végé). (Ensuite, comme il y avait beaucoup de monde, on a attendu 20 minutes que quelqu’un vienne prendre notre commande). Sinon c’était bon, mais pas autant qu’à Vegebowl et même si ça avait été le meilleur repas de ma vie : je ne mets plus les pieds là-bas.

[Fin de l’aparté]

Dîner : Manger maison de manière économique, c’est AUSSI parfois manger les choses qui nous font un peu moins envie. La veille, ma fille était malade et n’avait pas touché au porridge aux épinards que je lui avais fait. J’ai donc fini par manger ce porridge qui avait un peu séché au frigo depuis 24h, avec pleiiiin de féta vegan dessus (cette féta n’est pas inépuisable, on venait d’en refaire – je dis « on » car l’enfant-tempête considère qu’elle m’aide en mangeant les lupins au fur et à mesure et en léchant les ustensiles recouverts de féta pour les nettoyer).

féta végétale marie laforet
(Quand je trouve, en regardant la photo, l’endroit précis où l’enfant tempête s’est brûlée avec sa soupe alors que j’ai passé 5 minutes à chercher en lui mettant la main sous l’eau…)

Parenthèse féta : elle est délicieuse en soi. Mais même si je suis un être d’habitudes, ça fait environ 1 mois que j’en mange toutes les semaines alors je me suis dit que je pouvais commencer à varier un peu la recette de base. J’ai mis du paprika fumé dedans (j’avais envie d’acheter du paprika fumé depuis très longtemps mais n’en trouvais pas, j’ai fini par commander sur Boutique Vegan. J’ai pris le « Mittelscharf » (ou Medium, quoi), ça pique vraiment peu, ma fille en a mangé) : c’était délicieux.

Donc : porridge aux épinards, avec des tomates cerises dessus et du fromage végétal. Le repas d’un enfant de trois ans, avec option Sriracha et Verre de vin.

Dimanche

Déjeuner : Après les cours de yoga du matin pour l’évènement à Radio France, Mélanie et moi avons décidé de profiter du beau temps et de manger dehors, dans Paris. La belle idée. Prises par le temps, nous avons du opter pour un resto au hasard (avec comme exigences une place en terrasse et des options vegan), rue des Archives, et avons fini dans un truc bio sans gluten. Où on a pris une formule avec un jus pressé healthy, un curry bon mais aux proportions assez limitées et un porridge de chia – très bon – pour 16 euros. Un peu décevant et cher.

Dîner : Je me suis rattrapée sur le dîner (j’avais aussi mangé des tartines de feta au goûter parce que le curry de légumes m’avait permis de tenir environ 3h) avec une salade « pseudo-César » maison. Comme j’avais exceptionnellement fait les courses à Monoprix, j’avais acheté les similis que j’adore de la marque Céréal : cordon bleu et nuggets vegan.

sauce césar végétalienne

Pour la salade pseudo-César : de la verdure (ici feuilles de chêne et pousses d’épinards), des crudités (concombre, champignons et tomates ce jour-là), un truc un peu salé pour remplacer le parmesan (olives noires ici), de l’avocat (tout à fait optionnel mais si bon), des tranches de nuggets et cordon bleu et de la sauce césar qui fait toute la différence (sur les conseils de mon experte culinaire, aka Deborah les bons tuyaux, j’ai suivi la recette de Oh She Glows). Bah on s’est battus sur la fin de la sauce, avec Cher&Tendre.

Cette semaine était un peu placée sous le signe des restos décevants (mis à part la Brasserie 2ème Art, une valeur sûre). Je suppose que c’est parce qu’une fois qu’on fait attention à ce poste de dépense, on est plus vigilant et exigeant quant aux endroits où on décide finalement de manger : en me limitant volontairement à 2/3 repas à l’extérieur par semaine, j’ai envie que ce soient des repas très bons, dans un cadre sympa, forcément. Finalement, plus je mange chez moi, ou apporte des repas fait-maison, et plus ça me satisfait. Au-delà de l’aspect purement financier, je suis vraiment contente de ne pas avoir à galérer le midi pour « chercher » un repas vegan-friendly, d’hésiter à ajouter ou non tel ou tel accompagnement parce que « ça fait cher la portion de haricots verts, mais sinon y a pas de légumes », de manger ce que j’aime (le nombre d’endroits où l’option vegan est une salade quinoa/chou cru me désespère)… et j’apprécie d’autant plus les petits restos délicieux et cool, à condition qu’ils le soient !

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4 thoughts on “Qu’est-ce qu’on mange ? # Restos pas au top

  1. Avec l’invasion de pommes de terre de l’AMAP que je ne mange jamais assez vite, il faut que je fasse cette sauce fromagère de PIGUT, je crois l’avoir testée en plus à l’époque ! Trop cool la collègue devenue végane (et surtout prévoyante) !
    A Paris il m’est arrivé d’être refusée parce que j’arrivais en retard pour la réservation, j’ai un peu parlementé, et je me souviens qu’en regardant ma montre on avait quasi 25 minutes de retard donc j’ai lâché l’affaire (on avait fini « trop tôt » notre premier verre, on en avais repris un autre … et voilà :-D)
    C’est fou, pour ton resto healthy du dimanche midi, ils se font quand même plaisir et surfent sur le bio/sans gluten en proposant de tels prix. Ils savent que t’as pas trop trop le choix donc ils gonflent les prix. Mais qu’ils nous nourrissent au moins !
    Je me suis acheté les émincés soja/blé de Cereal, mais j’avoue que nuggets et cordon bleu ça ne me donne pas envie (je n’en mangeais pas quand je mangeais de la viande), mais dans cette salade ça donne envie. Faudra que j’aille voir à monop un de ces 4 (quand mon frigo sera vide de similcarnés).
    Et je suis d’accord avec toi sur l’attente sur les restos. Cet été en vacances on gardait la maison de belle-maman, on a fait quelques restos le midi quand on était en vadrouille, j’ai passé du temps à chercher (et trouver) de bons restos, car j’avais envie de me faire plaisir, pas que de me nourrir. Et surtout, quand tu cuisines maison, tu vois quand un resto n’est pas hyper original, ou a des produits de qualité moyenne …

    • Oui, arriver très en retard ça peut justifier le refus de la table, je comprends… mais les systèmes de « zéro résa et pas possible de boire un verre en attendant tes autres amis », ça nuit vraiment au côté « moment cool » pour moi ! Genre t’as l’impression qu’il faut être efficace, rentabiliser, et dégager vite quoi (si t’as pas le droit de prendre un verre avant, tu imagines bien que siroter ton vin alors que des gens attendent à la fin de ton repas n’est pas une option non plus !).
      Ah oui moi je suis une amatrice de junk food dans l’âme, les cordons bleus, j’aime tellement, je me retiens d’en acheter chaque semaine mais bon. 🙂

  2. comme je te comprends, pour moi les repas au resto c’est vraiment rare, peut être une fois par mois, autant dire que je suis hyper exigeante, si c’est pas bon, si le service est minable, autant dire que je ne pars pas sans que ça se sache !! si en plus c’est blindé, bruyant, ça m’est déjà arrivé de partir après avoir payé le coca que j’avais commencé à siroter, mais le resto pour moi c’est un moment plaisir, de préférence au calme afin que je puisse savourer mon plat sans devoir manger en 4 minutes pour me barrer et retrouver le calme de chez moi … j’amène quasi tous les jours ma gamelle au boulot parce que de toute façon j’ai pas forcément le temps de sortir non plus, ça me permet de faire des économies et d’aller au resto sushis avec bonhommet 🙂 bon dimanche !!

    • Oui voilà, à Paris le resto c’est vite devenu un truc équivalent à la cantine. Comme si manger pour 15/20/25 euros était un acte quotidien et non un plaisir qu’on s’offre, quoi. J’ai longtemps fonctionné comme ça, les salaires parisiens le permettent – à peu près – et tu vas manger à la brasserie tous les midis parce que c’est comme ça, quoi. Sauf qu’en fait j’ai envie de mettre mes sous ailleurs, je ne vais bientôt plus gagner ledit salaire parisien, alors si je paie 20 euros mon repas, au lieu du coût de revient de 3/4 euros de ma salade / soupe / plat maison, bah je veux que ce soit chouette, pas juste un moyen de me sustenter quoi ! 😀

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