Qu’est-ce qu’on mange ? # L’été indien

Vous allez penser que je suis complètement obsessionnelle, avec mes histoires de saisons. C’est que, voyez-vous, plus je lis, étudie, apprends et pratique autour de la médecine traditionnelle chinoise et ses mises en pratique, plus tout me semble parfaitement s’imbriquer, prendre sens et devenir évident. Comme si toutes les réactions de mon corps et de mon esprit, et parfois même celles de mon entourage, s’expliquaient plus facilement.

(ces repas sont ceux d’il y a quatre semaines, l’automne était encore bien loin !) (cela vous donne aussi une bonne idée du temps que j’ai à consacrer au blog ces jours-ci, le brouillon étant prêt depuis 15 jours sans que je trouve les 45 minutes nécessaires pour finaliser l’article)

Lundi 3 septembre

Quitte à passer pour une mauvaise mère, je dois confesser que c’est avec joie que j’ai déposé l’enfant-tempête à l’école après 8 semaines de vacances d’été. La dernière semaine était particulièrement laborieuse, puisque nous étions rentrés de vacances et que je devais jongler entre la reprise de mon travail de freelance (c’est à dire les horaires gruyères et la possibilité d’accumuler le retard sans que personne ne m’engueule) et une enfant qui pleurait pour ne pas aller au centre aéré. Lundi, donc, elle est allée à l’école et j’ai retrouvé le chemin des studios (même si j’ai un peu pleuré après l’avoir déposée chez les Moyens).

Déjeuner : Au terme d’une pratique d’une heure quinze qui m’a semblé intense après 1 mois de « Yoga sous Parasol » et un cours en entreprise à la pause déjeuner, j’ai repris mes habitudes : le porridge salé express en rentrant à 14h30.

porridge salé

Des flocons d’avoine cuits avec de l’eau, du tamari et du gojuchang (une pâte de piments rouges coréenne), sur lesquels il y avait du fromage vegan au soja (Sojami), du tofu Black Forest (légèrement fumé mais pas trop, mon préféré), des champignons revenus à la poêle et un peu de pesto vegan délicieux aux noix de cajou (acheté au magasin bio).

Dîner : Ayant annulé mon cours en entreprise pour passer la première soirée d’école avec l’enfant tempête, j’ai eu le temps de cuisiner un curry thaï que j’ai adoré. J’ai changé deux choses dans mon curry : j’ai arrêté d’acheter de la pâte de curry toute fade au supermarché ou magasin bio et utilise la pâte qui arrache du magasin asiatique (en l’occurrence, ma mère l’avait achetée chez Eurasie près de Bordeaux). J’ai également arrêté d’utiliser la ridicule briquette de lait de coco qui me désespère quand je déguste mon curry liquide : j’utilise maintenant de la crème de coco. A part ça, comme d’habitude, je mets les légumes que je trouve et qui sont de saison ou dans mon congélateur (en l’occurrence : pommes de terre, courgettes, champignons, petits pois et tofu fumé même si ce n’est pas un légume). Avec du riz.

Mardi

Déjeuner : Mon entreprise habituelle du mardi midi n’ayant pas encore repris les cours, j’ai pu aller pratiquer en fin de matinée et suis rentrée affamée pour le déjeuner. Résultat : repas express avec le contenu du frigo, soit un petit bol de soupe de potimarron (les légumes jaunes et orangés, à la saveur sucrée, sont les légumes par excellence de l’été indien, donc pas la peine d’attendre l’automne, si mon corps en marre des tomates et préfère de la soupe, qui suis-je pour refuser ?), un reste de champignons poêlés, et du fromage vegan (Joséphine de Jay&Joy, délicieux) sur des tartines Pain des Fleurs à la Châtaigne.

ce à quoi mes repas ressemblent honnêtement quand je rentre à 14h30

Dîner : Rentrée de cours aux alentours de 21h30, j’ai mangé du curry thaï avec un reste de pâtes de l’enfant tempête. On fait avec ce qu’on a.

Mercredi

Déjeuner : Demi-journée chargée puisque le mercredi, j’ai trois cours entre 7h45 et 13h30 (à trois endroits différents dans Paris, donc ajoutez 2h de transports). Sur le chemin du retour, mon estomac gargouillait (il était environ 13h50 et j’avais mangé 3 petites galettes de flocon d’avoine/banane à 9h30) (ces galettes sont par ailleurs mon nouveau petit déjeuner préféré, la recette vient du livre Healthy Vegan de Marie Laforêt) et je passais mentalement en revue le contenu des placards et du frigo. J’en suis arrivée à la triste conclusion qu’il n’y avait rien de prêt, à l’exception du curry que j’avais déjà mangé la veille au soir. Du coup, j’ai acheté un avocat et du pain sur la route, et j’ai fait de l’avocado toast maison (avec 4 champignons qui restaient de la poêlée, et aussi un bout de camembert Joséphine).

Dîner : Pendant que l’enfant-tempête jouait avec sa copine/voisine, mon père (de passage à Paris) et moi avons préparé une soupe de potimarron pour 10 personnes (1,7 kilos de potimarron), qui leur a servi de dîner, et à nous d’entrée. Le repas a été complété par une commande Foodchéri (un burger vegan pas mal mais pas folichon non plus, pour moi).

Jeudi

J’ai eu 34 ans (ce qui était un soulagement car comme ça faisait longtemps que je disais déjà « j’ai 34 ans », j’avais eu quelques semaine auparavant un léger moment de doute sur mon âge, en pensant que j’allais fêter mes 35 ans, mais un rapide calcul m’a confirmé que non).

Du coup j’ai mangé des trucs bons toute la journée.

Pour le petit déjeuner, Deborah m’a cueillie à la sortie de mon cours de yoga matinal et je me suis régalée d’un toast avocat de chez Cloud Cakes (il faut l’attendre un peu longtemps, mais c’est l’un des meilleurs de Paris à mon goût, si on fait abstraction de l’haleine « échalotes », qui s’incruste un peu ensuite), et d’un croissant.

Déjeuner : Entre deux cours, j’ai pris un curry au tofu chez Liife, et me suis quand même arrêtée chez Cloud Cakes pour un brownie au chocolat d’anniversaire, que j’ai mangé au studio en faisant trèèèès attention à ne pas en mettre sur les canapés de Yuj.

Dîner : A l’origine, je voulais aller manger chez Monsieur K Vegan. C’est tout petit, mais mignon, c’est HYPER bon (c’est de la cuisine thaï, j’ai une vraie passion pour la cuisine thaï, je pourrais en manger tous les jours sans me lasser) et on y a passé pas mal de temps entre copines début août. Du coup j’avais appelé à l’avance pour réserver une table de 12, correspondant grosso modo à tout le restaurant. J’étais tombée sur une femme qui m’avait indiqué qu’a priori c’était bon, mais qu’elle me rappelait en cas de problème. Comme je suis du genre paranoïaque pessimiste, je sentais arriver le plan foireux, et j’ai rappelé deux fois entre temps, laissant mon numéro pour être bien sûre que la réservation avait été faite. Evidemment, personne ne m’a rappelée et quand je suis arrivée sur place à l’heure du RDV le jeudi soir, les tables étaient occupées et il n’y avait pas assez de place pour 12. Tout s’est à peu près bien terminé, puisqu’on a pu avoir une grande table chez Monsieur K, à quelques rues de là, qui propose des options vegan (mais pas que), malgré des prix nettement supérieurs à ceux de Monsieur K Vegan (comptez 25 euros le Pad Thaï). C’était délicieux, repas et vin confondus, et j’ai passé une soirée cool, ce qui est donc le principal.

Vendredi

Je ne vais pas mentir : c’était une journée difficile (alors même que j’avais l’impression d’avoir bu raisonnablement la veille, ça doit être la vieillesse).

Déjeuner : un énorme bol de soupe de potimarron et mille tartines (avec du gorgonzola dessus, je suis incontrôlable quand j’ai une gueule de bois et du gorgonzola dans mon frigo).

repas mtc septembre

Dîner : apéro dînatoire entre copains, j’ai mangé des tartines de guacamole et houmous (j’ai aussi mangé des crudités), et plein de Gyozas aux légumes (ceux de Picard, que j’adore). Et du vin rouge, évidemment.

Samedi

Déjeuner : RDV avec petite famille et amis au restaurant après les trois cours du matin. On était au Cadoret, pas hyper vegan (je crois même qu’il n’y a pas d’options végétariennes à la carte et qu’ils les ont faites juste pour moi, mais je doute qu’ils puissent faire grand chose si on leur demande de retirer le beurre). Du coup, j’ai mangé du maïs grillé hyper bon en entrée (il était un peu pimenté, carrément dingo, mon nouvel objectif dans la vie est de faire griller du maïs chez moi – je ne l’ai jamais fait), puis une assiette de légumes très bons, avec un oeuf poché dessus. Comme je n’étais plus à ça près et que j’avais encore une légère gueule de bois (et mes règles)… bah j’ai pris du fromage pour terminer mon repas.

Dîner : J’ai terminé le curry thaï du lundi soir.

Dimanche

Déjeuner : C’était apparemment la semaine « Je suis déçue par mes restos préférés ». A ma demande, on est allés manger chez Bob’s Bake, où LE plat qui m’intéresse est le « Veggie Rice », un curry de légumes avec du riz, très bien préparé (je vous l’ai dit, je pourrais manger du curry – avec joie – à tous les repas). Sauf qu’à 13h30, ils avaient été dévalisés en Veggie Rice, et aussi en « Bob’s Bowl » et la dernière option vegan était une salade de quinoa. Ai-je déjà mentionné mon aversion pour la salade de quinoa ? Résultat : j’ai pris le « Egg Sandwich » avec des frites.

Dîner : Ma version du dîner « Super flemme mais relativement sain quand même » : un bol de légumes vapeur de chez Picard, avec un filet d’huile (j’ai mélangé Olive et Chanvre), de la levure maltée, et du tofu (c’était un tofu super bon à la ciboulette).

La prochaine fois que je trouverai le temps pour un article « Qu’est ce qu’on mange ? », vous aurez sûrement mes menus d’automne, du coup !

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3 thoughts on “Qu’est-ce qu’on mange ? # L’été indien

  1. J’aime bien tes articles de bouffe, ça me donne faim à coup sur ! Par contre 25e le pad thaï, ça me parait tellement fou !!! qu’est-ce qu’on est bien en province ^^

  2. Ah ha bon anniversaire en retard ! Je vois qu’on a la même technique : j’ai eu 33 ans en septembre (épidémie), et comme je disais depuis 3 mois « j’ai 33 ans », ben c’est passé comme une lettre à la poste.
    Et team currys forever !

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