Qu’est ce qu’on mange ? # L’enfant-tempête, 3 ans et demi

Cette semaine, je laisse la place à ma mini Smooth pour les menus (enfin, je vais écrire l’article, elle fait à peine des bonshommes-patates à ce jour).

J’avais déjà un peu parlé de ses menus, autour de 18 mois (ici) puis à plus de 2 ans (ici).

A 3 ans et demi, c’est à nouveau très différent : elle est entrée à l’école, elle n’a plus de biberon… Théoriquement, elle pourrait manger comme nous à tous les repas. Mais ça, c’est la théorie. La pratique, c’est que je dispose de 40 minutes pour faire dîner l’enfant-tempête, qui ne fait qu’une seule chose trèèèès lentement dans la vie : manger (ah oui et aussi marcher dans la rue). Je pensais naïvement que ma fille mangerait, à trois ans et demi, les mêmes chili sin carne, bols de légumes, ou même spaghettis à la bolo, que moi. Mais non. Peut être que si on dînait tous ensemble, ou avec d’autres enfants, ce serait plus simple (même si mes expériences de l’été avec d’autres enfants ont montré que le fait que sa copine en mange ne convaincra pas ma progéniture de manger des pommes de terre, qu’elle n’aime que sous forme de frites) (et de chips). Du coup j’essaie de cuisiner des choses qui peuvent convenir à peu près à tout le monde (de la soupe, en gros) et de compléter différemment pour elle et moi.

Ah oui, j’inclus ici le petit déjeuner, parce qu’après avoir laissé, les premiers jours de septembre, l’enfant tempête manger son bol de céréales, petit flocon d’avoine par petit flocon d’avoine, raisin sec par raisin sec, en 35 minutes et en triant les bouts de graine de courge, on a décidé qu’il fallait quelque chose de plus rapide et efficace pour être à l’heure à l’école (car l’enfant-tempête pleure aussi quand il faut se lever à 7h45, alors pas moyen de la réveiller 20 minutes plus tôt pour lui laisser le temps de dépiauter ses mueslis). Après avoir cherché un peu sur Google (« petit déjeuner enfant 3 ans et demi ») et être tombée sur le classique « tartines, verre de lait, jus d’orange », j’ai du broder un peu (vous allez voir, j’ai pas révolutionné le petit déjeuner).

Lundi 

Petit déjeuner : Partie dès 7h30 pour petit-déjeuner avec mes copines de la Happy Yogis Society, j’ai loupé le petit déjeuner « familial ». L’enfant-tempête m’a annoncé, le soir, que son père lui avait donné 3 madeleines et un verre de lait de soja. Comme sa nounou au goûter. Journée madeleines, donc.

Déjeuner : Je vous mets ici le menu de la cantine de l’école (qui n’est pas végé) (si on veut que son enfant mange végétarien à l’école, deux options : a) le retirer de la cantine b) obtenir un certificat médical indiquant que l’enfant souffre d’allergies/intolérances, ce qui nous donne le droit de lui apporter tous ses repas ; j’ai renoncé à ces deux options, trop lourdes pour moi, et même si je suis vraiment dépitée que ma fille mange de la viande au quotidien – enfin du poulet, qui est la seule viande qu’elle semble apprécier – c’était la seule option viable pour moi à ce stade, et je me console avec l’idée qu’elle pourra faire le choix éclairé, plus tard, de devenir végéta*ienne et de jongler avec ses plateaux repas à la cantine ; pour le moment c’est donc uniquement à la maison).

Menu du lundi, donc : Pommes de terre en salade / Rôti de dinde sauce moutarde / Carottes / Saint Nectaire / Fruit

Selon l’enfant-tempête, elle a « manzé du poulet, du fromaze et une pomme ». Quant au reste, « z’ai goûté mais z’aimais pas ».

Dîner : Vu le menu du jour, ma mission était de faire avaler autant de légumes que possible à cette enfant. Du coup : soupes / tartines. Une soupe de brocolis au citron et noix de cajou, une soupe de maïs – elle a adoré et avec un Vitamix c’est vraiment très facile – et trois tartines de féta végétale. Elle avait encore faim (tu m’étonnes, vu la journée) alors elle a pris une petite part de la tarte aux épinards et fromage vegan que j’avais faite la veille.

diner végé enfant
L’art de la photo moche à son paroxysme

Comme je craignais qu’elle ne soit nourrie aux madeleines tous les matins, on a aussi fait un gâteau vegan – il devait être aux pépites de chocolat, mais l’enfant m’ayant hurlé dessus et ayant littéralement pété les plombs pendant que je faisais la queue à Franprix, j’étais moyennement d’humeur à rester dans la queue pour acheter lesdites pépites, que j’ai reposées avant de la traîner dignement hors du magasin. Du coup j’ai suivi cette recette, avec un peu de chocolat fondu au lieu des pépites – l’apogée de mon autorité : si tu me mets des coups de pied pendant que je t’achètes des pépites de chocolat, t’auras un gâteau au chocolat fondu à la place – et elle en a pris une part au dessert.

Mardi 

Petit déjeuner : Une part de gâteau vegan – j’ai demandé à ce que ce soit accompagné d’un fruit, mais je ne suis pas certaine qu’on m’écoute, le père et la fille ont l’air d’avoir le même avis sur le fruit du matin, et je n’étais pas là pour vérifier.

Déjeuner : Le mardi, c’est journée végétarienne à la cantine, ce qui me remplit de joie. Ce mardi, c’était la « Journée bretonne », ce qui signifie « crêpe au fromage » ou plus exactement : Tomates / Galette Bretonne Oeuf-Fromage / Chou Fleur à la béchamel / Crêpe chocolat. J’ai demandé à ma fille si les tomates et le chou-fleur étaient bons et comme d’hab elle m’a dit « Z’ai pas manzé. Z’a manzé que la crêpe et mon dessert ». Parfait.

Dîner : Je me retrouve donc dans cette situation délicate qui consiste à être en charge du seul repas de la journée au cours duquel l’enfant est susceptible d’ingurgiter des légumes. Il s’avère que ce repas correspond à l’heure où elle est tellement crevée qu’elle pleure pour rien (parfois rien qu’en me voyant arriver pour la récupérer). Et également le moment de la journée où je suis moi-même fatiguée et n’ai pas envie de négocier (ni le temps de préparer grand chose !). Bilan : des pâtes, certes, mais avec des épinards, des tomates cerises et du fromage végétal (de lupins) (une légumineuse, c’est sain). Avec de la compote.

Mercredi 

Petit déjeuner : Il restait du gâteau, alors… gâteau (ce gâteau contient de la compote, il est très équilibré). J’ai négocié quelques grains de raisins en plus.

Déjeuner : Déjeuner chez l’assistante maternelle qui s’occupe d’elle le mercredi après-midi, à qui j’ai oublié de demander le menu !

Dîner : Comme j’étais sortie, Super Tonton, qui est notre baby-sitter attitré, est allé chercher l’enfant-tempête. Du coup elle a un peu remangé comme la veille, des pâtes aux tomates cerises, mais cette fois-ci avec un bol de soupe de brocolis, un fromage P’ti Louis et un yaourt aux fruits pour enfant.

Jeudi 

Petit déjeuner : Une gourde de compote spéciale « Petit déjeuner » avec des biscuits secs.

Déjeuner : Concombre / Estouffade de bœuf / Poêlée Ratatouille / Bûchette 1/2 chèvre / Semoule au lait (Traduction : un bout de fromage et un dessert)

Diner : Du coup, enfant affamée au dîner. J’ai fait une salade de betteraves on ne peut plus basique (des betteraves en cube avec de la crème de balsamique), avec des lamelles de champignons cru, un œuf à la coque avec des mouillettes et du fromage vegan (toujours la féta de lupins fantastique). Des raisins et un yaourt aux fruits pour enfant pour le dessert. Et un verre de lait de soja. Et encore une tartine (elle avait vraiment faim, faut dire avec un peu de semoule au lait en guise de déjeuner…). Et un bout de tarte aux épinards pour terminer !

tarte végétale légumes

Vendredi 

Petit déjeuner : Comme je donnais cours de 6 à 7 (du matin, oui), je suis rentrée juste à temps pour déposer l’enfant tempête à l’école, sans voir ce qu’elle avait petit-déjeuné.

Déjeuner : Salade cœur de palmier et olives (« Z’ai pas manzé ») – Dés de saumon avec oseille (« Z’ai goûté mais z’ai pas aimé ») – Penne (« Z’ai manzé les pâtes ») – Fromage Blanc et sucre (A votre avis ?) – Fruit.

Dîner : Le repas « soupe-tartine » ayant un gros succès chez nous, j’ai à nouveau choisi cette option. Avec une soupe de carottes à la purée d’amandes et au curry (faite à sa demande, vu qu’elle réclame de la soupe de carottes dès qu’elle aperçoit une botte de carottes dans un magasin) et des tartines de fromages (mix de fromage vegan et de St Marcellin pas vegan). Dessert option « Ok pour un yaourt aux fruits, j’ai pas envie de me battre, je me suis levée à 4h et il est 20h15 ». Et une banane parce que finalement « Z’ai encore faim moua ».

Samedi 

Petit déjeuner : Un bol de muesli (au lait de riz) et des tartines margarine-confiture.

Déjeuner : Rendez-vous chez Jah-Jah by Le Tricycle, restaurant assez récent et 100% vegan dans le 10ème, avec Faustine. J’ai commandé un Hot Dog pour l’enfant tempête, qui a croqué dans le pain, a extrait la saucisse, n’a pas touché une seule de ses frites de banane plantain ni de sa petite sauce guacamole (j’ai remporté le tout pour manger un Hot Dog sans saucisse au dîner), et tout ça, très salement. En revanche elle a bu tout son jus de pommes et n’a fait qu’une bouchée du cake au chocolat (je suis assez convaincue par l’idée que le chantage au dessert n’est pas idéal et peut engendrer des troubles alimentaires – parfois légers hein, du type « je me récompense avec du sucre », mais du coup je me retrouve parfois – mais beaucoup plus rarement que ce que j’aurais pensé quand j’ai fait le pari de ne pas la priver de dessert – avec une enfant qui ne mange que du dessert) (en revanche la double ration de dessert si elle n’a pas mangé son repas avant, c’est non) (donc il arrive qu’elle mange son repas après son dessert) (et la plupart du temps, j’arrive à négocier qu’elle mange d’abord, quand même, sinon j’aurais sûrement renoncé à ce principe, de la même manière que j’ai lentement renoncé à la plupart des autres).

hot dog vegan
Dépiautage de hot dog in progress, avec Faustine 🙂

Dîner : Mon dîner joker, le truc favori au monde de l’enfant-tempête : les ravioles du Dauphiné. 2 minutes de cuisson, elle engloutit à elle toute seule le paquet pour un à deux adultes. La négociation pour lui faire manger de la soupe de brocolis – qu’elle aime en temps normal – a cependant été la goutte d’eau pour mes nerfs ce soir-là, je suis allée manger seule – mon hot dog prédépiauté – dans le salon, laissant Cher&Tendre se dépêtrer avec la fin du repas.

Dimanche 

Petit Déjeuner : Citron Chaud (enfin elle a piqué la moitié du mien, quoi), Chocolat Chaud (avec lait de riz, cacao cru, huile de coco et lucuma) et quelques tartines.

Déjeuner : Déjeuner familial en pyjama devant Aladdin. Je rêvais de faire ça depuis ma grossesse, de passer des dimanches pluvieux roulée en boule dans un canapé avec ma fille, mais c’était à peu près impossible entre ses 6 mois et jusqu’à récemment. Mais ça y est, elle comprend des bouts de dessins animés un peu plus élaborés (et moins horripilants) que Trotro, alors j’entame les Disney !

Plateau déjeuner avec ce qu’il restait au frigo : de la soupe de potimarron, des rillettes de la mer (tofu fumé/haricots blancs) du livre Noël Vegan de Marie Laforêt (même si « Z’aime pas les ti trucs ») (les câpres), des tartines de châtaigne et des tranches de fromage vegan.

Dîner : Après une journée malade (la mère comme la fille), dîner rapide et efficace (en fait c’est la ligne directrice de tous les repas de cette enfant). Un cordon bleu vegan de chez Cereal, un bol de soupe de potimarron et des épinards à la vapeur. Au dessert, des raisins et un yaourt aux fruits.

dîner enfant 3 ans

Comme je suis spécialiste en culpabilisation, et que je m’intéresse particulièrement aux bienfaits de l’alimentation, ne pas faire des repas 100% parfaits, équilibrés, à base de graines germées pleines de vitamines et de céréales complètes, à mon enfant, est un truc sur lequel je culpabilise depuis le jour où j’ai mixé sa première purée (quoiqu’à bien y réfléchir, j’ai même commencé à culpabiliser en allaitant) (ou en buvant un café quand j’étais enceinte).

Les réseaux sociaux et blogs de « foodistas healthy » ne m’ont pas particulièrement aidée, en véhiculant l’image d’enfants nourris au smoothie vert (notez que ma fille aime les smoothies verts, ceci dit), ou même des messages pourtant bienveillants comme « te prends pas la tête, moi ils mangent ce que j’ai fait ou rien » qui te font te sentir hyper laxiste ou te dire que ton gosse est une vraie tête de mule parce qu’avec toi le « c’est ça ou rien » ça peut finir en hurlements jusqu’à 21h.

Au final, c’est en discutant avec des personnes de mon entourage, des collègues qui ont les mêmes horaires, modes de vie et contraintes que moi (c’est à dire qu’elles – à 99% ce sont des femmes, donc le féminin l’emporte – sont majoritairement seules avec leurs enfants de 7 à 8, avec 1h à 1h30 pour gérer dîner, douche et coucher), des potes de potes, qui me disaient être au bout du rouleau et appréhender l’heure du dîner, et avoir fini par 1) prendre un baby-sitter jusqu’à 20h tous les jours parce que c’était trop dur et qu’on était mieux au bureau 2) acheter des stocks de crêpes surgelées Picard (autre dîner joker que je n’ai pas utilisé cette semaine, mais qui fonctionne bien) ou encore 3) faire des croque-monsieur tous les soirs, c’est en discutant avec ces personnes, donc, que j’ai fini par me dire, et surtout par vraiment le penser, que ma fille était tout à fait normale et que je faisais ce que je pouvais. Que si j’arrivais à lui faire goûter de tout, lui donner de bonnes habitudes et réflexes (elle serine régulièrement « Ze suis malade parce que z’ai pas manzé mes légumes », est-ce bon signe ?) et faire en sorte qu’elle mange ces fameux fruits et légumes régulièrement, sans se gaver de sucreries, bah c’était déjà bien. Voire un exploit.

(la semaine prochaine, retour à mes menus)

Smootheries sur les réseaux sociaux

14 thoughts on “Qu’est ce qu’on mange ? # L’enfant-tempête, 3 ans et demi

  1. Je lis tes menus religieusement chaque semaine et je suis contente de lire les menus de ta fille ! Je n’ai pas d’enfant mais ça commence doucement à se réfléchir et je me dis que dans l’idéal j’aimerais qu’iel soit végétarien.ne, qu’iel mange sain… et je suis presque capable de me mettre en crise d’angoisse en réalisant que j’ai déjà du mal à gérer ma propre alimentation… Alors lire ce genre de discours déculpabilisant ça me fait du bien. Et je mangerais bien du cordon bleu végane, moi aussi, tiens, miam.

    • Oh merci !
      Oui c’est franchement pas facile de pas culpabiliser, surtout quand ils sont tous petits et que t’as la tête remplie de bouquins de grossesse / d’éducation qui t’expliquent que grosso modo, son avenir se joue dans les 5 premières années quoi. No pression. 🙂
      Clairement, à part lâcher prise, prendre de la distance, observer ces enfants en parfaite santé nourris aux croque-monsieur autour de toi, y a rien à faire (mais c’est duuuur). 🙂

  2. Coucou, j’adore cette revue 🙂 je n’en suis pas encore à ce stade avec ma fille de huit semaines, mais je lis tes « témoignages » avec grand intérêt et ça me donne courage… je ne suis pas sûre du tout comment on gérera l’équilibre alimentaire vu que nous sommes un couple comme vous vegan/omni et que les repas « dehors » ne pourront probablement pas être végé à 100%, aussi je tremble un peu à l’idée qu’elle adore la viande – bref… en tout cas j’admire comment tu gères tout ça et je suis sûre que non seulement ta fille est « normale », comme tu dis, (et super mignonne !! Ces bouclettes !!) mais qu’elle bénéficiera de ce que tu lui apprends en termes de nutrition un jour ! Courage

    • Merci Johanna !!!
      Oh oui tu as un peu de marge avant de te préoccuper de l’alimentation solide, mais en même temps ça vient tellement vite !
      Pareil pour le couple vegan/omni, c’est aussi pour cette raison que ma fille n’est pas 100% végé. Après les goûts (il paraît) sont également un peu conditionnés par la petite enfance (et même avant) et je me dis que ma fille n’a pas goûté de viandes in utero, ni même dans sa 1ère année – mon mec ayant manifesté une envie très limitée de s’en occuper, c’était aussi l’occasion pour moi de choisir des repas sans viande.
      Quand elle a commencé à vouloir goûter les choses autour d’elle, c’était compliqué pour moi d’interdire à son propre père de lui faire goûter ce que lui manger, en fait. 🙂 Mais bon sa consommation de viande est restée très très marginale jusqu’à l’école et elle fera ensuite ses choix ma foi ! 🙂
      Bon courage à toi <3

  3. Je crois que nous en sommes tous au même point. Notre grand mange de tout (et dans des quantités hallucinantes) ; Gautier en revanche est assez difficille. Et effectivement, quand tu rentres à 19h30 après 13h de boulot, ca peut vite tourner au carnage.
    Mon truc à moi, c’est de proposer à Gautier de manger une pomme à la place de ses légumes. Et ca règle la contestation

    • Oui tu as carrément raison pour les pommes ! J’ai eu une période un peu rigide où je refusais qu’elle remplace les légumes par des fruits (le sucre, tout ça) mais ma foi, si déjà elle absorbe des fibres et vitamines je suis contente, alors voilà des raisins et basta. 🙂 (j’essaie aussi de faire régulièrement les légumes qu’elle aime, tant pis si on y perd en variété !)
      Merci pour ton retour, ça aide bien de s’apercevoir que oui, on en est tous là 🙂

  4. Sympa cet article vu côté « miss tempête » ! Elle a l’air d’être un vrai phénomène la demoiselle, mais j’imagine qu’il n’y a pas que le côté débordante d’énergie et un peu difficile à table 😉
    Je peux imaginer que cela n’est pas évident de voir refuser des plats préparés avec amour ! Surtout si tu manges diversifié devant elle et que ça ne la motive pas. Heureusement que les soupes lui plaisent pour les vitamines.
    Pour la cantine, vivement qu’ils proposent plus de menus végés partout, tous les jours ! Sais-tu si les plats sont mal cuisinés, ou si c’est simplement elle qui n’aime pas ? Parce que parfois le problème c’est quand même que tout n’est pas hyper goûtu/mûr. J’ai encore des souvenirs de kiwi pas mûrs en primaire, je n’ai aimé les kiwi que bien plus tard une fois qu’ils étaient à point ! De toutes façons chaque individu est unique, on ne peut pas appliquer de recette miracle pour qu’un enfant fasse « tout comme il faut », le principal c’est qu’elle soit en bonne santé, qu’elle grandisse bien et qu’elle ne développe pas de troubles liés à l’alimentation, je pense en effet qu’il n’est pas opportun de forcer un enfant à finir quelque chose.
    Je suis sûre que grâce au yoga, la méditation, tu as les ressources en toi pour lâcher prise sur la culpabilité ! Imagine si elle mangeait encore plus de vitamines, elle rebondirait contre les murs ta fille 😉

    • Hahaha c’est clair qu’elle a déjà pas mal d’énergie (mais bon elle est très souvent malade depuis l’entrée à l’école aussi, on m’avait menti sur les bienfaits à long terme de l’allaitement sur l’immunité, haha !).
      Oui clairement, j’ai abandonné les recettes miracles, ce qui fonctionne bien habituellement (« cacher » les légumes dans des boulettes ou de la purée…) ne marche pas toujours à la maison, et inversement ! Heureusement qu’il y a les soupes, oui !
      C’est un peu frustrant le refus des plats, mais du coup, et aussi parce qu’elle grandit, je fais de moins en moins de plats « spéciaux ». Plein de soupe à la maison, des similis, des céréales.. je bricole des repas différents pour elle, mais avec des choses qui sont cuites pour nous deux à la base, je ne passe plus 1h à faire cuire des galettes qu’elle ne va pas goûter, j’ai bien appris la leçon, haha !

  5. En effet, que ça fait du bien ce rappel de ce que c’est que la vraie vie avec un vrai enfant !

    • 😀
      Haha, oui, la vie pas glamour, quoi !!! 😉

  6. J’adore inconditionnellement cette rubrique et je n’ai jamais pris la peine de l’écrire, mais voilà l’occasion.
    J’ai une question qui me turlupine plus que je n’ai la flemme de la poser : ton enfant-tempête ne goûte-t-elle pas? (ou j’ai raté un épisode? J’ai du mal à envisager cette hypothèse)
    Au plaisir de te lire!

    • Oh c’est trop gentil, merci Marianne !
      Alors si, elle goûte, mais finalement pas toujours.
      La semaine, c’est l’assistante maternelle qui la récupère à l’école à 16h30 (moi je vais la chercher chez elle à 18h30) alors je ne demande pas toujours le goûter exact (c’est souvent un fruit + un gâteau, ou une compote et un yaourt). Elle a parfois un bonbon « mais pas beaucoup, pasque ze suis petite » (et aussi parce que sa mère tyrannique râle auprès de la nounou si elle apprend qu’il y a eu trop de bonbons, haha). 😀
      Le weekend, il arrive assez souvent qu’elle s’endorme tard pour la sieste (genre de 15h55 après 1h30 à faire la fête dans son lit) et se réveille trop tard pour goûter (18h30), auquel cas j’avance l’heure du dîner !
      Merci pour ton commentaire et à bientôt ! 🙂

  7. hé bah oui, t’as tout compris (je plaisante hein)
    note que chez moi, pour les trois enfants (maintenant 26-20 et 9) ça a toujours été : tu manges ça ou rien, après avoir pour chacun râlé plus ou moins longtemps et suffisamment fort, ça va, ça s’est stabilisé – en sachant que parfois ma fille de 20 ans n’étant quand même pas satisfaite, ça lui arrive de sortir en douce quand je me suis couchée pour aller se chercher un truc chez le chinois du coin … ou de décongeler un truc puis finalement ne pas aimer et le recongeler … tout n’est pas acquis hein … mais ça reste l’exception :o) bisous !!

    • Hahaha !
      J’adore la fille de 20 ans qui ressort s’acheter à manger ! Bon après c’est aussi l’âge où on commence à chercher son indépendance, et choisir ce qu’on mange en fait clairement partie ! Moi j’ai quitté le domicile familial à 20 ans et j’adorais être responsable de mes propres repas, je me sentais si liiiibre (j’ai pas mangé de légumes pendant 6 mois je pense !) 😉

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