Qu’est-ce qu’on mange ? #Le retour

L’un des trucs qui me manque le plus, dans le fait de bloguer régulièrement, c’est ma rubrique « Bouffe », aka « Qu’est-ce qu’on mange ? ». Mais bon vu que je n’ai plus toujours le temps de faire à manger, bloguer sur ce que je mange, qui plus est sur un base régulière, semble assez inaccessible. Du coup, prenez cet article comme un hors-série que comme le retour d’un hebomadaire, ok ?

(NB : n’allez pas croire que la vie avec un enfant est impossible et qu’on est condamné à manger des plats industriels jusqu’à sa majorité sans plus jamais pouvoir bloguer par ailleurs. C’est juste que je fais aussi mes 2-3h de gym suédoise, mes 4 à 6h de yoga et ma sortie entre potes chaque semaine, le tout avec un job à temps plein, et, quand même, un bébé de 10 mois ou presque. Dans ce contexte, je n’ai pas encore réussi à développer la logistique nécessaire à la consommation régulière de légumineuses trempées et cuites par mes soins, ou de céréales complètes non cramées car oubliées sur le feu).

Mais donc, quand même, une petite semaine type. Tiens par exemple, la semaine dernière.

Lundi midi, c’était Végitaï. Je compte bien y parvenir à nouveau, mais je n’ai pas encore réussi à préparer assez à manger le soir ou le weekend pour m’apporter des bentos le midi. Du coup je mange chez Vegitaï presque tous les midis, il y a pas mal de choix vegan, c’est bon et pas si transformé que ça (rapport à ce que tout ce qui est faux poulet ou bœuf n’est pas vegan, leurs préparations incluant un peu de protéines de lait). Le problème principal étant que ça me coûte un peu cher, vu que je suis une goinfre, je prends tous les midis une soupe en plus de mon plat/wrap ou salade. Et parfois un dessert (surtout qu’il y a à nouveau des fondants au chocolat vegan).

Attention, je l'ignorais jusqu'à peu, mais le "poulet", "bœuf" et "canard" ne sont pas vegan (protéines de lait).
Attention, je l’ignorais jusqu’à peu, mais le « poulet », « bœuf » et « canard » ne sont pas vegan (protéines de lait).

Le soir, c’était soirée poireaux (grosse folie). Depuis que Mini Smooth marche à quatre pattes, je peux plus facilement cuisiner en rentrant du boulot (c’est à dire entre 18h45 et 19h15, heure à laquelle on attaque le combo bain-purée-biberon-nettoyage de nez au sérum physiologique-hurlements-derniers jeux-dodo) puisqu’elle peut se balader dans la cuisine pendant que je prépare le repas (et bouffer chaque pelure d’oignon que j’ai le malheur de faire tomber). Et donc, j’ai fait une tarte aux poireaux trop bonne, inspirée pour partie du livre Vegan de Marie Laforêt (ma bible culinaire, achetez-le les yeux fermés) et de blogs divers. Et de ce qu’il restait dans mon frigo. A savoir une pâte feuilletée, 2 blancs de poireaux pas bien épais, 1000 pommes de terre (le problème du panier bio en hiver…), un bloc de tofu fumé bientôt périmé…

Ce qui nous donne : Tarte aux poireaux, pommes de terre et tofu fumé

Piquer la pâte feuilletée (sans beurre) après l’avoir déroulée dans un moule. Puis faire revenir le poireau dans de l’huile (d’olive ou de coco pour moi) avec de l’oignon, pourquoi pas de l’ail (je ne sais plus si j’en ai mis, mais probablement, et pas qu’un peu me connaissant) et des pommes de terre en rondelles (3 pommes de terre je crois). Pendant ce temps, mixer une briquette de crème végétale (avoine chez moi), un bloc de tofu fumé, du sel et pourquoi pas des herbes ou épices. Etaler les légumes cuits sur la pâte, verser la crème de tofu par dessus, faire cuire une trentaine de minutes à 180°C. Trop bon. Avec plein de salade verte et de la vinaigrette à l’huile de chanvre. J’ai pas fait de photo mais il faut me croire sur parole : ce n’est pas trop moche et très bon.

Mardi midi, j’avais un colis à récupérer à Bastille. Du coup je n’ai pas résisté à l’envie de faire entrée-plat-dessert chez Loving Hut. Parce que j’adore le Délice des Sept Mers (en entrée) et le gâteau au fromage végétal (best cheesecake vegan ever). Et le soir, dîner chez ma meilleure amie, qui s’est révélé culinairement assez désastreux pour moi puisque je suis arrivée les mains dans les poches (alors que normalement j’assure toujours ma pitance) et qu’une succession d’évènements malheureux ont fait que le repas était finalement plutôt végétarien que vegan, que je me suis retrouvée à manger un artichaut farci au thon qui s’était malencontreusement retrouvé dans les artichauts vegan et que la part de lasagnes que j’ai attaquée s’est avérée être à la viande des bisons et non végétarienne. Mais j’ai mangé plein d’olives en provenance du Marché de l’Olive (dont aucune n’était farcie à l’anchois), dévoré les lasagnes végétariennes une fois qu’on les a retrouvées et ai oublié mes déboires avec du super bon vin.

Délices des Sept Mers chez Loving Hut
Délices des Sept Mers chez Loving Hut

Le mercredi, je donne un cours de Flex assez tard en fin de journée (le Flex, c’est trop bien) et donc je ne fais pas à manger. Mais il y avait un reste de tartare d’algues que j’ai fait moi-même en suivant la recette de Mely (mais avec des algues différentes), des falafels du rayon bio passés à la poêle par Cher&Tendre, et du fromage vegan (j’aime bien celui-là, je trouve qu’il a un goût de cream cheese). Et un demi avocat.

Jeudi midi, j’ai donné un cours de Gym suédoise et à ma grande joie, j’ai aperçu un Marks&Spencer Food sur le trajet du retour. Donc salade de légumineuses, guacamole et crumpets, pour 8 euros. Imbattable.

Le soir, grosse flemme et grosse fatigue, Cher&Tendre est rentré avec une soupe du traiteur chinois, version nouilles + légumes pour moi. Elle est bonne, cette soupe, mais je suis toujours un peu inquiète quand je mange un bouillon provenant d’un resto ou traiteur non végétarien, parce que je me dis que je ne connais jamais vraiment sa composition (par exemple, j’ai mangé pendant une bonne année des soupes miso avant de découvrir que les bouillons miso industriels contenaient très souvent de l’extrait de bonite – c’est à dire du poisson) (et le personnel des restos japonais qui utilisent une préparation industrielle pour leur soupe miso ne le sait pas forcément non plus).

Vendredi, en route pour chez mes parents, qui commencent à maîtriser l’art de faire des repas vegan. Du coup je n’apporte plus jamais mon tofu ou autres joyeusetés dans mes valises. Après un apéro olives-avocat, j’ai mangé des spaghettis aux champignons hyper bons. Et du chocolat noir pour le dessert.

Samedi soir, pour l’anniversaire de ma sœur (aka Smoothette), l’apéro était quasi vegan : guacamole avec pain et radis, feuilletés au caviar de tomates et olives, olives pimentées (et des feuilletés au fromage pour les autres, aussi). En entrée, j’ai remplacé le chèvre chaud par une salade d’endives aux noix et le cari de gambas par un cari de pommes de terres aux deux olives fait par mon père, dans lequel ma mère a eu l’idée de génie d’ajouter des choux de Bruxelles à la dernière minute (la dream team), le tout servi avec du riz et des haricots blancs à la créole. Impasse sur le fromage pour moi et galette vegan pour tout le monde (les premières années, je suivais des recettes un peu compliquées, mais je trouve que celle du livre de Marie Laforêt – le précité Vegan – est hyper simple et aussi bonne alors je l’ai faite quatre fois cette année) (j’aime la galette).

Cari de pommes de terre, choux de Bruxelles et olives chez Papa-Maman
Cari de pommes de terre, choux de Bruxelles et olives chez Papa-Maman

Dimanche, pour le brunch, j’ai commencé par une galette bretonne avec de l’avocat, des tomates cerises et de la crème de soja, continué avec les restes de cari et de haricots de la veille, et terminé avec une salade de fruits et un reste de galette. Le soir, après avoir mangé quelques tranches de Vegusto (mon nouveau fromage vegan préféré) (ce truc est addictif) (la composition n’est pas la plus healthy, à consommer avec modération quand même) (j’ai essayé le Strong et le Medium, les deux sont bons mais je préfère le Strong) en vidant la valise, j’ai fait une grosse soupe de chou-fleur, pour un repas version « bol de soupe sans rien devant la télé » (on regarde The Fall, c’est trop bien) (et bon j’avais déjà mangé ma dose de fromage végétal, il faut dire, je n’avais plus hyper faim). Pour la soupe de chou fleur, je mets du lait végétal (ici, avoine), une matière grasse (ici, huile de chanvre, cameline et germe de blé, après la cuisson), du sel et du curry. J’ai aussi parsemé de graines de chanvre décortiquées, dans l’espoir d’obtenir quelques omégas 3 au passage.

Sinon, pour 2015, j’ai pris la résolution de préparer deux grosses soupes par semaine, pour diminuer un peu mon budget Vegitaï du midi. Pour le moment j’ai réussi à apporter de la soupe au boulot une fois. C’est déjà ça, on va dire.

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6 thoughts on “Qu’est-ce qu’on mange ? #Le retour

  1. Excuse moi mais je ne comprend pas trop quand tu dis que le canard/poulet/bœuf ne sont pas vegan puisqu’il y a des protéines de lait. Pour moi vu que c’est de la viande c’est pas vegan avec ou sans protéine de lait ^^ »
    N’empêche ça m’a l’air bien bon et j’aimerai bien qu’il y en ai un part chez moi T.T

    • on parle ici des substituts de viande mais qu’esthétiquement on dirait de la viande quand même sauf que c’est de la fausse viande
      et donc, végétal puisqu’à mon avis, à base de champignons quelconque (je pense au quorn notamment) mais qu’il faut bien lier avec quelque chose, du blanc d’oeuf ou de la protéine de lait 🙂
      bon app’ !!

      • Oui voilà, c’est du substitut ! Le « canard » est à base de blé, et le « poulet » et « bœuf » sont à base de soja ! Mais malheureusement, ils sont faits avec de la protéine de lait pour lier ! 🙂

  2. Si la protéine de lait est synthétique, au final, c’est vegan ! Mais comment savoir ?

    • Ah bah je ne m’étais même pas dit que la protéine de lait pouvait être synthétique, tiens !

  3. Miam, je retiens la recette de tarte aux poireaux, j’ai aussi un bloc de tofu fumé qui dépérit… Ici la puce ne crapahute toujours pas et ne veut pas lâcher les bras de sa maman le soir, alors j’ai trouvé une super parade : le nouvel ergobaby en « face à la route » (je ne l’utilise dans cette position que chez moi, et jamais plus d’un quart d’heure d’affilée, ça me paraît trop stimulant sinon), pour faire une petite popote rapide, c’est fantastique. Bon elle essaye régulièrement de me chiper un bout d’oignon par ci, une rondelle de poireau par là, mais j’arrive à faire diversion avec un bout de carotte crue ou une spatule en bois.
    D’ailleurs, question à 100 balles qui n’a rien à voir mais qu’on a déjà du te poser 1000 fois d’un air très inquiet : MiniSmooth, elle va manger de la viande? A la maison, ou juste chez la nounou? (ici c’est le cas depuis le week-end dernier, ça fait bizarre…)

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