Qu’est-ce qu’on mange ? # Des épinards

Le weekend précédent, j’avais fait cuire un kilo d’épinards à la vapeur. Ils ont constitué ma source principale de légumes de la semaine.

Lundi 

Déjeuner : Journée enfant malade (c’est à dire pas d’école ni, du coup, de travail). Le point positif de cette journée : j’ai pu faire à manger sur place et déjeuner chez moi (c’est à dire ne pas manger dans une boîte). Le point négatif : j’étais dans un état ne me permettant pas vraiment de cuisiner, alors j’ai finalement mangé un bol de riz avec des pleurotes revenues à la poêle, des épinards cuits la veille à la vapeur , des nuggets et de la sauce dragon.

Soir : Accomplissant un effort surhumain, j’ai mis un dahl de lentilles corail à cuire. Je m’en suis félicitée toute la semaine.

Mardi 

Déjeuner : Après la séance photo avec Faustine et Mélanie, je suis allée me régaler chez Saveurs Végét’Halles avec la dernière. Quand je suis devenue vegan, ce restaurant était l’un des très rares endroits vegan – ou à 90% vegan – de tout Paris (de mémoire, il y avait Tien Hiang, Le Potager du Marais, Loving Hut et celui-ci, grosso modo) (c’est fou, hein, qu’on soit passé de 5 à des dizaines en 5 ans ?) et du coup j’adorais y aller. C’est plutôt bon hein, mais malheureusement ça ne tient pas la comparaison avec les endroits super qui ont ouvert ces dernières années.

(Bref, j’ai mangé une escalope de seitan aux champignons, avec pas mal de légumes plutôt bien cuisinés à côté) (et de l’orge) (j’adore l’orge mais j’ai toujours la flemme d’en faire cuire).

Dîner : De retour tard chez moi après 2 heures de HIIT Yoga, je me suis jetée sur un bol de lentilles corail.

Mercredi 

Déjeuner : Un bento tout simple avec les restes du frigo (quand tu rentres à la maison à 21h30 et repars à 7h pour redonner un cours, il était déjà miraculeux que je trouve l’énergie de préparer une lunchbox) : du riz « sauvage », des épinards vapeur, deux nuggets que ma fille n’avait pas mangés le dimanche soir, des cubes de tofu Basilic de chez Taifun et un reste de sauce dragon (j’ai mis de l’eau dedans pour que ce soit plus fluide).

Dîner : Mon programme favori du mercredi soir : un cours de Rocket puis un dîner à la Brasserie 2ème Art. En compagnie de l’unique @debkvetches, qui a même dépassé sa phobie des microbes pour dîner en ma compagnie. Pizza margarita et, quand même, un verre de vin (normalement j’en bois deux) (voire trois les bons – ou mauvais – jours).

Jeudi 

Déjeuner : La fin du dhal de lentilles corail, avec du riz sauvage. En compagnie d’un bouquin et du silence de mon étage déserté à la pause déjeuner.

Dîner : La fatigue de la semaine, la fin de la cortisone qui booste artificiellement et l’enfant toujours malade ont commencé à avoir raison de ma motivation. Alors j’ai réchauffé des raviolis à la vietnamienne Picard, mis plein de sauce soja dessus et mangé des tartines de Saint Hubert et de tranches de fromage pas mal mais pas délicieuses de la marque Bio Veg.

Vendredi

La journée « manque de volonté ».

Déjeuner : Je m’étais levée à 6h15 pour donner un cours, et n’avais plus rien dans mon frigo. Du coup, j’ai mangé ce qu’il y avait au pot de départ de mes collègues organisé ce midi là : du pain, des tomates cerises et du fromage.

Dîner : Manque de volonté et de crédibilité, épisode 2 (pour ma défense, mes règles étaient arrivées ce jour-là, à la fin de 15 jours de crève ininterrompue et avec 3 jours d’avance). On avait RDV dans un resto un peu chic avec des amis, qui avaient appelé pour demander si on pourrait avoir des options vegan. Que j’ai eues (des assiettes de légumes variés très bien cuits et assaisonnés, même si ça manquait de sauce et de fantaisie). Sauf que quand le plateau de fromage de zinzin est arrivé, j’ai lamentablement craqué et accepté de le partager avec Cher&Tendre, ruinant ainsi ma crédibilité et celle de mes potes qui avaient insisté pour le menu vegan.

Samedi 

Déjeuner : Le repas qui tourne mieux que prévu. De retour des courses à 12h45, j’avais faim et j’étais de mauvaise humeur (menstruations, jour 2) (y a-t-il encore beaucoup d’aspects de ma vie qui ne figurent pas sur ce blog ? J’en doute) (en même temps, rien ne saurait mieux expliquer les variations de mon appétit que celles de mon cycle). Zéro envie de faire à manger, zéro envie d’acheter un truc tout prêt (Cher&Tendre s’était acheté un Kebab sur le trajet du retour et mangeait ses frites pendant que je regardais mon frigo en maudissant l’automne et la fin de la salade de tomates prête en 5 minutes et mes principes qui m’avaient empêchée d’acheter des frites sur la route, moi aussi).

Mais qu’est-ce qui est super bon et cuit en 2 minutes ? LES GNOCCHIS !

Du coup, un bol de gnocchis avec un reste d’épinards à la vapeur, des cubes de tofu basilic, des petits pois que j’avais fait cuire à côté car l’enfant-tempête n’aime pas les gnocchis (ni le tofu) (du coup c’était petit pois et saucisses de tofu pour elle) et surtout une sauce parfaite. Dire que depuis des années, je galère à mixer des pommes de terre, à faire fondre du fromage industriel dans de la crème de soja ou encore à préparer un fromage d’oléagineux (bref, des options qui prennent un peu de temps ou de ressources, même si certaines sont super bonnes) alors que cette recette si simple et bonne était à portée de main ! Bref j’ai testé la sauce fromagère tout terrain de Mélanie (Le cul de poule) et je suis fan. Je vais en mettre partout.

Dîner : J’avais passé un peu plus de 6h seule avec un enfant malade qui n’avait pas fait de sieste, avec un petit intermède goûter d’anniversaire à 20 minutes à pied de chez moi (devinez si l’enfant-tempête a bien voulu marcher au retour ?). J’étais rincée. Bref, plein d’excuses nulles mais qui m’ont semblé valides pour un repas junk food pas vegan (oui encore) (je ne sais pourquoi mes hormones me poussent vers le fromage, c’était pareil quand j’étais enceinte) (vous aurez compris de mes histoires de cycle que je ne le suis pas là, hein, ne commençons pas à imaginer des choses). Soirée séries avec Cher&Tendre, devant un veggie burger-frites commandé sur Deliveroo (plus aucun resto vegan ne livre chez nous, alors que j’habite à moins de 30 minutes à pied d’un certain nombre d’entre eux, je suis hyper triste) (sinon j’aurais commandé un burger de chez Hank, comme à la belle époque).

Dimanche 

Déjeuner : Déjeuner familial chez Jah Jah by le Tricycle, parce que j’avais vraiment adoré et envie de faire découvrir à Cher&Tendre. Pas de bol, il n’a pas trop aimé. Le dimanche, il y a des assiettes complètes façon brunch et un peu plus de choix de sucré (mais moi je suis très « salé »). On a partagé une assiette façon English Breakfast (avec certaines choses super bonnes dedans et d’autres un peu moins réussies, comme le tempeh un peu sec), une autre façon Tortillas (très bonne à mon goût, avec du maïs grillé, des petites tortillas délicieuses et du guacamole parfait) et un hot dog qu’on a mangé très salement (surtout Cher&Tendre).

Dîner : J’avais moins mal au ventre, je ne me sentais plus malade, ma fille a fait 2h de sieste… je me suis sentie revivre alors j’ai un peu cuisiné le soir. Pour le dîner, j’ai pris un gros bol de soupe de courge butternut à la noix de cajou et au paprika fumé, avec un mini bol de gnocchis qui restaient de mon déjeuner de la veille. Et quelques tartines de Saint Hubert avec des tranches de fromage vegan, aussi.

Ce n’était pas la semaine la plus saine de ma vie, bien que j’aie mangé pas mal de légumes grâce à mon kilo d’épinards et au restaurant du vendredi soir. C’est un cercle vicieux : plus je suis fatiguée et malade, plus je suis attirée par des aliments dont la qualité nutritionnelle est, au mieux, discutable. Ma mission de l’hiver sera de continuer de me gaver de smoothies verts pour éviter les maladies (oui parce que je ne vous l’ai pas dit, mais les petits déjeuners relevaient plus de la catégorie « croissant-café » que « smoothie vert-matcha latte »).