Quand les réseaux sociaux te pourrissent la vie

Ce soir, anniversaire de Mademoiselle Anonyme (ma sœur, donc, petit lecteur qui n’a pas appris par cœur chaque post que je me suis fait le plaisir d’écrire, commentaires inclus). Enfin, je dis ce soir, c’est son anniversaire toute la journée hein, mais n’étant disponible pour le fêter avec elle que ce soir, dans mon égocentrisme ultime, je considère que son anniversaire, c’est ce soir. 
Premier échec : son C&T à elle (que j’appellerai T&T, rapport à son prénom et à ce que s’il y a deux C&T sur le blog, ça induit une certaine confusion) et moi-même tentons de conspirer pour lui offrir un billet / 4 nuits d’hôtel à New York. Je vous passe les détails, l’histoire en mots clés, ça donne ça : partiel à la mauvaise date, surprise révélée, prof récalcitrant, abandon du projet, immense déception, larmes, Valium. 
Autant vous dire que pour que Mademoiselle Anonyme passe un bon 31 janvier après ça (et décroche du Valium), il allait falloir se donner (vu qu’on le lui avait gâché avant même qu’elle n’ait le temps de se demander ce qui lui ferait plaisir). D’où, entre autres, ma découverte de l’univers de la maroquinerie et de fréquents échanges mailesques entre T&T et moi, depuis 2-3 semaines.
Et voilà que ce matin (alors que j’étais occupée à me rendre à l’autre bout de la banlieue sud pour une entrevue de 20 minutes avec un médecin, le tout par -5°C, en me perdant bien entendu dans l’immensité de l’hôpital et en faisant la queue 20 minutes au mauvais guichet), je reçois un mail de Mademoiselle Anonyme. Qui me transmet un mail de Facebook. Plus précisément, une notification de publication sur son mur. 
« Yannick Bidule a publié : Joyeux anniversaire, Mademoiselle Anonyme (non il n’a pas écrit M.A. en vrai), et bon restaurant d’anniversaire ce soir. Bisous. »
Alors, cher Yannick, d’abord, enchantée, je n’ai jamais entendu parler de toi, je suppose donc (brillamment, il faut l’admettre) que tu connais T&T, puisque nous ne sommes que deux à savoir qu’on organise un resto surprise, et par contre, je crois que tu as oublié de joindre à ton message la liste des cadeaux que Mademoiselle Anonyme devra ouvrir ce soir, là c’est un peu léger comme gaffe.
Si vous voulez faire une surprise à quelqu’un, ne m’appelez pas, je suis maudite (et mettez toutes les chances de votre côté, n’appelez pas Yannick).  
PS : Bien entendu, je ne blâme pas ce pauvre Yannick, c’est la faute à Facebook. Et puis finalement, Mademoiselle Anonyme s’est tellement marrée que ça a égayé sa journée, je suis sûre.  
PS 2 : Comme on parle de réseaux sociaux là, quand même, je mets ce post dans la catégorie « Un peu geek » (en plus de la catégorie « Mes petites galères », qui ne me semble pouvoir souffrir aucune contestation). C’est aussi parce qu’elle est un peu vide, tu l’auras compris.  
Smootheries sur les réseaux sociaux

One thought on “Quand les réseaux sociaux te pourrissent la vie

  1. Merci FB certes, mais les smootheries étaient au rdv !

    M.A qui a enfin pu abandonner le valium

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