Mon premier weekend à Londres et mon premier Essie

Tu n’es pas sans te souvenir que je déteste les gens qui font des gros yeux en s’exclamant « Quoiiii, t’es jamais allée à Londres ?« . Alors merci de t’abstenir.
D’abord, j’étais déjà allée à Londres, c’est juste que je n’y avais passé que 3-4 heures, en attendant mon train pour Cambridge (laps de temps qui s’était avéré suffisant pour me faire pickpocketer toutes mes économies – ou plutôt celles de papa-maman – pour les 15 jours à venir, et donc de pleurer toutes les larmes de mon corps dans cette capitale du grand banditisme).
Ce weekend, j’ai considérablement enrichi ma culture européenne et passé le weekend à London, comme on dit quand on est in. C’est donc avec joie que je t’annonce que la Oxford Street n’a plus de secrets pour moi. Je te vois soupirer en te disant que décidément, Smooth est une incorrigible consumériste et n’a aucun autre centre d’intérêt dans la vie que claquer son fric durement gagné en cosmétiques et fringues. A ce soupir hautement infondé, je rétorquerai en deux points. 
Tout d’abord, sache que le planning du weekend était extrêmement serré, étant donné que l’on commençait la tournée des bars à 18h, et que mes compagnons ont dormi jusqu’à 13h chaque jour (pour ma part, j’étais fraîche et pimpante dès 10h, bien sûr). Si tu ajoutes à cela, non seulement que Cher&Tendre a investi la boutique Topshop et a refusé d’en sortir, mais aussi que nous avons passé de longues heures à bruncher, et enfin que notre train partait à 15h30 dimanche… je n’ai pu disposer librement de mon temps qu’entre 15h et 18h samedi. Et là, je le confesse, j’ai opté pour Oxford Street (et Regent’s Street) et ses magasins. 
Par ailleurs, même s’il s’avérait que je suis une infâme consumériste passionnée de cosmétiques, qu’on m’amène la personne qui a décrété qu’il était socialement plus glorifiant de faire le tour des parcs londoniens en se faisant gnaker les mollets par les écureuils porteurs de diverses maladies, ou encore de faire la grue devant Buckingham Palace, que de se mêler à la foule des anglais qui font leur shopping du samedi. Hein ?! 
J’ai donc découvert des enseignes anglaises qui m’étaient absolument inconnues (Selfridges, Boots, Primark, TopShop, SuperDrug…), mais aussi profité de bonnes affaires dans des enseignes tellement plus chères à Paris (cf. mon baume à lèvres Lush adoré à quasiment 10€ vs. 4.5£). Je profite de cette occasion pour une  spéciale dédicace-remerciement à Sandrine de Blood is the new black, qui m’a gentiment envoyé un mail la veille de mon départ pour me donner le nom de ses magasins favoris.
Autre apport non négligeable de ce weekend : après une virée sur Oxford Street, tu appréhendes la cohue de la rue de Rennes avec beaucoup plus de calme. D’ailleurs, tu ne considères même plus  que ces petits groupes de passants forment une cohue. 
Bilan de mon premier weekend à Londres : +++ (il n’y a pas que pour le shopping, évidemment, on s’est super bien amusés et sustentés).
Passons à Essie (« Quoiiii, t’as jamais porté un vernis Essie ?« ). Là, j’admets que c’est trop la honte. Pour ma défense, ma collection de vernis est un peu trop conséquente pour me permettre de rentabiliser mes achats. A titre d’illustration, depuis la fin de l’été, je n’ai pas porté une seule fois la même couleur de vernis. Et dans ma valisette à manucure(très bientôt, je ferai un post sur ma valisette que j’aime d’un amour sans limites), il reste encore pas loin de 10 vernis que je n’ai pas eu le temps d’essayer (le passage à Oxford Street a contribué à aggraver cette tragique situation). Dans ces conditions, on comprend que je n’achète pas nécessairement des vernis à 13€, non ? Mais trêve de justifications vaseuses, j’ai remédié à cette terrible lacune jeudi dernier, et appliqué mon premier Essie, acheté à New York au début du mois. 
Il s’appelle Chinchilli de son petit nom et je suis un peu déçue. Je t’explique. 

D’abord, j’ai trouvé qu’il était hyper galère à appliquer. Très liquide, avec un pinceau difficile à éponger. Tu es sur le point de finir ton ongle et paf, une grosse goutte tombe dessus. Du coup, à la fin de la première couche, j’avais des ongles à couches fines et transparentes, et d’autres à couches bien épaisses déjà opaques. 
J’ai donc fini avec 2 ou 3 couches en fonction des ongles, déjà, mon côté un peu maniaque rigoriste ne se réjouit pas de cette situation. 
Après tous ces efforts, j’ai mis mon top coat le lendemain (j’attends toujours 24h pour le top coat, au cas où il y aurait des ratés à corriger). Le soir, j’avais perdu le vernis sur le bout de 3 ongles. Après tous ces efforts, c’est un peu la déception. 
Finalement, ça n’a plus bougé par la suite et j’ai gardé le vernis 4 jours (malgré les petits bouts manquants, oui-oui), mais pour le même prix, je préfère clairement OPI. Et pour moins cher, je viens de tester mon premier londonien, mais je laisse un peu de suspense, il faut savoir se faire désirer.
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11 thoughts on “Mon premier weekend à Londres et mon premier Essie

  1. je n'ai pas encore testé essie mais tu n'est pas la première à dire que l'application est pas vraiment top et vu qu'ils st assez chers je pense pas craquer du coup

  2. C'est dommage ! La couleur est superbe.

  3. @Frootloops : Disons que pour 8$ avec un taux de change intéressant, ça va tout à fait : pour 13€, ça m'aurait un peu saoulée !

    @Leblogdelaura : Moi aussi j'aime bien cette couleur, ainsi que beaucoup d'autres de la marque d'ailleurs. Ça reste quand même un vernis sympa ceci dit, c'est simplement qu'au vu de son prix plus élevé que la moyenne des vernis en France (sauf marques de parfumerie, bien sûr !) je m'attendais à quelque chose d'excellent, à la OPI, et que ce n'est pas le cas !

  4. … mmhh je n'avais pas lu que tu partais à Londres, sinon j'aurais conseillé ardemment de passer chez Liz Earle… en tout cas la prochaine fois que je vais là bas, c'est là que je vais aller razzier!

  5. @ Mon coin tranquille : En fait, je n'avais peut être pas écrit sur mon blog que je partais (trop occupée à raconter mes souvenirs de NYC, hihi), mais en commentaire sous l'article de Sandrine, dans lequel elle faisait son bilan shopping de Londres, justement ! Dommage pour Liz Earle, en plus, je ne connais pas ! Ce sera pour mon prochain voyage…

  6. Je n'ai jamais porté de vernis Essie mais je connais bien Londres(à noter: je ne suis jamais entrée dans un magasin vendant des cosmétiques à Londres à part Marks & Spencer, il va falloir que je me rattrape !). Du coup je découvre ton article sur les gens qui font les gros yeux et j'ai repensé à ma petite honte à moi. On me fait toujours les gros yeux lorsque j'avoue… ne jamais avoir vu Star Wars -_-.

  7. @Fanny : Noooon, tu n'as jamais fait un magasin de cosmétiques à Londres ? (gros yeux). 😉 Ah la la, ces gens qui sont persuadés qu'il faut avoir vu Star Wars pour être digne de prendre la parole en société, jte jure. Ceux là, faut les choper au tournant et leur faire tes plus beaux gros yeux à la première occasion. 🙂

  8. la couleur en tout cas est super sympa je trouve!

  9. Grum, je n'ai jamais été à Londres, je n'ai jamais eu de vernis Essie dans ma vie … Ai je loupé le début de ma vie 😀
    J'ai aimé ton article en tout cas !

  10. @Beautetc : Merci ! Ah la ma pauvre, pas de Londres, pas de Essie, c'est dur ça. Il va falloir y remédier ! Par contre, Essie, il ne faut pas acheter à Londres (plus de 10£), mais aux États-Unis (comme j'en ai acheté 8 à NYC – des vernis, pas spécifiquement des Essie – je n'ai pas fini de tous les essayer !)

  11. @linamathilde : Oui c'est assez sympa, ça change du violet, mais ça change aussi du taupe… tout en étant pas gris. 😀

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