Ma semaine de Yoga # Trouver l’équilibre

La semaine dernière, j’ai passé mon temps à répéter dans mes cours qu’il fallait jouer avec son équilibre et garder le sens de l’humour et de la légèreté. Par souci de cohérence, j’ai essayé d’appliquer mes propres conseils, autant à la posture de la demi-lune qu’à ma vie.

Par définition, la vie de freelance, c’est un peu chaotique. Le bordel est la contrepartie de la liberté, si vous voulez. Avec le temps, une espèce de rythme commence à s’installer, mais il reste relativement précaire, et varie selon les jours de la semaine. Donc évidemment, après seulement trois semaines de cette vie, j’ai toujours besoin de plonger un peu le nez dans mon Bullet Journal le dimanche soir pour avoir une vision à peu près claire de ma semaine et me rappeler le rythme du lundi, celui du jeudi, et ma todolist.

vie de yogi

Lundi

Réveil à 7h pour mon premier cours de la semaine, un cours privé avec un mini groupe de yogis motivés que j’adore. Ces yogis participent à un cours collectifs une fois par semaine et ont décidé d’y ajouter, il y a quelques mois, un cours en mini groupe (ils sont entre 2 à 3) chaque lundi matin, pour un rythme plus soutenu et un suivi plus personnalisé. Les effets sur leur pratique sont hallucinants, j’adore les voir pratiquer et commencer ma semaine avec eux.

Retour à la maison pour ranger, travailler un peu sur mon ordinateur (et, je l’avoue, terminer mon livre que j’aimais trop et n’arrivais pas à lâcher en descendant du métro) avant de rejoindre une copine yogi dans un café, préparer une séquence de yoga et aller donner mes cours du soir (pour remplacer ma super Faustine en formation à Londres).

Bah zéro pratique du coup.

Mardi

Réveil à 6h15, un cours donné tôt le matin, un cours le midi et – JOIE DE MA NOUVELLE VIE – j’ai pu participer à un cours entre les deux ! Je suis allée chez Caelo Yoga pour un cours de Jivamukti avec Jennifer. Il y a des cours à 10h tous les jours, et une carte de cours un peu moins chère pour ne participer qu’aux cours en heures creuses ; ce studio est donc mon nouveau QG.

Le temps de rentrer chez moi (après un cours à Boulogne), déjeuner et récupérer l’enfant tempête à l’école, il était temps de repartir pour mon cours du soir.

10 minutes de méditation au coucher (Jour 3 du Level 1 « Pro » de Headspace) (c’est un programme de méditation silencieuse).

Mercredi

Hop, encore un réveil aux aurores, pour le cours matinal de la Gym Suédoise (où je retrouve à chaque fois entre 30 et 40 yogis parfois mieux réveillés que moi) (les cours de yoga matinaux sont bel et bien en pleine démocratisation !).

Je me suis offert un cours de Yin à 10h et… il y avait plein de « forward folds » (c’est à dire que c’était une pratique hyper ressourçante et que j’ai dormi tout le temps au vu de mon état de fatigue) (je n’exclus même pas totalement d’avoir un peu ronflé à un moment). Je suis arrivée complètement stone à mon cours de la pause déjeuner.

Jeudi

C’était ma journée de la loose (il en faut aussi, pour mieux apprécier les autres). Je me suis levée avant 7h pour la 4ème fois d’affilée, pour apprendre une fois dehors et sous la pluie que le remplacement que je devais faire dans une entreprise était annulé. Mon deuxième cours de la journée a aussi été annulé – mais ça m’a permis de pratiquer 30 minutes – et j’ai quand même réussi à donner un cours (le 3ème de mon planning), avant de me faire opérer de la main, de rentrer chez moi et de récupérer l’enfant tempête qui a fort opportunément choisi ce moment pour ne plus contrôler sa vessie et uriner partout (en particulier sur mon coussin de méditation Baya sur lequel elle était assise malgré mon interdiction formelle) (je suis un modèle d’autorité parentale). Puis l’anesthésie a commencé à s’estomper et il n’a plus été envisageable de faire autre chose : j’ai nourri et couché l’enfant, pris du Doliprane et (sans trop de succès) tenté de dormir.

Vendredi

Journée de la fatigue, donc. Réveil matinal pour déposer l’enfant-tempête à l’école, puis RDV avec Mélanie pour préparer le prochain atelier des Happy Yogis, devant un solide petit déjeuner vegan. Une petite pratique de Yin chez Caelo, parce qu’après avoir donné 6, 7, 8, 13 cours dans la semaine, j’ai TELLEMENT envie de faire du Yin (accessoirement, je n’ai pas le droit de poser ma main droite au sol alors le Vinyasa, c’est compliqué).

Un RDV à Neuilly l’après-midi (le prof de yoga est un être mobile), deux cours dans le 9ème le soir, et beaucoup de Doliprane (vers 16h, j’ai abonné mes principes et me suis sauvé la vie : j’ai pris de l’ibuprofène en alternance avec le paracétamol).

Samedi

Après mes deux cours matinaux avec Oly Be, je suis rentrée chez moi, boostée de l’énergie positive de ces élèves trop cool, prête à affronter la tempête. Elle (la tempête) était trop cool et mignonne, mais ce n’était qu’une feinte : à partir de 16h, c’était l’ouragan pas cool et pas mignon. J’ai vaguement tenté de méditer pendant la sieste, mais comme elle ressortait de son lit toutes les 6 minutes, ce fut un échec.

J’ai tout de même pratiqué 15 minutes après l’avoir couchée à 20h et n’ai jamais terminé la méditation interrompue parce que j’ai préféré lire des livres de yoga un buvant un verre de vin.

Dimanche

Une journée sans cours et sans pratique. J’ai mis autre chose qu’un legging pour la première fois depuis pas mal de jours.

Bilan : 4h30

Pratique personnelle : 45 minutes

Pratique en studio : 3h45

Bonus :

Enseignement : 13h

Méditation : 10 minutes

L’un des secrets pour installer une pratique de yoga et/ou de méditation stable, c’est le rituel et la régularité. Du coup, les profs de yoga font partie des plus mal lotis, puisqu’ils commencent à 7h un jour (envie de se lever plus tôt pour méditer : zéro) et terminent à 22h le lendemain, voire le même jour (envie de méditer dans son lit à minuit : toujours zéro).

Pour autant, la liberté qu’offre ce type de vie, l’épanouissement qu’on retire du contact avec les autres, le niveau de stress relativement bas de ce mode de vie sont pour moi des avantages quasiment impossibles à retrouver ailleurs : j’adore !

Pour le moment, ma pratique personnelle en prend un petit coup, parce que je ne suis pas si souvent que ça chez moi (souvent ça ne vaut pas le coup de rentrer pour 2h de trou) mais j’ai plus d’occasions d’aller pratiquer en studio: l’équilibre s’installe doucement !

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9 thoughts on “Ma semaine de Yoga # Trouver l’équilibre

  1. Une super semaine quand meme 🙂

  2. Et tu ne manges plus ? 😉
    A priori pour ta main il n’y avait rien de trop grave car tu as l’air de ne pas avoir d’attelle mais j’espère que ça va bien quand même !
    Le rythme a l’air bien compliqué dans cette nouvelle vie, mais tu vas t’y faire 🙂

    • Haha si je mange mais je m’intéresse assez peu à ce que je mange en ce moment, bizarre non ? Genre j’ai tellement mille choses à faire que je me prépare 2/3 plats quand je peux et je mange ça à 15h en rentrant de mes cours, haha !
      (c’était juste un kyste le doigt, rien de méchant mais un peu pénible à opérer car sur l’index droit, y a beaucoup de pliure et frottements !)
      Et toi comment vas tu ?

      • Là tu es à fond sur le yoga, ça explique peut être ce désintérêt pour tes repas, et puis on a bien compris que tu n’aimais pas la fin de l’hiver 😉 😉
        De mon côté tout va bien, déjà le 3ème trimestre 🙂 on commence à être bien équipés à la maison également donc c’est chouette.

    • Hihi tu trouves ? Moi je trouve ça plus relax qu’avant quand même 😀

  3. J’espère bien qu’on arrivera à figurer dans ton emploi du temps et qu’on pourra aller déjeuner au Luxembourg ensemble! Bon rétablissement et gros bisous

    • J’ai si hâte qu’il fasse beau et qu’on aille pique niquer après le cours !!! Bisouuuus

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