Ma semaine de yoga # La vie de free lance

Je pensais naïvement que ma vie d’auto-entrepreneur m’offrirait plus d’occasions de bloguer mais finalement, si j’ai nettement plus de temps qu’auparavant pour dormir 7 à 8h par nuit (un luxe dont j’avais oublié la joie simple), aller chercher ma fille tôt à l’école, boire mon café entre deux cours ou continuer d’apprendre sur le yoga… je suis beaucoup plus rarement qu’avant installée devant un ordinateur, je n’ai plus de pause déjeuner face à un écran, et mes quelques heures hebdomadaires assise avec un clavier et un ordinateur à portée de main sont donc consacrées à répondre à mes divers messages (sur la boîte mail de la Happy Yogis Society, la boîte mail Smootheries, ma boîte mail personnelle…), préparer des factures et autres paperasses (là où j’avais un salaire versé automatiquement et quelques cours de yoga, j’ai maintenant 10 employeurs au bas mot, et des horaires qui changent chaque semaine, avec le lot de messages que ça entraîne).

Bref j’adore ma nouvelle vie, mais mon blog se meurt doucement. Je vais donc essayer de retrouver un peu de temps à consacrer à cet espace !

Et commençons avec un petit « Ma semaine de yoga », ok ?

Lundi

Après avoir déposé ma fille à l’école, j’avais 3h devant moi avant d’aller donner un cours en entreprise, pendant lesquelles j’avais prévu de préparer des flyers pour les évènements divers et variés des Happy Yogis, et de pratiquer un peu dans mon salon.

Au final, j’ai passé la matinée à gérer de l’administratif, répondre à des mails oubliés, ranger des trucs qui traînaient et… zéro yoga, zéro flyer (j’ai encore des progrès à faire dans l’efficacité de ma vie d’auto-entrepreneur).

Un cours donné à midi, un autre le soir, une enfant tempête entre les deux, avec laquelle j’ai fait 40 minutes de HIIT Yoga en fin d’après-midi.

Mardi

Bien décidée à ne pas me laisser avoir comme la veille, je suis rentrée chez moi après le cours du matin, me suis accordé une demi-heure de digestion du petit déjeuner, une demi-heure de rangement et ai enchaîné sur 45 minutes de pratique sur YogaGlo avant d’aller donner mon cours du midi.

Puis un cours particulier l’après-midi, et un cours le soir.

Il faut croire que je commence à m’habituer au rythme « 4 cours par jour », car je n’étais même pas trop épuisée le mardi soir !

Mercredi

Un cours donné tôt le matin, puis un petit déjeuner avec ma super Karine et j’ai profité de mon heure de battement pour aller dans un endroit chaud (je n’en peux plus du froid humide, c’est pour moi pire que le vrai froid hivernal, et d’ailleurs, c’est souvent à l’automne et au printemps que je suis le plus malade), à savoir : Yuj Yoga Studio (pour un Flow Soft cool avec la super Alix) ! Je me suis installée dans le petit coin au fond à droite de la salle, entre deux lampes à infrarouge, pour bien chauffer.

Puis un cours le midi et après-midi courses, repos et puzzle et dessins avec l’enfant tempête.

Jeudi

Pour cette deuxième journée à 4 cours, j’ai heureusement pu rester dans des quartiers assez proches les uns des autres, au centre de Paris. Départ de la maison à 7h55, retour à 18h30 en compagnie de l’enfant tempête, je me suis précipitée sur un bolster dès que je l’ai couchée pour faire 30 minutes de Yin Yoga, histoire de calmer mon mental un peu survolté et apaiser mon corps plein de courbatures. Je me suis lamentablement endormie sur mon canapé à 21h45 (c’est en tous cas l’heure où Cher&Tendre est rentré et m’a photographiée dans toute ma splendeur, sarouel, sweat trop grand et coussin de cerises sur les épaules).

Vendredi

Journée à 4 cours, épisode 3. J’ai encore cette barrière psychologique qui m’empêche de me lever plus tôt que l’heure absolument nécessaire pour donner mes cours du matin, alors même qu’en l’occurrence, un réveil à 6h30 au lieu de 7h aurait suffit. Du coup, partie de chez moi à 7h30 et rentrée à 20h30 après une journée à 18 000 pas et 2h de transport en commun, comprenant 3 cours de Vinyasa, dont deux sous les infrarouges, ainsi qu’un cours spécial « Lâcher Prise » (incluant un peu de HIIT, un peu de Vinyasa et un peu de Yin), je me suis jetée sous une douche, puis sur un verre de vin, plutôt que sur un tapis de yoga.

Samedi

Encore une journée sans pratique… Une nouvelle fois, mes options auraient été tôt le matin, ou tard le soir, et je suis souvent si fatiguée après 20h30 que ce n’est plus vraiment envisageable, mais je n’ai pas non plus la foi de mettre mon réveil à 7h30 le samedi quand je peux dormir jusqu’à 8h30/9h (horaires soumis aux aléas de l’enfant-tempête). Deux cours donnés le matin, un après-midi goûter d’anniversaire avec 10 enfants, dont la totalité de moins de 4 ans et les 3/4 de moins de deux ans, et une soirée canapé/roman d’Urban Fantasy !

Dimanche

Grasse matinée, atelier Happy Yogis Society, et un cours de Yin donné le soir (je donne maintenant ce cours tous les dimanche soir, et je suis hyper contente d’enseigner le Yin de manière régulière, loin de toute performance physique et de tout effort, c’est une pratique qui offre tellement de liberté !). J’ai participé au cours juste avant le mien, pour terminer ma semaine en douceur (même si c’était plutôt du Hatha très doux que du Yin, ça fait toujours du bien !).

Bilan : 3h55

Pratique autonome à la maison : 1h10

Pratique en vidéo (YogaGlo) : 45 minutes

Pratique en studio : 2h

Bonus : 

Méditation : Nada

Enseignement : 21 heures

Les semaines se suivent et ne se ressemblent plus jamais : j’ai parfois du temps libre et l’occasion de faire toute ma paperasse plus du yoga, parfois à peine le temps de me préparer à manger, je m’octroie parfois 2 grasses matinée par semaine, dont l’une en pleine semaine (j’adore) et parfois je dois me lever tous les matins pour donner des cours… Je commence à comprendre qu’installer une « routine » n’arrivera peut être pas, mais certaines petites habitudes se développent.

Le plus gros challenge dans ce mode de vie, c’est de faire en sorte que les pauses entre deux cours, qui durent souvent 2h maximum, soient utilisées à bon escient, que ce soit pour travailler, pratiquer, ou se reposer. On a vite fait de passer 40 minutes dans les transports après un cours, s’asseoir avec un thé juste le temps de se requinquer un peu, en zonant sur instagram ou autre réseau social tant qu’à faire, et de réaliser que 45 minutes se sont écoulées et que le temps de lancer une machine et faire la vaisselle, il sera déjà temps de repartir.

Si l’on ajoute pour terminer que mon corps a moyennement apprécié de donner 15 à 20 heures de cours par semaine, avec parfois des démonstrations réalisées par ledit corps insuffisamment échauffé, il va sans dire que l’un de mes principaux objectifs devrait être de réussir à pratiquer au réveil tous les matins, cours de 7h30 ou pas cours de 7h30 (surtout en cas de cours à 7h30, en fait).