Lubies et monomanies

Ce n’est pas une grande nouvelle, j’ai une légère tendance monomaniaque. 
En fait non. Après vérification, monomanie signifie « Sorte de trouble mental dans lequel une seule idée semble absorber toutes les facultés de l’intelligence » (définition extraite du site Wikipédia, on a les sources qu’on peut). Dans mon cas, il y a une bonne vingtaine d’idées, il faudrait donc plutôt parler de plurimanie (je frôle la surchauffe). Ou multimanie, je ne sais pas ce qui sonne le mieux.
Après avoir décidé, d’un commun accord avec C&T, de regarder les 500 meilleurs films du siècle, que dis-je, de la vie entière (si vous avez déjà oublié de quoi il s’agit, c’est ici et ici), ledit C&T m’a offert un livre génial, à ne pas mettre dans les mains d’une obsessionnelle : Les 1001 films à voir avant de mourir. Ma nouvelle bible. Autant vous dire que ça me démange et que j’ai très envie de prendre la liste depuis le début et de les regarder un par un (sauf que c’est chronologique, donc ça fait un gros laps de temps à ne se coltiner que du muet). En mettant une petite croix sur chaque page une fois que je l’ai vu et en faisant des cauchemars si je vois le film numéro 6 avant le film numéro 5. Mais comme on a déjà notre classement de 500 à terminer (pour le moment, on a vu environ 30 films, ce qui implique déjà d’avoir passé de nombreuses heures scotchés devant la télé), je m’y attellerai d’ici une dizaine d’années.
En attendant, il me fallait un projet parallèle, un peu plus ambitieux que de collectionner les thés Mariage Frères et Dammann Frères et un peu moins onéreux que de devenir experte en œnologie (mais j’y travaille en dilettante). Et comme j’adore lire, il s’agira de cette petite merveille pour psychorigides fanatiques de listes :  Les 1001 livres qu’il faut avoir lus dans sa vie
En cherchant des avis sur ce livre (je ne vais pas lire une sélection de 1001 livres pourris quand même), je suis tombée sur cet article. Vous me direz, on comprend aisément que les mono- et plurimaniaques de tous genres se retrouvent à converser autour de ce type d’ouvrages, mais certains commentaires me rassurent quant à mon propre degré d’obsession. Une internaute explique par exemple que : « Oui je me suis aussi fixée une moyenne de 2 livres à lire par semaine. Mais avec mes cours en ce moment, j’en lis pas plus d’1, et encore, je traîne je traîne ! ». J’ai encore (un peu) de marge. Quoique.
Je ne suis donc pas prête d’abandonner les listes et la planification, puisque cette année, grâce à mon super programme, j’ai terminé mes achats de Noël le 20 décembre, les enfants. Eh oui. Je n’ai pas sué dans mon énorme doudoune au milieu de gens stressés et maudissant Noël le 24 décembre à 16h. Par contre, je me suis surpassée s’agissant de l’empaquetage moche mais c’est une autre histoire et les listes ne peuvent rien changer à ma nullité en travaux manuels. Encore par contre, j’ai sué hier dans les Galeries Lafayette parce que je n’avais pas réfléchi au fait que les achats de Noël ne prenaient fin que le 31 décembre. 
Les listes, c’est bien, mais ça ne dispense pas de réfléchir un peu.
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