Le déodorant Schmidt’s : un nouvel espoir pour le déo écolo et sain ?

Cet article est le sixième de la série « Déodorant de malheur » (il aurait donc du s’intituler « Déodorant de malheur #6, mais au bout d’un moment, je m’embrouille dans les titres et surtout, j’ai pas mal de choses positives à dire sur ces déodorants, donc ce serait dommage de vous induire en erreur avec un titre malheureux).

La série étant plutôt longue, je vous offre un bref récapitulatif des déodorants naturels / green / écolo et autres labels hippies que j’ai pu tester (je sais être brève, oui oui).

Le premier déodorant n’avait de « vert » que le packaging : il se disait « naturel », parce que sans parabènes ni sels d’aluminium, mais contenait des PEG et silicones. Il était très nul, en prime. C’était un déodorant de chez Laino (revue ici).

Le deuxième était un déodorant bio en spray, une brume parfumante dont l’odeur était agréable, tant qu’on ne transpirait pas. C’était la brume active, pour personnes non actives de préférence, de chez Cattier (revue ici).

Le troisième était la star des déodorants naturels, pas de greenwashing ici et des super critiques sur tout le web. Un déodorant qui convient à beaucoup de monde, mais pas à moi (revue du fameux Soapwalla ici).

Le quatrième était un simple flacon d’huile essentielle de palmarosa, aux résultats satisfaisants, mais pas parfaits (surtout après quelques mois d’utilisation, comme si mon corps s’habituait à un déo et qu’il ne fonctionnait plus après un bout de temps, c’est bizarre ou pas ?) (revue de l’huile essentielle de palmarosa en tant que déo ici).

Nous nous sommes quittés en janvier 2016 avec le cinquième déodorant de la série, Aromaco de Lush (en vrai dans ce dernier article, je parle rapidement de Femme Fatale et du spray Weleda aussi, qui sont tous les deux pas mal, mais pas parfaits – disons efficacité moyenne pour les deux, ils conviennent pour une journée avec un t-shirt pas trop serré et pas de sport).

Bon et donc, Aromaco de Lush. J’ai été super contente pendant près d’un an. Mes copines désespérées du déodorant l’ont acheté aussi et ont pu confirmer son efficacité. Mais voilà qu’au bout de 10 mois, deux choses se sont passées : d’abord il est devenu un peu moins efficace. Je ne me suis pas retrouvée puante et en détresse pas un beau jour d’été, mais disons qu’à la fin de la journée, ce n’était pas parfait non plus. Je me suis dit que j’en avais mis moins ce jour-là, mais ça s’est répété à quelques reprises.

Et surtout, j’ai commencé à avoir des boutons au niveau des aisselles. Il s’est avéré que c’était plutôt le rasage (alors que je m’épilais en temps normal, j’étais passée au rasage en vue d’une épilation laser prochaine, et je ne supportais pas la lame du rasoir sur ma petite peau délicate) mais dans le doute, j’ai commencé à prospecter un nouveau déodorant.

Cette fois-ci, je voulais un déo naturel, écolo, vegan ET spécial peau sensible. Tant qu’à faire.

Figurez-vous que j’ai trouvé.

Au début quand j’ai entendu parler des déodorants Schmidt’s, je n’étais pas plus intéressée que ça, vu que c’était encore un packaging en petit pot et que me passer du déodorant avec les doigts, ça me fatigue (il faut se laver les mains ensuite) (j’ai autre chose à faire le matin que me laver les mains entre chaque produit que j’utilise). J’avais aussi été échaudée par l’expérience « Femme Fatale », avec le pot qui fuit et l’huile du déo qui coule dans la trousse de toilette. J’avais donc passé mon chemin.

Puis Schmidt’s a sorti une version stick de ses déodorants. Puis une version peau sensible. Me voici donc face à (littéralement face à, car comme on trouve ces déos en boutique chez Vegan Mania, et qu’il s’avère que je passe devant la boutique une fois par semaine, je n’ai pas besoin de commander en ligne, pour une fois) un stick de déodorant vegan, naturel et spécial peau sensible. Comment résister ?

Il existe plusieurs senteurs pour ce déodorant, mais attention, toutes ne font pas partie de la gamme pour les peaux sensibles. Dans la variante « épiderme délicat », nous avons Géranium et Tea Tree. J’ai choisi le premier, qui a pour avantage supplémentaire de chasser les moustiques.

schmidts

Donnant de ma personne comme à mon habitude, j’ai pris des billets pour l’Ile de La Réunion, afin de tester ledit déodorant en conditions extrêmes : yoga par 35°C avec un taux d’humidité à 70% (ou encore randonnée de 5h en plein cagnard) (aka Le Piton de la Fournaise).

la réunion randonnée
La joie de sentir bon au sommet (j’ai pas dit d’être bien coiffée) (en revanche ça ne se voit peut être pas, mais cette pierre fait mal aux fesses, ne croyez pas l’air épanoui de tous les gens qui font des belles photos au sommet des volcans et autres montagnes)

Je ne fais pas durer le suspense : IL MARCHE.

Je l’utilise depuis deux mois maintenant, et voici ses avantages et inconvénients (à mon humble avis).

Les plus :

  • Il fonctionne (ce n’est pas un acquis dans le monde des déodorants naturels)
  • L’application et le transport sont pratiques, c’est un stick crémeux
  • L’odeur est agréable (si on aime le géranium en huile essentielle, c’est assez fort quand même, une odeur fleurie assez concentrée, mais pas très sucrée) et assez discrète une fois porté
  • Il respecte les peaux sensibles, en tous cas moi qui avais eu des rougeurs avec le Soapwalla, je n’ai eu aucun problème avec celui-ci
  • Il est certifié vegan

Les moins :

  • Il est assez cher (14€ le stick, mais je commence à m’habituer à cet ordre de prix pour des déodorants naturels) (il n’est pas vide après deux mois d’utilisation quotidienne, donc tout espoir qu’il dure longtemps et soit relativement rentable n’est pas encore perdu)
  • Il laisse des marques blanches assez violentes sur les vêtements sombres. Je l’applique après avoir enfilé brassière et débardeur depuis que je m’en suis aperçue, mais pour les vêtements à manches longues, il n’y a rien à faire et si vous effleurez vos aisselles fraîchement enduites avec votre petite robe noire moulante, vous allez le regretter amèrement, croyez-moi
  • Détail glamour : quand tu transpires vraiment à grosses gouttes, on peut voir le déodorant te dégouliner le long du bras (et laisser une traînée blanche poudreuse une fois que ça a séché) (imaginez mon look à la fin de mes cours de sport ou de yoga).

J’attends avec appréhension le moment où ce déodorant aussi va me décevoir, mais j’espère être tranquille pour quelques mois, au moins.

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11 thoughts on “Le déodorant Schmidt’s : un nouvel espoir pour le déo écolo et sain ?

  1. Hey ! Est-ce que tu connais celui-là, dans le genre du SoapWalla ? http://www.clemenceetvivien.com/4-deodorant-naturel C’est le prix qui m’a attirée.
    J’ai choisi « le fleuri » et ma foi j’en suis satisfaite, l’odeur est cool. Je l’ai depuis quelques semaines, et il s’use très lentement. Niveau efficacité, je trouve que ça va.

    • Non je ne le connais pas ! 🙂 Je me le note, on m’a dit plein de bien de la marque, j’ai un savon de chez eux, mais pas encore entamé ! Par contre le format « avec les doigts » me saoule un peu mais bon, si le déo est génial, c’est un moindre désagrément 🙂

      • Ah ouais, d’après mes souvenirs le SoapWalla avait une texture un peu grasse et collante sur les doigts, alors que, le déo Clémence et Vivien s’applique assez bien : j’en racle une petite quantité avec le dessus de l’ongle, et je l’étale avec deux doigts (hum.). Ca devient un peu poudreux quand on l’applique, et il n’y a pas besoin de se laver les mains. (je parle pour moi qui ne suis pas une nazi de l’hygiène 😉 )

        • Ah oui je vois bien la texture, j’en ai un de la marque Strawberry Hedgehog qui a cette texture, c’est assez agréable (mais je me lave quand même les mains, haha).
          J’ai commandé un Clémence et Vivien, quand même 😀

  2. Contente de savoir qu’il a plu à ma testeuse/blogueuse de référence 😉 Par contre ici on ne le trouve pas !
    Donc j’ai testé un Faith in Nature, premier flacon nickel, je l’aimais d’autant plus qu’on n’avait ensuite qu’à acheter la recharge. Deuxième flacon échec 🙁
    J’ai aussi essayé Jason au tea tree, même format que le Schmidt, sent très bon mais le soir je pue ( discrètement quand même, ce qui me permet de l’utiliser l’hiver ou quand je ne croise pas beaucoup de monde connu dans ma journée, je n’arrive jamais à jeter un produit… )
    J’ai aussi le Clémence et Vivien, reçu à Noël avec 15 000 savons et il est top, bien que je ne l’ai pas essayé très longtemps. Il a tout de même passé le test de la une mission valise / journée parisienne / soirée raclette puis d’une autre mission valise / train surchauffé / travail donc c’est assez encourageant. Pas d’irritations comme avec le Soapwalla ! Je n’aime pas trop ajouter un lavage de mains à ma journée, mes mains souffrent assez comme ça mais c’est tout de même un bon départ 🙂

    • Ah mais moi aussi ça m’arrive trop, ces déos qui arrêtent de fonctionner au 2ème flacon ! Comprends pas. Bon alors le Clémence et Vivien, je me le note décidément (même si je suis quand même trop contente d’avoir trouvé un déo qui fonctionne et qui est en STICK). 🙂

  3. Pingback:

  4. Moi je me ruinais en soapwalla, j’avais l’impression de passer un temps fou à me laver les mains, j’avais parfois des boutons douloureux sous les aisselles (même l’hiver quand je cesse de m’épiler là) mais je ne sentais plus rien jamais (ou presque). Du coup quand j’ai vu que Schmidts existait en stick j’ai bondi – j’ai la version « sans parfum ». Aujourd’hui c’est mon premier jour (6h d’ordi, 1h de transport, 30 mn de marche, 15mn dans une crèche surchauffée) = pas beaucoup d’effort comparé à tes journées, Smooth, mais je ne sens toujours rien! Je l’ai payé 12 euros, c’est encore 4 euros de moins que le soapwalla…

    • Alors, tu es toujours contente après plusieurs jours ?
      Moi le Schmidt’s a commencé à faiblir après plusieurs semaines… comme tous mes déos « miracle », en fait ! Du coup je commence à appliquer cette méthode qui consiste à les faire tourner !

      • Question odeur de transpiration sur 12h : aucune mais je ne fais toujours pas de vraie activité transpiragène / sur 24h, je peux proclamer publiquement ici que l’odeur est bien bien pire que si je n’avais pas mis de déodorant du tout. Sinon stick + poils sous les bras : aïe, aïe, j’étais beaucoup trop énergique au début… et puis deux gros boutons bien douloureux sous les aisselles en 15 jours (statistiquement c’est plus qu’avec soap walla)… donc le bilan est très moyen finalement.

        • Hmmmm mince !
          Alors de plus en plus, je constate que les déos ont une « durée de vie » limitée sur moi : pour ceux qui marchent (car certains sont un échec immédiat), je m’enflamme, j’en rachète un 2ème stick/pot et… pfioooout ça ne fonctionne plus si bien que ça. J’ai lu ça sur pas mal de blogs aussi, et du coup : j’ai décidé de faire une rotation. Je garde les 2/3 déos qui fonctionnement pas mal sur moi et je les fais tourner.
          Par contre les boutons ma foi, c’est plus compliqué… Surtout que si tu n’épiles pas en hiver, ça ne vient pas de là ? Moi c’était vraiment le combo épilation/déo qui me filait des boutons : depuis que je suis repassée à l’épilation laser, plus rien.
          Tu as un prochain déo à tester sur ta liste ? J’ai vu cet article aujourd’hui :
          https://www.tastinggoodnaturally.com/coup-de-coeur-jai-enfin-trouve-deodorant-bio-me-convient/

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