Déodorant de malheur #5

Je suis vraiment maudite du déodorant. Peut être que je devrais simplement abandonner l’idée d’un déodorant naturel, vegan, sans aluminium, ou que sais-je. Mais je m’acharne à chercher.

La dernière fois (il y a 15 mois), je disais que j’avais retrouvé les joies de l’huile essentielle de Palmarosa. Une goutte sous chaque aisselle, et vogue la galère. Sauf que le bonheur des retrouvailles a été de courte durée et un accident est vite arrivé (par accident, je pense à ce moment où tu t’aperçois au milieu de ta journée de travail / ton cours de yoga / ta soirée entre potes / ton cours de gym / un autre moment inopportun, que tu pues) (moment plutôt désagréable, surtout que le reste de la journée ou soirée sera donc consacré à éviter de lever les bras ou approcher quiconque de trop près) (à mon avis, toute personne qui a abandonné les déodorants non naturels a connu au moins une fois cette situation).

Je suis donc allée voir chez Vegan Mania (j’aimais beaucoup le site et depuis quelques mois il y a une boutique dans Paris), en espérant trouver un déodorant naturel et vegan abordable. J’ai pris le déodorant Femme Fatale, bien que le nom me laisse relativement songeuse. Je vous fais la version courte : ce déo est plutôt efficace mais il a deux inconvénients majeurs. Le premier c’est qu’il n’est pas donné (14 euros pour un pot qui dure 2-3 mois environ, si mes souvenirs sont bons) et le deuxième, beaucoup plus ennuyeux, c’est qu’il se déphase, que la partie huileuse flotte sur le dessus et qu’à chaque fois qu’on l’applique il faut touiller, ce qui en met partout (et fait rager les pressés du matin). Par conséquent : il fuit. On peut le poser sur un mouchoir pour ne pas pourrir son meuble ou son placard, par contre on ne peut absolument pas le transporter, ce qui impose d’avoir un déo de secours pour partir en weekend, pour le sport, pour les vacances, etc. Rédhibitoire. J’ai quand même acheté un deuxième pot mais j’ai vite abandonné, j’avais juste trop la flemme de me battre le matin.

J’ai donc recommencé à utiliser le déodorant Weleda, cette fois-ci dans sa version bleue (à la sauge). Là encore il n’est pas mal, mais il n’est pas infaillible. Là encore, j’ai donc eu la mauvaise surprise de m’apercevoir, un beau jour (ou pas si beau que ça, du coup), que je puais sérieusement. Dommage, j’étais dans un train en route pour Bruxelles avec des collègues. Le reste du trajet fut particulièrement pénible.

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Cette image trop mignonne de bébé putois (on dit Baby Stinker) vient du compte Twitter de Life On Earth (@planetpics), qui publie régulièrement des photos trop belles et/ou trop mignonnes de notre monde et des animaux qui y vivent.

C’est donc à Bruxelles que je me suis mise en quête d’un déodorant de secours et que j’ai repensé au fait que de nombreuses personnes, sous les articles précédents de cette merveilleuse série sur le déodorant (j’ai un article sur la coupe menstruelle en attente, aussi), avaient chanté les louanges du déodorant Aromaco de Lush. Hop là, 10 minutes plus tard je ressortais du magasin Lush allégée de 7 euros et avec un petit cube solide dans un sac en carton.

J’ai testé dès le lendemain matin, pour une journée de 8h de réunion + retour en Thalys, le tout en robe à manches longues. Je ne vous cache pas que je n’étais pas hyper sereine mais en même temps c’était ça ou le Weleda qui m’avait trahie de manière si fourbe la veille.

Trois mois plus tard : je suis conquise. L’odeur de patchouli est un peu cheloue, un peu « hippie » à mon goût, mais après quelques jours je me suis habituée et maintenant je l’aime vraiment bien (c’est une odeur plus boisée que fleurie, je trouve). L’application est facile, c’est un bloc qu’on passe sous le bras et qui laisse un film (non gras) (moins gras que du déo bille ou crème à titre de comparaison) sur l’aisselle. Une fois appliqué il ne sent pas très fort et il marche HYPER bien. J’ai arrêté de mettre mes t-shirts au linge sale après les avoir portés une seule fois et il m’est arrivé de faire du yoga (dynamique) + de la gym suédoise dans la même journée sans avoir la possibilité de me doucher entre les deux (crade, je sais) : sachez que la bête résiste à une journée de 12h en t-shirt à manches longues + yoga + gym.

Au niveau du prix ça m’a l’air très peu cher au final (peut être même comparé à un déo bille de marque distributeur à 2 euros) parce que j’ai utilisé à peu près un tiers en 3 mois. On est donc grosso modo sur du 7 euros les 9 mois de déodorant.

Pour ce qui est du trimballage, je le mets dans une boîte chez moi (une boîte en fer Lush mais ça peut être un mini tupperware qui traîne hein) et dans un mouchoir en tissu quand je pars en weekend ou vacances (ils précisent en magasin qu’il faut le conserver dans un truc fermé, sinon il sèche et vous râpera le dessous-de-bras) (toutefois, si ça arrive, il suffit de le râper un petit coup avec un couteau ou une lame de ciseau et il redevient tout doux).

Pour les puristes, il n’est pas parfait, parce qu’il n’est pas entièrement naturel (il y a notamment du propylène glycol dedans, ingrédient issu de la pétrochimie) mais c’est le meilleur compromis que j’ai trouvé à ce jour et je compte bien m’y tenir (jusqu’au moment où un accident arrivera, évidemment, mais je dois dire que pour le moment, c’est un sans faute).

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20 thoughts on “Déodorant de malheur #5

  1. Ah zut et moi qui voulais essayer l’HE de Palmarosa alors…Je pense que les déos sans alcool et les plus naturels possible, ont naturellement leurs limites. Perso, je suis adepte de la pierre d’alun en stick et en poudre, impeccable l’été dans des petits tops sans manches par 32° et dégoulinement à grosses gouttes, mais parfois insuffisante l’hiver avec les vêtements à manches longues (avec cependant peu de transpi)…

  2. Ah ben voilà 🙂
    8 ans que cela dure entre lui & moi 🙂

    (mini ps : si, un jour, cela t’arrive qu’il sèche un peu : mets-le sous un filet d’eau, et c’est reparti !)

  3. Si jamais tu as envie de tester quelque chose d’autre, je n’ai entendu que du bien du sopawalla et du schmidt’s

    • Merci ! Le saopwalla ne m’a pas trop plu (quand j’en utilisais peu il n’était pas efficace et quand j’en mettais plus, il me provoquait des irritations !) et du coup je n’ai pas testé le schmidt’s qui fonctionne un peu sur le même modèle, mais si le Lush (dont je suis toujours hyper contente 6 mois plus tard) cesse de me plaire, j’essaiera celui-ci, oui !

  4. Sinon tu as le déodorant de la marque Schmidt’s. C’est un déo « baume », il existe désormais en stick et est disponible chez Bazar Bio (entre autres). Il coûte 11€ et est vraiment très efficace (vraiment !). La composition est impeccable 🙂

    • Merci ! Oui j’en ai entendu parler mais après la déception de plusieurs baumes, j’en ai eu un peu assez de tester du déo à 11 euros alors pour le moment, je reste sur mon Lush dont je suis tellement contente (celui que j’ai acheté en septembre n’est toujours pas terminé, en plus !). S’il me lâche, le Schmidt’s sera certainement mon prochain test ! 😀

      • …j’ai acheté les 4 (j’aime bien avoir le choix ^^) schmidt’s (en pot) à moitié prix sur beauté-privée, c’était il y a qques mois mais qui sait, ça reviendra peut-être…?

        jennifer

  5. haa je confirme oui, les déos de chez lush en galet, c’est vraiment bien pour l’hiver, pour les jours chauds j’ai besoin de quelque chose qui soit vraiment plus frais mais sinon c’est une valeur sure chez moi aussi depuis 8 ans aussi, comme melanie 🙂

    et la prochaine fois que tu passes par bruxelles, drop moi un petit message, je me débrouille pour te retrouver au moins prendre un café avec toi quelque part !!

    bizzzzz

  6. Ah oui c’est compliqué les déos naturels ! Le plus galère de tous les cosmétiques je crois. Bon moi les déos pas naturels me lâchaient régulièrement aussi cela dit.

    Pour ma part je suis en train de m’interroger sur l’aspect « naturel » de nos odeurs corporelles si fortes, à vrai dire. Comme les cheveux qui, une fois débarrassés des shampoing / après shampoing pétrochimiques, cessent soudain de graisser / pelliculer / puer…je me demande si nos habitudes d’hygiène décapantes, notre alimentation et bien sûr le stress ne jouent pas un rôle important dans les sueurs malodorantes.

    • Ah oui complètement ! Enfin après l’odeur de sueur, même non « malodorante », reste relativement désagréable, surtout sur des vêtements en synthétique…

  7. Bon pour le moment j’utilise la gamme Melvita parce que leurs déos sentent tellement bon que je les sniffe trois fois par jour pour le plaisir. Mais ils ne sont pas plus efficaces que du Nivéa ou Rexona sur moi, c’est à dire qu’ils ne résistent pas à un gros coup de stress.

    • Ah oui sur moi Melvita c’était une cata intersidérale !!!

  8. Je suis aussi une inconditionnelle du déo solide mais je les achète plutôt ceux de la marque Pachamamaï ou Lamazuna car ils sont 100% naturels et vegan !

    • Ah merci pour l’info ! J’ai une boutique Lamazuna tout près de chez moi : j’irai voir !!! Mais bon j’avoue qu’après tant de déconvenues, je suis tellement contente d’avoir trouvé un truc qui marche que j’ai racheté un énorme bloc de Lush, qui devrait me faire quelques mois à nouveau !

  9. Aprés avoir tout éssayé en deo bio nature, etc… le grand vainqueur est le deo creme soapwella!! même meilleur que tout les deos hyperchimique, que j’utilisais dans mon ancienne vie

    • Ha trop cool de trouver le déo parfait ! Pour moi celui-ci n’allait pas, mais le Lush m’a super bien convenu pendant plus d’un an ensuite (en ce moment il montre des signes de faiblesse, j’ignore pourquoi…)

  10. 20 g d’huile de coco (fondue au bain marie)
    20 g de bicarbonate de soude
    30 g de fécule de patates
    + 5 gouttes de votre huile essentielle préférée (l’eucalyptus globulus est top)
    = on mélange tout ça, on remet au frigo pendant 30 min : tadaaaaaaaa un déo bio, pas cher et super efficace !

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