« Clean Yogi » ou la détox bienveillante

Je vous avoue que j’ai un peu envie de hurler dès que j’entends ou vois le mot « détox ». Ca ne me fait donc pas particulièrement plaisir de l’utiliser, mais je n’ai pas trouvé de mot plus pratique pour dire « Manger plus sain, plus léger, plus en conscience, pendant une période déterminée, afin de reposer son corps, son foie, et son système digestif ».

Donc. Le programme Clean Yogi.

L’année dernière, mes copines Happy Yogis se sont mis en tête de suivre ce programme (je vais vous dire très vite ce qu’il y a dedans). C’était à peu près au beau milieu de l’hiver, j’avais 9 de tension, une anémie bien installée et surtout, j’avais très froid. Je les ai donc tranquillement traitées de zinzins et j’ai passé mon chemin. Il faut dire que ma dernière expérience de la « détox », c’était un jeûne, pur et simple. Je n’avais pas particulièrement apprécié l’expérience (NB : cette expérience date d’il y a plus de trois ans et ce qui est drôle, c’est que j’en retiens que c’était pénible, que ça pouvait clairement engendrer des troubles alimentaires et que je ne suis pas certaine que les effets positifs aient été là ALORS qu’à la relecture de l’article, je m’aperçois que j’étais plutôt satisfaite sur le moment).

Et puis surtout, il y a cette « mode » de la détox, comme une punition qu’on s’inflige parce qu’on a eu le culot de prendre trop d’apéros cet été ou de se gaver de chocolats à Noël. Alors mêler Yoga et Détox, comment vous dire ? Pire que le yoga d’Instagram, que les leggings hors de prix fabriqués au Vietnam, c’est vraiment la négation de toutes les valeurs du yoga à mes yeux, sous couvert de « manger sain pour avoir un corps fort et en bonne santé parce que je le vaux bien ». C’est purement et simplement une autre forme de diktat imposé aux femmes (à votre avis, quel est le pourcentage d’hommes qui font une détox ?), boire des jus verts et faire du yoga pour éliminer les repas de fête (checkez les couvertures des magazines féminins dans 2 mois). Bref, ce mot a été un peu trop repris comme un synonyme de « régime ».

« Bah pourquoi t’as fait ça alors, grosse maligne ? »

Parce que c’était ma copine Faustine qui m’en avait parlé et qu’elle n’est pas trop du genre « cible facile des sirènes du régime amincissant renommé détox », et qu’elle m’a prêté le bouquin en question, que j’ai lu rapidement, parce que je suis malgré tout toujours curieuse de ce genre de choses. J’aimais bien certaines des profs qui l’avaient écrit, et j’ai finalement bien aimé le concept.

Alors cet automne, avant qu’il fasse trop froid, j’ai tenté l’expérience.

D’abord, pourquoi faire une « détox » ?

Contrairement à il y a 3 ans, où mon passif de chimio me semblait encore assez proche, où j’avais des problèmes d’acné récents, un traitement antibiotique terminé depuis peu, et tout le tintouin, j’ai dans l’ensemble un mode de vie plutôt sain et exempt de produits toxiques, et je ne ressens plus forcément le besoin d’éliminer quoique ce soit ou de nettoyer mon corps (concept si cher à la détox). Je me sens propre de l’intérieur, oui oui. Du coup l’idée pour moi, c’est plus un « repos » qu’un « nettoyage ». L’occasion de lever le pied sur les cochonneries qui peuvent avoir tendance à revenir dans mon alimentation (la solution de facilité de la boulangerie le matin, le chai latte soja au sirop de sucre un peu trop fréquent, la tablette de chocolat qui ne fait que deux goûters, les dîners où 3 verres de vin me font l’effet d’un seul, tout ça). Voilà, c’est tout. C’est juste manger sain pendant 15 jours, en suivant des règles préétablies parce que c’est plus facile comme ça et que ça me permet aussi de sortir de mes petites habitudes et de MA vision de l’alimentation saine.

Au début de l’automne, j’avais aussi des douleurs digestives qui étaient revenues (au tout début de mon blog, j’en parlais – coucou, y a des gens qui étaient là en 2010 ?) alors que je m’en étais débarrassée depuis plusieurs années, et ça m’angoissait pas mal (l’idée d’avoir à nouveau mal au ventre après chaque repas est assez cauchemardesque pour quiconque a connu ça). Bref je n’avais rien à perdre, tout à gagner et mes copines zinzins étaient partantes pour qu’on commence toutes à la même date, ce qui rendait l’expérience plus marrante.

Le programme Clean Yogi, ça consiste en quoi ?

Je dirais que c’est plutôt une forme d’alimentation paléo, qui privilégie fruits et légumes, limite au maximum les allergènes (gluten), , soja, laitages…), mais aussi céréales de manière plus générale, les aliments transformés évidemment et autorise en revanche certaines viandes (le fameux « grass-fed buffalo » qu’on trouve dans tous les bouquins healthy non vegan américains).

Si on devait le résumer très simplement, l’alimentation de base, c’est smoothie le matin, salade le midi, plat de légumes chaud le soir, et ajout d’une « protéine animale de bonne qualité » (les auteurs proposent une alternative végétale digeste ( type lentilles vertes)), en cas de faim.

Le bouquin qui propose la méthode est pas mal fait, il y a une grosse partie « blabla » au début, qui explique le pourquoi du comment, qui met pas mal l’accent sur le fait de s’écouter, faire selon ses besoins, qui propose des méditations et des petites séquences basiques de yoga, un journal de « gratitude », ce genre de choses.

Ensuite on passe au cœur de programme, qui s’étale sur 15 jours, avec 4 jours de « préparation », 7 jours de programme à proprement parler et 4 jours de transition. J’aime bien que la transition soit incluse dans le programme, sinon moi j’ai tendance à manger direct des frites à la fin.

Pendant les 4 jours de préparation, on diminue tranquillement sa quantité de café et de thé (dans l’idéal on passe à zéro, mais on peut garder une petite tasse par jour sinon), d’alcool, on a déjà supprimé laitages, soja and co mais on continue de manger des céréales sans gluten.

Pendant les 7 jours du milieu du programme, on continue tout le reste et on évite aussi complètement les céréales, et puis les 4 derniers jours, on réintroduit un aliment par tranche de 3 jours (du coup en vrai, vous l’aurez compris, on est censé continuer un peu plus longtemps).

Bon vous me connaissez : j’aime bien les programmes, mais je déteste les suivre à la lettre. Je me dis aussi toujours que ce qui est valable pour une prof de yoga australienne ne l’est pas nécessairement pour moi (= pas la même météo,  pas les mêmes contraintes) (en l’occurrence les auteurs n’ont pas d’enfant en bas âge à gérer de 18h30 à 20h30 après leur journée au bureau, le tout par 6°C car l’hiver arrive) (j’ai donc en moyenne plus faim et besoin de plus d’énergie en fin de journée).

Donc par exemple, le coup de manger des salades tous les midis, alors que j’avais déjà mal au ventre, qu’il commençait à faire froid et que la saison des tomates et concombres était terminée (= salade de chou rouge tous les midis, no way), plutôt bof. J’ai donc un peu adapté le programme, en gardant les interdits mais en limitant les crudités qui ne me convenaient pas pour les remplacer par plus de légumes cuits. J’ai aussi viré tout le quinoa à gogo (arrêtez avec cette passion du quinoa, merci ) et remplacé par du riz la plupart du temps.

Un aspect intéressant du bouquin, c’est le Food Log, c’est à dire tout bêtement le fait de noter ce qu’on mange pendant la durée du programme et de noter notre niveau d’énergie, nos éventuels symptômes, ce genre de chose. Pendant longtemps je ne voyais pas l’intérêt de faire ça, mais sur la durée, ça permet en effet de voir s’il y a des choses récurrentes (= chaque fois que je mange telle chose, j’ai mal au ventre ou chaque fois que je mange telle chose ou m’abstiens de manger telle autre, je suis plus en forme) (si on a tendance à grignoter, ça permet aussi de réaliser l’ampleur dudit grignotage, dans un sens ou dans l’autre).

En pratique, ça donnait ça.

Les menus

Phase de « Warm Up » (les 4 premiers jours, ou plus si on a envie) :

Matin : Toutes les journées commencent par un citron chaud avec une cuillère à café de vinaigre de cidre. Effet détox de l’intestin garanti (après 2-3 jours on est habitué au goût et les effets sur la digestion sont moins radicaux, aussi).

Un smoothie ou un petit déjeuner sans céréales, type porridge de chia (le bouquin propose plein de recettes, personnellement je fais quasiment toujours la même, qui est ma préférée et issue de mes années de tâtonnements en matière de smoothies)

Smoothie Chewing Gum (c’est ma copine Mélanie qui dit que ça a un goût de chewing gum)

1 « cup » (j’utilise le marquage du blender, ça fait grosso modo 230 ml) de lait végétal (je préfère riz)

1 banane (plus elle est mûre, plus ce sera sucré)

2 « cup » (environ) de verdure (salade batavia, roquette, mâche, épinards, un reste de coriandre… ce qu’il y a dans le frigo)

1 cuillère à soupe de graines de chia (ou de lin moulu mais j’ai souvent la flemme)

1 cuillère à café de farine de baobab (pour les ventres sensibles)

1 cuillère à café de maca ou lucuma (pour le goût très doux et l’énergie)

1 cuillère à café super bombée de poudre du matin (j’utilise une poudre qui mélange spiruline, acaï, etc. Ca s’appelle Breakfast Mix, de Purasana)

Ingrédient secret pour le goût de chewing gum : la cuillère à café (ou à soupe) d’huile de coco

Blender (avec un Vitamix ce sera super lisse)

Midi : En théorie il faut manger une salade (plein de recettes dans le livre). Moi c’était le moment où je faisais mon repas le plus consistant. Par exemple un Veggie Bowl avec plein de légumes et de l’avocat (une base de l’alimentation « détox », ce qui n’est pas pour me déranger), ou un dahl de lentilles corail au lait de coco (sans riz), ou alors une salade de riz avec plein de légumes dedans.

Exemples de repas du midi :

  • Patate douce et brocolis au four (ou vapeur), avec pesto aux herbes, roquette, un demi-avocat, vinaigrette à l’huile de noix et crème de lentilles (c’est à dire que je mixe des lentilles avec de l’huile d’olive, du citron, du cumin et un peu de lait végétal)
  • Soupe de lentilles corail à la sauce tomate (j’avais encore des tomates fraîches) et au lait de coco, coriandre et un demi avocat
  • Riz complet (ou semi-complet) avec petits pois, champignons, brocolis, olives, avocat et algues
  • Salade de pousses d’épinards, avocat, dés de légumes rôtis, graines de tournesol, sauce au sésame noir
  • Curry de légumes au lait de coco
  • Salade de pois chiches

Goûter : Le bouquin prévoit la possibilité de faire un ou plusieurs en-cas. Un goûter m’a suffi, en général je prenais la 2ème moitié de mon avocat du midi avec une pomme.

Dîner : C’est le repas le plus consistant de la journée selon le bouquin, avec légumes chauds. Pour moi c’est le repas le plus léger, le soir est le moment où je suis le plus capable de manger un bol de soupe de légumes et aller me coucher. Passé 20h30 je sais que je n’ai plus besoin d’énergie, ma fille est couchée (sauf quand elle décide que « pas dodo », ahem), je ne vais plus faire de sport ni me concentrer. J’ai aussi mangé pas mal de veggie bowls, ce qui m’a permis de varier les légumes.

Exemples de repas du soir :

  • Soupe de potimarron et houmous
  • Epinards vapeur avec sauce au sésame et œufs pochés (pour les non-vegan)
  • Wok de légumes de saison (par exemple chou rouge-carottes-kale) (quand je l’ai fait, ça pouvait encore être courgettes, haricots verts, champignons)
  • Les restes du midi (ou de la veille) (en essayant d’éviter la légumineuse deux fois par jour)
L'endroit parfait où dîner en pleine détox : Le Potager de Charlotte (le vin est bio) (héhé)
L’endroit parfait où dîner en pleine détox : Le Potager de Charlotte (le vin est bio) (héhé)

Phase « Clean Yogi » (les 7 jours du milieu)

On fait la même chose sauf qu’on retire les céréales et les légumineuses les moins digestes type pois chiches et haricots rouges (il ne reste que les lentilles).

Matin : Toujours le citron chaud vinaigré, toujours un smoothie voire un jus vert si on préfère (moi je ne préfère pas).

Midi : Toujours une salade (ou un plat de légumes cuits pour moi), toujours un max d’avocats, toujours la possibilité d’ajouter une légumineuse (lentilles) mais plus de céréales.

En-cas : toujours le reste d’avocat du midi, un fruit, des fruits secs, un smoothie ou un jus (comme j’étais au bureau, c’était rarement un smoothie ou jus vert pour moi)

Dîner : La même chose !

Repas hyper rapide : soupe de potimarron, cubes de Jay&Joy
Repas hyper rapide : soupe de potimarron, cubes de Jay&Joy

Phase de Transition (réintroduction des aliments)

Matin : Inchangé

Midi : Le livre propose de réintroduire le quinoa en premier, avec une recette de salade de quinoa il me semble. Comme le quinoa n’est pas mon aliment de prédilection et ne fait pas partie de mon alimentation à la base, j’ai choisi le riz.

Le reste inchangé, et ce pendant trois jours.

Au bout de trois jours, on choisit un autre aliment (j’ai choisi le tofu), puis on ré-attend trois jours, etc etc.

Bilan

Bon bah alors je ne vais pas vous faire mariner plus longtemps : j’étais un peu sceptique, j’ai suivi le programme par curiosité, et puis j’avais mal au ventre tous les jours, bref je me suis dit que ça valait le coup de tenter. Et j’ai trouvé ça complètement dingue. Mes douleurs digestives ont diminué de manière drastique, et à part les quelques coups de barre des premiers jours où j’ai retiré les céréales, j’étais vraiment en pleine forme. Sur le long terme, j’ai évidemment besoin de plus de légumineuses, surtout en tant que végane, mais j’ai trouvé ça super intéressant.

Leçon n° 1 : Ca m’a permis de constater que j’avais plus d’énergie quand je mangeais plus léger le matin. C’est pas une grosse surprise, le croissant du matin n’est pas la meilleure source d’énergie qui soit. Mais même le porridge aux flocons d’avoine me fait me sentir moins bien toute la matinée que le smoothie vert. Bon le seul problème c’est qu’utiliser mon blender quand ma fille dort est un exercice risqué, mais le fait est que le smoothie vert est vraiment un petit déjeuner qui me convient bien. Quand je me réveille et qu’il fait froid, j’ai envie de manger quelque chose de chaud et consistant, mais pourtant après, je ne me sens pas forcément hyper bien.

Leçon n° 2 : Le besoin de céréales est un peu dans ma tête. J’ai passé des journées en pleine forme avec un gros bol de légumes le midi (à condition de manger de l’avocat avec et au goûter). C’est aussi une question d’habitude parce que le premier jour sans céréales, j’étais quand même un peu fatiguée le soir (mais après le coucher de ma fille, donc finalement, c’est pas bien grave d’être fatiguée à 21h30, au contraire).

Leçon n° 3 : Je ne suis pas obligée de prendre un goûter gargantuesque. Plus je mange des céréales et du sucre, plus j’ai faim et besoin d’énergie à 16h. Manger une pomme au goûter m’a toujours semblé une vaste blague, mais pendant ces 15 jours, c’est ce que je faisais et ça me suffisait, tout compte fait.

Leçon n° 4 : Je mange plus qu’à ma faim en temps normal. Parfois à la fin du repas, j’avais encore faim. Je me disais « rho la plaie, super la détox yogi bienveillante, j’ai la dalle, c’est juste un régime quoi ». Et j’attendais 15 minutes pour voir si j’avais encore vraiment faim ou pas. Et en fait : NON. Au bout de 15 minutes, j’étais bien. A l’inverse, en temps normal, je mange jusqu’à satiété – ou ce que je pense être la satiété et 30 minutes voire 1h plus tard, j’ai mal au ventre, mon estomac est lourd et me tire. Avant de faire le programme et donc de manger moins, je pensais que c’était parce que je ne digérais pas certaines choses. Alors que c’était aussi du à la quantité ingérée.

Leçon n° 5 : Je bois trop. L’avantage de ces quinze jours, c’est qu’on observe beaucoup ce qu’on mange, et notre réaction face à ces « privations ». Certaines de mes copines avaient un mal fou avec la suppression du café du matin. Personnellement j’en bois peu donc ça allait mais en revanche… le vin. Oui je sais. Sur les quinze jours du programme, j’ai dîné dehors avec des amies trois fois, je suis allée à un mariage, participé à un cocktail au bureau et j’ai fait un énorme dîner de famille. J’ai réalisé, d’une part, que ma vie se prêtait pas mal à une consommation d’alcool excessive, et, d’autre part, que ne pas boire lors de ces occasions était une vraie plaie pour moi. Je me suis limitée à 1 voire 2 verres de vin à chaque occasion et ça me semblait déjà héroïque (alors que ça reste une consommation tout à fait raisonnable et pas du tout « détox »).

Leçon n° 6 : Je ne tolère pas si bien que ça le gluten. Ca a été la mauvaise nouvelle de cette détox. J’avais pourtant déjà essayé d’évincer le gluten et je n’avais remarqué aucune différence dans mon état et ma digestion. En sens inverse, j’en ai aussi mangé sans me poser des questions ces dernières années, et sans souci. Mais force est de constater que mes douleurs digestives sont revenues dès que j’ai remis un bout de pain ou des pâtes dans mon alimentation. Ca ne veut pas forcément dire que je n’en mange plus du tout (je ne suis pas pliée en deux, j’ai juste un peu mal au ventre), mais j’essaie de limiter un peu.

Un mois plus tard…

J’ai vraiment aimé ce programme parce que contrairement à une détox « jus » ou « jeûne », il y a un vrai côté rééquilibrage de l’alimentation, et quelque chose d’assez simple et flexible. On peut le faire en faisant du sport, en ayant des enfants à gérer (essayez de vous occuper de vos gosses quand vous avez la tête qui tourne parce que vous n’avez bu que des jus depuis 24h), un boulot, et zéro budget (le budget « avocats » étant assez vite compensé par le fait qu’on n’achète pas de produits tous prêts, qu’on mange moins dehors, etc).

Et surtout, c’est durable. Un mois après, j’ai gardé pas mal de réflexes du programme : j’ai arrêté de mettre du tofu aromatisé dans tous mes repas (j’en mange toujours mais j’ai réduit ma consommation par deux ou par trois), je ne cherche plus forcément à ajouter une céréale à chaque repas (sachant que pour des raisons pratiques c’était souvent du riz blanc ou des pâtes, c’est plutôt une bonne chose), je goûte et grignote moins, et j’ai continué à boire moins d’alcool aussi. J’ai repris la même consommation d’excitants qu’avant (c’est à dire 2 thés verts par jour, parfois un café) et je pense que j’ai aussi recommencé à manger plus, voire un peu trop en quantité, mais contrairement à avant, j’en ai conscience (c’est déjà pas mal, non ?).

Bref, je pense que je le referai au printemps (je reste sur ma position : la détox, même bienveillante et progressive, c’est pas mon truc en plein hiver, ne me supprimez pas mes patates et mes haricots rouges par 3°C).

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3 thoughts on “« Clean Yogi » ou la détox bienveillante

  1. Tu fais bien de t’écouter ! Désolée pour le gluten, c’est pas évident, 2 ans que j’ai dû passer au régime sans gluten méga strict, et ça change la vie, mais c’est pas évident à gérer au quotidien (surtout qu’il y en a partout, dans l’avoine, les légumineuses…).

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