Boulito se rend aux States…

… et te fait un petit feedback en rentrant, parce qu’elle est trop sympa, comme tu le sais déjà. 
Alors je pourrais te dire : New York, c’est trop génial trop ouf, il a fait super beau, on s’est baladées, on a fait les vraies filles de Sex and the City, shopping à gogo, robes de soirée et brunchs, et ce serait vrai, mais pas très marrant. 
Au lieu de ça, je vais donc faire un focus sur les échecs du voyage, de ceux qui finalement lui donnent tout son goût (par exemple, au fur et à mesure que mes souvenirs de l’Equateur s’estompent, il ne me reste plus que la terreur d’être montée seule sur un cheval alors que je ne savais pas faire d’équitation, ou encore, bien sûr, le braquage) : 
Mardi 1er mars : 
Je flippe parce que mon numéro de téléphone va être porté demain : à 15h tapantes, je passerai de chez SFR à chez Virgin. Le réseau SFR s’éteint, tu mets ta carte SIM Virgin dans l’iPhone et HOP c’est magique (tu ne paies plus que 15€ par mois au lieu de 55€). Mais j’ai un peu peur que ça ne fonctionne pas. Que l’iPhone ait décidé d’être bloqué sur SFR, ou que sais-je. 
Mercredi 2 mars : 
LE jour du départ. J’ai une grosse réunion jusqu’à 12h30, je n’ai pas fait ma valise, je stresse. Et puis si la carte SIM ne fonctionnait pas ??? Je teste la carte SIM Virgin : elle fonctionne. Ouf. 
13h30, je rentre enfin faire ma valise, j’ai 3h devant moi avant le RDV devant le RER. Mais là, horreur, je ne trouve plus la carte SIM Virgin, oui, la nouvelle quoi, elle a du tomber de mon sac, je l’ai PERDUE. 
15h : ma valise est presque finie (je bloque un peu sur les produits de beauté et panique sur les chaussures, normal), la carte Virgin n’est pas retrouvée, la carte SFR meurt de sa belle mort : mon abonnement chez eux vient de prendre fin, à 15h précises. Je n’ai plus de réseau. Ce matin, j’avais 2 cartes SIM, là, je pars à New York dans 1h30, sans téléphone (je t’épargne ma course d’1h30 pour trouver un revendeur de cartes SIM valides immédiatement à l’international, c’était un échec). 
18h : dans le Relay de Charles de Gaule, je trouve un adaptateur pour brancher mes écouteurs dans la prise double de l’avion. Bonheur. J’en oublierais presque que je n’ai plus de téléphone. 
19h30 : l’avion décolle, la prise jack de l’avion est une prise simple. Achat inutile. 
Jeudi 3 mars :
Premier brunch, quartier super bobo (TriBeCa pour ceux que ça intéresse), meilleurs pancakes de ma vie, l’endroit est joli, je fais la touriste, je photographie toute la salle. D’un coup je m’arrête. Derrière ma copine, Jennifer Carpenter, en train de manger ses tartines. Comment ça, qui c’est ? C’est la sœur de Dexter, tout le monde sait ça, enfin !!! Mon sang ne fait qu’un tour, et a priori il ne repasse pas par mon cerveau, puisque je décide de la photographier en feignant de prendre ma copine (tu sais, le plan super grillé : « Vas-y fais semblant de poser »), j’oublie le flash, elle me voit (sur la photo, elle fixe clairement l’objectif), j’ai honte. Heureusement, ça la fait sourire. Mais j’ai TRÈS honte. 
Parenthèse : que serait ce blog, sans le vernis du jour ? Celui-ci a été posé par une manucure professionnelle (vive le Nail bar à tous les coins de rue), et comme c’étaient les vacances, j’ai choisi une couleur zéro complexe (To Eros is Human d’O.P.I.)

Jeudi 4 mars : 
Le Standard, bar super chic, avec une superbe vue. Soyons folles, on se prend une bouteille de vin. 73$ le Morgon. En rentrant, j’ai converti et constaté que nous avions donc payé 52€ pour une bouteille de Beaujolais. 
Vendredi 5 mars :
Enfin, je vais connaître les Sephora américains, adulés sur la blogsphère beauté. J’en dors à peine et je jette un œil distrait autour de moi pendant la balade dans Central Park : quand est-ce qu’on arrive sur la 5th Avenue ??? Enfin, Sephora s’offre à moi. Sephora sent la poulette sucrée, comme partout, et les vendeuses t’expliquent que tu es trop moche pour réussir à te vendre leurs produits, comme partout (« Aaaah, vous avez du fond de teint, là ? Ah il n’est pas assez couvrant, hein »). Mais ce sont des produits américains. Impossible de me contenir, je ne le dis qu’à toi, ne le répète pas : mon bilan s’élève à 270$. Aujourd’hui, j’ai lu sur le blog de MyBeautyQuebec qu’un des masques que j’ai achetés était nullissime. Je me flingue la peau avec ce soir, et je reviens te raconter.
Samedi 6 mars : 
Brunch à Meatpacking. Comme le « Pastis », brunch hyper branchouille, est complet, nous allons en face. La carte a l’air super aussi et ils servent des cocktails de champagne. Ah, c’est Unlimited champagne cocktails en fait. On ressort à 13h, titubantes. Journée un peu blackout, l’alcool appelant l’alcool, on a finalement parcouru les bars à vin de Brooklyn jusqu’à minuit (heure approximative, car bien entendu, je ne regardais plus ma montre). J’ai beaucoup aimé Brooklyn. 
Dimanche 7 mars : 
Mal de tête phénoménal, brunch chez Petrossian (à New York, on brunche tous les jours, et à toute heure), valises, gueule de bois. Aéroport. Et là, le bordel intersidéral. Après 2h de queue, on m’annonce qu’il n’y a plus de place pour moi sur le vol. Que non, je n’aurai pas de sous, et que oui, comme ils sont très sympa chez Air France, j’aurai le vol de 21h. Peut-être. Comme mes compagnes de voyage ont de la place, moment de solitude, seule à JFK, sans téléphone (cf mercredi 2 mars), sans carte bleue (elle a rendu l’âme chez Macy’s). L’avion a fini par décoller à minuit. 
Lundi 8 mars : 
Ma copine Grosse m’annonce que le « truc à deux étages » à bord duquel j’ai voyagé était un A380. Le seul, l’unique, dit-elle. Tout le monde me demande si c’est confortable. Je sais pas, j’étais trop crevée, j’ai pas fait gaffe.
Voilà, New York, j’y retourne dès que je peux. Parce que je n’ai pas encore vu le MoMA, le Met, Staten Island, Harlem, et que mes nouveaux produits Boscia, Philosophy and co ne seront pas éternels…
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2 thoughts on “Boulito se rend aux States…

  1. J'ai failli rater ton billet bilan 😉
    J'y suis allée cet été mais en mode plus "touriste" que "fashionista" mdr, j'y retourne aussi dès que je peux j'adore c'est vraiment fantastique ! Et la messe à Harlem est de loin notre meilleur souvenir, je ne suis pas croyante mais on est resté les 4h sans problème, beaucoup moins long que les messes gnangnan d'une heure ici lol

  2. @Babioles Beauté : Ah ben moi c'est le contraire, il faut que j'y retourne en mode touriste (même si je m'arrêterai quand même rapido chez Sephora et Century 21, faut pas déconner quand même) !
    Quant à la messe, il paraît en effet que c'est génialissime : à l'origine, c'était sur notre planning du dimanche matin, mais c'est la cuite à Brooklyn qui a tout fait foirer. 🙂

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