Bio jusqu’au bout des ongles

« Le dissolvant, y a tellement de trucs bizarres dedans qu’on pourrait faire des bombes avec ».

Copine de Londres, mars 2013

Il y a quelques temps, je me suis dit que manger sain, faire du sport, utiliser des cosmétiques bio et du maquillage minéral, ainsi que du vernis 3-Free, pour finalement retirer ledit vernis avec un dissolvant Carrefour à 2€ qui désintègre les sinus à 2 km à la ronde, c’était un peu dommage.

Alors j’ai acheté un dissolvant bio.

Dissolvant bio

J’ai choisi la marque Dermaclay parce que j’avais lu des choses positives sur la marque. Et aussi parce que c’était le seul dissolvant bio sur le site sur lequel j’avais commandé à l’époque (une parapharmacie en ligne dont j’ai oublié le nom, où j’ai commandé la chose avec 50% de réduction) (plein tarif, il est à 7,90€, ce qui fait mal pour un dissolvant, on est d’accord, mais bon).

1ère surprise : la composition est vraiment naturelle. Ca fait pas semblant : Ethyl lactate- Aqua- Alcohol*- Coco-Glucoside- Cymbopogon Flexuosus Oil*- Althaea Officinalis Extract*- Thymus Zygis Oil*- Citral- Geraniol- Linalool (le lactate d’ethyl est un solvant naturel utilisé également comme additif alimentaire) (moi je ne mange pas de trucs dans lesquels il y a des additifs alimentaires, ceci dit, mais bon si des gens le mangent, je suppose qu’on peut s’en mettre sur les ongles) (si vous voulez en savoir plus, j’ai trouvé un article entier sur le sujet de la substitution des solvants par le lactate d’ethyl).

Il contient pas mal d’actifs qui soignent les ongles et les cuticules, ce qui est quand même cool (de la guimauve, du thym et de la citronnelle).

2ème surprise : l’odeur est acceptable et pas trop forte (mais ça ne sent pas bon non plus, n’exagérons rien).

3ème surprise : le mode d’emploi est différent d’un dissolvant classique. Il est précisé que ce dissolvant est aussi efficace qu’un dissolvant conventionnel, à condition de bien suivre le mode d’emploi, à savoir, pour les fans de paillettes : la bonne vieille méthode des papillotes. Plus exactement, il s’agit de mettre un coton imbibé sur chaque ongle, et de laisser agir. Après quelques minutes (le temps de faire une main entière et de glander 2 minutes), on frotte l’ongle et on retire. Et on passe à l’autre main.

Cas pratique : J’ai procédé à l’opération avec du papier toilette (j’ai pas de cotons chez moi de toute façon) (j’utilise des cotons lavables pour le visage) et c’est certes pas glamour (du tout), mais c’est quand même plus pratique pour faire des papillotes. La preuve en image.

Papillotes ongles
Ongles en papillotes dans du papier toilette, pantalon de jogging, le tout assise sur la cuvette des toilettes : je vends du rêve.

C’est évidemement plus écologique (et économique), et une feuille par ongle suffit (alors qu’utiliser 10 cotons pour retirer son vernis, c’est un scandale planétaire, on est d’accord).

Mais au final, il reste la vraie question, celle du retrait efficace du vernis. Malheureusement, le bilan est un peu plus mitigé sur ce point (mais pas mauvais hein, vous allez voir).

Honnêtement, le vernis part. Même le foncé (j’ai essayé avec un gris sombre en deux couches ou un rouge vif bien pénible à retirer normalement). Mais il faut bien imbiber, laisser agir un peu plus longtemps et bien frotter (j’avais un peu des crampes, à la fin). Les quelques fois où j’ai été moins appliquée, je me suis aperçue ensuite qu’il restait du vernis (la base n’était pas totalement partie, j’avais encore des petits bouts de vernis transparents sur les ongles). Mais en respectant bien le protocole et en prenant son temps, ça part nickel.

DONC c’est bien si on est patiente et prête à passer 5 grosses minutes de plus sur l’opération dissolvant. Sinon c’est pas la peine. Et évidemment, je déconseille le vernis à paillettes (j’ai même pas essayé) (si ça se trouve, j’ai tort et c’est une tuerie sur les paillettes) (mais j’ai un doute).

Du coup, je l’utilise en alternance avec des dissolvants traditionnels (ceux avec lesquels on pourrait faire des bombes) pour les jours de flemme ou de vernis en 5 couches, mais je trouve que ça vaut la peine de faire des efforts en plus pour avoir un dissolvant clean.

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12 thoughts on “Bio jusqu’au bout des ongles

  1. J’ai acheté exactement le meme et je dois dire que c’est pas pour moi niveau efficacité. Trop long, je suis du genre a me dissolver a 23h30, ca me saoule de devoir mettre trois plombes…

    Du coup, chui retournée a mon dissolvant auchan, dommage car j’aurais bien aimé un truc plus clean …

    • Oui, c’est certainement plus adapté à des personnes qui portent du vernis plus rarement et se font une session manucure une fois par semaine, bien posées. Moi aussi certaines fois j’ai eu la flemme à 23h et me suis dit « Bah, j’utiliserai mon bain dissolvant au bureau demain ». 🙂
      Mais je le trouve cool, si on a une solution de secours à la maison pour les jours de flemme !

  2. J’ai essayé pas mal de marques de dissolvants « naturels » car je ne supportais plus du tout l’odeur des normaux -_-.
    Le dermaclay est celui que j’ai le moins aimé je ne l’ai pas trouvé super efficace, sur moi en tout cas il faut vraiment insister pour que le vernis parte. Je te conseille der tenter le Priti, vraiment pas mal ! Le Santé aussi est sympa. Ca me fait penser qu’ne fait j’avais préparé un article comparatif que j’ai jamais terminé. Procrastination. Voilà ce que c’est de passer son temps à se faire battre à Ruzzle ! (hihi !)

    • Ah le Priti, jamais entendu parler ! Je le note ! 🙂
      J’ai hâte de voir ton article comparatif alors. 😉
      Hihi, me parle pas de Ruzzle, je suis en pleine frustration : avant-hier j’ai joué 4-5 parties en aléatoire, je les ai toutes perdues ET en plein pendant une partie où j’étais trop à fond, je me suis fait contrôler dans le métro : j’ai perdu. Bilan = -70 points sur l’aprem. ARGGGGH.

  3. Ouch 7.90€ pour un dissolvant au prix plein et qui en plus, donne des résultats moyens. Tu en as testé un autre depuis? Parce que j’en cherche un aussi (peut-être le nouveau de UNE?) vu que j’utilise un dissolvant du commerce pas très clean non plus…

    • Non, figure toi que pour une fois, j’ai publié mon article pas complètement avec trois mois de retard, et donc le dissolvant est encore bien plein. 😉 Fanny conseille le Priti ou le Santé ! J’ai entendu parler du Une ! Ma Copine de Londres m’avait envoyé un article d’un blog (30 ans en beauté ?) qui faisait un comparatif, il faut que je le retrouve, sinon !

  4. J’ai découvert ce charmant blog au hasard en cherchant des conseils pour mieux m’alimenter.
    Un week end et un lundi plus tard, je peux enfin reprendre une vie normale, la lecture du blog depuis le premier billet est terminée…

  5. Je te rejoins sur le principe ! J’ai un Dissolvant santé , bio donc aussi, et oui pffff c’est long quand meme mdr ! Mais au moins quand mes ongles sont au plus mal, je sais qu’avec lui jempire pas les choses …. Et en plus c’est bon enfin plutôt meilleur pur la planète . Du coup je fais comme toi en alternance … J’achète donc moins de dissolvant traditionnel au final, c’est un petit pas …

    • Oui exactement ! C’est ce que je me dis : si je peux au moins alterner et limiter les dégâts, ce n’est pas mal !
      Butter London aussi fait du dissolvant, mais je ne suis pas sûre qu’il soit super sain, en fait.
      Fanny, qui a testé le Santé et le Dermaclay dont je parle ici, dit que ce dernier est le plus long, donc tu es plutôt pas mal tombée. 😉

  6. Le dissolvant c’est vraiment le truc que je n’ai pas pensé à changer. Pourtant je déteste celui que j’ai maintenant XD

    J’ai vu le commentaire de Fanny sur le Priti, je crois que j’essayerai celui là!
    Je l’ai vu sous format lingette sur un site (lingettes biodégradables).

    Dommage que ça prenne plus de temps. C’est sûrement mieux que de s’intoxiquer à chaque fois…

    • Alors, tu as essayé autre chose ? (désolée de répondre si longtemps après, j’ai un peu laissé mon blog à l’abandon, ne m’occupant que du minimum syndical…).

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