37 ou 38, l’éternel dilemme

Ceci est mon 82ème message posté. Émotion, recueillement. On pourrait aussi fêter le 100ème, parce que c’est rond, et tout et tout. Mais 82, c’est bien aussi. Peut-être que pour le 100ème, je deviendrai une vraie Beauty Blogueuse, et que je ferai un giveaway. Peut-être hein.
Aujourd’hui, j’ai passé une pause déjeuner horrible (sans transition…).
De toute façon, la journée avait mal commencé. Le réveil a sonné. Comme d’habitude, je l’ai mis à re-sonner. Deux, trois fois. J’ai fini par l’éteindre et je me suis redressée. Et ma chambre était super bizarre. Tout était net et clair. Je voyais l’heure sur le réveil, alors même qu’il était posé à 10 bons mètres de moi. Je voyais distinctement Cher&Tendre qui dormait encore (Cher&Tendre se lève une heure plus tard que moi, pour prendre son poste environ à la même heure alors qu’il a 15 minutes de trajet de plus, c’est le dur lot des vilaines boutonneuses qui doivent se plâtrer la figure avant d’aller au boulot – qui plus est j’ai très faim le matin – et je dois lire les nouveaux articles de mes copines blogueuses en prenant mon petit déjeuner). J’ai mis quelques secondes à réaliser que je m’étais couchée sans retirer mes lentilles.
Je te vois bien, là, dans ton coin, te dire « ouais c’est bon, elle s’est couchée avec ses lentilles, so what ? » Et bien ça révèle mon niveau intense de fatigue (appel à la compassion) : la dernière fois que j’ai dormi avec mes lentilles, j’avais probablement 7 grammes d’alcool dans le sang et pas atteint l’âge légal pour boire aux États-Unis. Partir des yeux pour discuter pointure de chaussures (car c’est de cela qu’il s’agit dans le titre), ça fait un bout de trajet (heureusement, je ne fais qu’1.65m), mais on va y arriver. Or hier, pas d’alcool, rien que du travail, du sport et des sombres histoires de lessive et de vaisselle à ranger après tout ça, soit à 22h30.
Je suis donc fatiguée, et j’en perds tous mes réflexes de survie (retirer la lentille = assurer la survie de ton œil). Je suis fatiguée car je m’éparpille. Ma semaine dernière en chiffres :
Heures passées au  bureau : 45 environ
Heures passées à assurer l’accueil de cours de Gym Suédoise : 9 (dont 5 cours effectués)
Articles publiés par mes « amies » sur Hellocoton : environ 840 (résultat d’un calcul hautement élaboré, c’est-à-dire environ 40 chaque matin, 40 à midi, 40 chaque soir, multipliés par 7 jours)
Articles publiés par moi : 4 (on ne dirait pas comme ça, mais je réfléchis à la rédaction de mes articles, parfois je fais même des recherches)
Heures passées à lire mon bouquin que j’adore : 3 ?
Jours sans douche utilisable : 3 (ne me demande pas comment j’ai fait, tu serais atterré. Un subtil mélange de douches publiques et de douche au lavabo).
Heures consacrées au Best Movies Project (eh oui, il existe encore celui-là) : 2
Heures passées à glander : ben zéro hein.
En ce moment, ma nature multilubiesque reprend le dessus. Concrètement, cela signifie que je passe mon temps à courir pour être au travail et à la gym à l’heure, mais aussi aux rendez-vous avec mes amis, le tout en ayant ingurgité l’intégralité de ce qui est publié sur la blogosphère (beauté au moins, mais je lis d’autres choses, faut pas croire) et en ajoutant ma petite pierre à l’édifice. Et quand on court… on a mal aux pieds (mine de rien, on se rapproche du sujet « pointure de chaussures »).
Ce midi, donc. Ce midi, l’opératrice FNAC, que j’appelle consciencieusement tous les jours depuis lundi, m’indique que OUI, Le Signe des quatre (Sir Arthur Conan Doyle) est dans les rayons de la FNAC Montparnasse. Sauf que je ne peux pas partir à midi pile. Dans ma boîte, tous les mardi et jeudi, on a une espèce de réunion du board. Le board se réunit et écoute les rapports des services, tranche des questions, etc. Il y a un certain nombre de sujets à l’ordre du jour, normalement ils sont numérotés, mais bon. Concrètement, ça signifie que tu squattes dans ton bureau de 9h à 13h tous les mardi et jeudi, en prenant garde à ne pas bloquer ta ligne. Si jamais le board appelle alors que tu étais en train de pisser, c’est la panique. Je ne sais pas si je retranscris bien mon sentiment, mais il va de soi que les mardi et jeudi sont mes jours préférés de la semaine. Mon point de la journée, il était numéroté 7ème.
Depuis lundi, j’appelle donc la FNAC pour savoir si le bouquin est là alors que j’aurais pu le commander sur Amazon et me le faire livrer sur mon lieu de travail depuis le temps. Je ne sais pas pourquoi j’ai fait ça. C’est comme ça. En tous cas, le livre était arrivé aujourd’hui, il devenait donc réellement débile de conclure par un « Super, je vais le commander sur Amazon alors ».
Pourquoi ai-je un besoin urgent d’acheter le Signe des quatre ? Je l’ai emprunté à la bibliothèque mi-février et je l’ai perdu à New York. Je ne l’ai pas lu pourtant, mais il a disparu. Peut-être qu’inconsciemment, je voulais faire de la place pour quelques cosmétiques de plus. Toujours est-il que dans les bibliothèques parisiennes, si tu perds un livre, il ne faut pas le rembourser, il faut le remplacer. Donc depuis un mois, j’angoisse à l’idée qu’il faut que j’aille à la FNAC (Saint Placide) pour rendre le livre à la bibliothèque (Mouton-Duvernet) (je pense qu’en recoupant les informations des 81 messages précédents où je raconte ma vie et ma routine beauté, on peut mettre fin, ou pas loin, à mon anonymat, il va falloir que je fasse attention à brouiller un peu les pistes) et je reçois des mails de la bibliothèque (1er rappel, 2ème rappel, 3ème rappel… et comme je ne savais pas s’il y en aurait un quatrième, ni ce qu’il y aurait à la place sinon, j’ai commencé à vraiment stresser – la vie sans bibliothèque, ce serait vraiment trop triste).
12h57, le Board va manger et mon sujet passera un autre jour (je le rappelle, j’aime le jeudi), donc je peux y aller. C’est là que la question de la pointure entre vraiment en jeu, mais franchement, ce message est vachement trop long, je vais m’arrêter là pour aujourd’hui.
Du coup, on va parler des pointures la prochaine fois, d’accord ? Au début, je voulais plutôt faire la review de mon Eau florale de Carotte Sauvage aujourd’hui, j’ai finalement changé d’avis pour tout un tas de raisons, que j’expliquerai aussi dans le prochain post, après la question des chaussures, promis. Et puis bien sûr, on parlera quand même de l’Hydrolat de Carotte Sauvage, faudrait pas manquer ça. Un beau programme en perspective.
Ceci n’est pas un post « Beauté », mais quand même, je mets un petit vernis.
vernis rose
Sinful Colors - Timbleberry
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6 thoughts on “37 ou 38, l’éternel dilemme

  1. Je propose de fêter ton 86e post :
    1/ c'est moins loin que le 100e
    2/ tu auras en 4 mois égalé toute l'année 2010 quelle performance (c'est mon côté symétrique)
    3/ à elles seules ces deux raisons équivalent bien le "c'est rond".

  2. @ Lalie : Ah oui c'est pas mal comme chiffre. Du coup, il va falloir que je m'active un peu pour préparer la fête du 86e post !

  3. @Anonyme : C'est pas ce qui est écrit sur ma carte d'identité…

  4. Joli, ce petit vernis ! J'ai vu la marque aux Galeries Lafayette mais je n'ai pas encore regardé tout ça de plus près… Question de sécurité, ce n'est pas le moment d'acheter des vernis de mon côté ^^

  5. @Jade : Ces vernis sont vraiment super sympas ! Et c'est plutôt un bon rapport qualité-prix (surtout quand on les achète aux US, où ils coûtent 2$…) 😀

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